Trail des Fonds de Cayenne 2019 7


Une fois n’est pas coutume, cette année encore des ASMeuses/eurs s’étaient donné rendez-vous sur le trail de Fond de Cayenne…. cette année la nouveauté c’était le parcours 42K….. voici leurs récits .

Récit de Marianne

C’est ma deuxième participation au trail des fonds de Cayenne. Je garde un très bon souvenir de mon premier trail il y a deux ans en compagnie de mes trois copines Ludivine, Kalou et Laurence.

Il fait plutôt chaud (trop chaud dirait Valérie F). Après une photo de groupe au départ, nous nous élançons dans le parc comme un troupeau de gnous dans la steppe. Nous traversons Flins, ralentissons à l’entrée du chemin de jonction entre Flins et Bouafle (comme il y a deux ans), nous montons dans Bouafle puis traversons la départementale coupée par les gendarmes. Valérie me répète plusieurs fois qu’il ne faut pas que je l’attende.

Ensuite certains prennent à gauche et d’autres à droite. Je choisi le chemin de gauche mais je me retrouve en hauteur et il faut rejoindre l’autre chemin. Je choisi un endroit pour descendre mais je choisi mal, un magnifique buisson me tend ses épines. Je m’étale de tout mon long. Aïe ça pique !! Je me relève, les deux cuisses toutes griffées. Je cherche Valérie F qui est resté sur le chemin du bas. Je repars en essuyant les griffures et en enlevant les épines encore plantées dans ma peau. Nous entrons dans le fameux bois des fonds de Cayenne qui a donné son nom au trail. Nous grimpons, nous descendons, nous marchons quand la pente est trop importante. Dans la ligne droite que nous empruntons souvent le dimanche, nous croisons Valérie L  et Caroline B, ça me fait du bien. Nous commençons à descendre, remontons encore un peu puis descendons de nouveau en accélérant. Le sol dans le parc est accidenté, je fais attention où je pose les pieds…ne pas se blesser, ne pas se blesser. Valérie et moi franchissons la ligne ensemble au bout d’1h36. (6 min de moins qu’il y a deux ans avec un km de plus : j’ai bien progressé).

Récit de Sylvain

Ça y est, nous y sommes au trail des Fonds de Cayenne.

Nous sommes 10 de l’ASM pour prendre le départ du 15 et du 26 km. Olivier, Benoit et moi partons ensemble pour le 26 km avec pour objectif de la faire en moins de trois heures (un peu trop ambitieux pour ma part) et surtout cette fois ci ne pas me faire une belle entorse à la cheville comme au trail des Cerfs…

Départ  en direction de Bouafle,  puis la plaine des Alluets, avec un dénivelé positif en continu. Vers le kilomètre 6 première difficulté avec une belle grimpette, on ne court plus on marche, mes jambes me font défaut et j’ai déjà très soif, ce n’est pas normal. Arrivée dans la plaine des Alluets, je n’ai toujours plus de jambes, je dis à mes 2 compagnons de ne plus m’attendre. Au niveau de la bifurcation du 15 et du 26, j’hésite pour prendre le chemin le plus court, mais dans ma tête j’entends prends le 26 et réduit ton allure. J’alterne donc entre la course et la marche, mes jambes ne sont  vraiment pas au rendez-vous et j’ai toujours aussi soif, je me rationne en eau pour pouvoir arriver jusqu’au ravitaillement à Herbeville . Sur le plateau des Alluets, une tape dans le dos, c’est Fabrice et son frère qui me doublent  «  bravo les gars ». Un peu plus loin, petite mésaventure, nous avons raté la bifurcation pour rentrer dans la forêt. Heureusement, cela nous a détourné que de 600m.

Deuxième grosse difficulté entre le KM 14 et 15, une nouvelle grimpette qui casse complètement les jambes, la récupération est difficile, mais heureusement le ravitaillement est proche cela me redonne du punch. Arrivée a Herbeville, le bonheur, du Coca des oranges, je rempli mes gourdes et je reprends la course. Dans ma tête plus que 10 km, tu peux le faire, tiens bon.

J’ai toujours autant de difficulté avec mes jambes, je marche je cours. Avant l’entrée dans Bazemont, Jean Noel me double «  bravo Jean-Noel » et nous entendons au loin des cris de nos supportrices (Le Fan Club des Eclopées). Merci à Valérie et à Caro, cela m’a redonné de la force. Encore un ravitaillement à Bazemont qui était le bienvenu, j’ai toujours aussi soif.  Après Bazemont, dernière difficulté et pas la moindre à ce niveau de fatigue musculaire, une montée qui n’en finit pas, 100 mètres de dénivelé sur environ 2Km. Enfin le sommet, retour vers Aubergenville, je reprends ma foulée et au dernier kilomètre je retrouve benoît et nous finissons ensemble ce trail.

Heureux de l’avoir terminé sans entorse même si j’ai une petite déception au niveau du temps, 3h14.

La bière était la bienvenue a arrivée !

Je ferai mieux la prochaine fois.

 

Récit de Thierry

Les fonds de Cayennes ! ah, un trail de chez nous, sur nos terres ! j’avais fait les premières éditions sur le 26km.

Je ne pouvais manquer la 1ère en 42 km. ça c’était le discours de juin lorsque je me suis inscrit.

Préparation en route, travail de côte car il y a du boulot !

Dernière sortie longue le dimanche 16 avec un enchaînement sur le lundi. Les sensations sont moyennes.

Le jour J est là, on se donne rendez vous avec Eric et Laurent. Dans la voiture, on se communique notre état de forme.

On part ensemble et Eric me rassure en me disant qu’il ne me lâcherait pas.

On retrouve Jean No’, Fabrice et son frère Thierry (celui qui va vite 🙂 ) pour le départ. Top photo et nous voilà lancé.

En retrait, Eric, Laurent et moi déroulons sur notre première boucle. Nous discutons, tout va bien, nous voilà au ravitaillement du 17 (ah oui, on a pris 1km avant le ravitaillement).

on s’arrête pour profiter, peut être un peu trop. le redémarrage est difficile. on se relance avec une cadence un peu moins forte.

Nous voilà à Bouafle et là ça devient dur pour moi. plus possible de suivre Laurent et Eric. Traversée de la nationale de Bouafle pour monter dans le bois. je les perds de vue.

quand soudain, Eric !! qui revient me chercher. Je lui dit « Cuicui » étonnant pour un Titi, mais c’est bien le cas. je me sens oppressé, c’est dur dans les jambes.

Eric me conseille, me soutient. Exercice de talons fesses dans les descentes pour étirer les jambes. marche dans les côtes. petite foulée sur le plat. nous continuons la route infernale.

Nous voilà à Herbeville pour le ravitaillement et quelle surprise ! on retrouve notre Laurent. Pour lui c’était dur aussi. Nous voilà donc réunis pour repartir sur les nouvelles bosses.

Habituellement sur nos sorties, on s’y amuse ! et là ouille ouille, la prochaine fois on met une corde 🙂

Enfin sur le plateau des Alluets pour attaquer la descente vers Bazemont.

Ah mon village ! quel accueil dès l’entrée ! On retrouve nos supportrices Gaëlle (ma femme), Valérie L et Caroline B merci pour vos encouragements !

Ce n’est pas fini, on poursuit avec tous les bénévoles qui font la circulation «Titi a new star is born », on arrive auprès de nos Ados (Le Club « La Baze » ) qui distribue le chocolat et l’eau.

Mon fils vient me chercher avec les copains copines et court avec moi (wouah !), j’apprendrais plus tard, qu’il a dit « il court pas vite Papa » (c’est noté fiston ! ahahah)

nous arrivons au centre village ou le reste de la Baze nous attend ! ça fait du bien, les ailes du titi repoussent

Nous voilà lancés pour prendre la dernière bosse de notre trail. Enfin arrivés près des antennes GSM, enfin du plat. Top on se relance. Eric me dit, tu gères l’allure, c’est à toi maintenant

Je me laisse donc aller ! en fait je n’avais pas le choix, mes jambes ne me permettaient plus de freiner. je me suis fait un peu peur d’ailleurs.

Mon coup de mou était passé et voilà que je déroule. on perd un peu Laurent mais voilà tous les trois nous franchissons l’arrivée.

La Dodo nous attends ! tchin ! Merci la Team

 

Récit de Laurent L

C’est presque devenu une tradition…. à chaque rentrée de Septembre, avec les bonnes résolutions, arrive le Trail des Fonds de Cayenne ! Ça force à ne pas s’endormir sur Juillet – Août et à prendre une photographie en début de saison… Moi ma photo elle m’a « pété » en pleine face ce dimanche  (Mdr).

Pour cette édition 2019, une nouveauté, un 42k. Comme à mon habitude, sur un pari débile avec mon binôme de choc Eric, je m’inscris sur ce parcours… Mais au fait, 42k c’est comme un marathon !! Non Laurent, en mode trail c’est pire qu’un marathon ! Bon ben maintenant que t’es inscrit faut y aller.

Je n’ai pas vraiment préparé ce trail, pas de sorties longues (max 18k sur Août), quelques séances de côtes mais sur route (cf Paris-Versaille dimanche). J’arrive donc en mode décontracté, sans prétentions aucune, on verra bien !

Déjà le temps c’est top, sauf qu’il est annoncé pluies à partir de 11h30, et oui en partant à 8h15 c’est sur qu’on y a droit.

On démarre à 3 avec Eric et Titi qui est en pleine prépa du marathon de Deauville et qui va aussi faire celui de Chablis le 26 Octobre. Les Norel Brothers sont partis comme des fusées et Jean-No aussi… Les kilos déroulent, c’est sympa, quelques chemins de la forêt des Alluets que je ne connaissais pas (pourtant traversé dans tous les sens en CAP et VTT), on rattrape un bout de la boucle du 14k que je n’ai jamais emprunté car j’ai toujours participé au 24k sur ce trail. Eric nous coache bien, on court à l’économie, on ne force pas dans les montées voir même on monte en marchant.

1ère boucle des 17k (et oui pas 16) en revenant dans le parc de Flins pour le ravito, les feux sont au vert. Je pense qu’on est resté un peu trop longtemps, comme le dit Eric l’acide lactique a fait son effet, on a peiné à retrouver un rythme. Après Flins, on passe Bouafle et on voit que Titi est à la peine… on franchit la départementale et on entre à nouveau dans la forêt des Alluets. Premières grimpettes qui commencent à brûler les quadris, on est à mi-parcours.  Eric me propose de partir un peu devant, il va attendre Thierry. Je pars seul et suis presque tenté de bifurquer à droite (14k) plutôt qu’à gauche (42k et 24k) en arrivant en haut de la forêt…. J’arrive sur ce satané plateau des Alluets que je déteste, car plat, du vent et une visu des coureurs qui sont 2km devant toi, bref mentalement très dur…. On doit être à 26k, Mon corps commence à lâcher, j’alterne course et marche, je ne vois pas la fin de ces chemins si longs, je vois Eric et Thierry au loin derrière moi, ils me rattrapent.

Allez Laurent…. T’es qu’au 28éme, c’est pas possible de se trainer à ce point ! J’arrive lamentablement sur le ravito d’Herbeville, même l’idée d’appeler ma femme pour venir me chercher me traverse l’esprit, non non pas possible !

Je m’alimente bien sur le ravito, Eric et Titi arrivent…. Je dois me remobiliser. On part tout doucement, on est au 32ème… Eric nous impose de marcher quand ça monte (en même temps on se fait pas prier), re-plateau des Alluets, re-chemins longs et interminables… puis on redescends vers Bazemont et au niveau du Hara, notre fan club qui nous rebooste, Sandrine, Valérie Lemenceau et Caro Basso, ça fait un bien fou, merci les girls. Arrivé à Bazemont on se prend une grosse drache, on enfile les vêtements de pluie et ça va durer comme ça jusqu’à l’arrivée.

A Bazemont, un truc incroyable, je reste mobilisé, je ne faiblis pas l’allure mais je sens que Titi a retrouvé de la force, il est dans son village, il voit ses enfants au dernier ravito, son moral est au top et les jambes suivent.. et petit à petit je me fais un  peu distancé. 38k, dernière grimpette qui part du bas de Bazemont jusqu’en haut de la forêt des Alluets, j’ai toujours en visu mes 2 compères, mais même s’ils sont à 100m de moi je sais que je ne pourrais pas les rattraper, la seule chose que je dois faire c’est m’accrocher à l’idée de finir et profiter de la descente jusque Flins. Sur la descente, un sursaut d’orgueil, j’accélère jusqu’à 5:00 – 5:15 d’allure… mais c’est pas vrai je n’arrive pas à les rattraper, tu m’étonnes, Eric m’a dit qu’à la fin Titi était survolté, ils sont passé à 4 :40 d’allure, trop fort !

Je franchis la ligne, crevé de chez crevé, je n’avais jamais couru aussi longtemps, 5h08… Sincèrement je vais commencer à préférer la course sur route avec une foulée plus aérienne qui bousillent moins les articulations et les lombaires qu’en allure très lente casse-pattes sur chemin.

Félicitations à Thierry, il a été énorme…. Il flanche à partir de 19k et se remotive ensuite pour un beau finish….

Et évidement merci à mon binôme de choc Eric, avec tous ses bons conseils, il est resté avec nous jusqu’au bout, il en avait marre à la fin aussi, mais bon le dimanche dernier il était sur le marathon de Rouen…

Allez maintenant Paris – Versailles ca va être un exercice différent mais dur quand même …..

Récit d’Anaïs

Par où commencer..

Tout d’abord par mon inscription au club cette année lors du forum des associations. Puis débute mon premier entraînement au sein de l’équipe. Présentation, rencontres, j’avoue j étais un peu perdue dans tous ce monde, d ailleurs il va me falloir un certains temps avant de retenir tout les prénoms. Mais j ai reçu un très bel accueil et j ai tout de suite sentie que l’ambiance était conviviale, familiale et sympathique. Bref, j’entends parler d’un trail « trail des fonds de cayenne  » on me propose si je veux participer. Étant de mariage le week-end précédent, je réponds que je préfère me reposer et faire la grasse mat. Dans la semaine j’hésite quand même, je suis indécise, et je me dis bon aller je le tente. Sauf que l’on m annonce que l’inscription est complète. Tant pis ça sera une prochaine fois.. Mais non, dans la semaine on me propose si je suis toujours intéressée car il y a eu un désistement. Je peux donc récupérer le dossard, mais il faudra que je demande au chronométreur de le mettre à mon nom. Je tente donc ma chance pour ce trail.

Arrivée le jour J, je me dirige vers les chronométreurs pour mettre le dossard à mon nom. Ils acceptent. Ouf petit stress en moins et me voilà plus rassurée. Avec le club, petit selfie avant le top départ. Le sens du départ n’étant pas indiqué, tout le monde avance à la ligne de départ. Nous voilà lancés. Un dernier coup d œil derrière moi pour se dire à tout à l’heure à la ligne d arrivée avec mes camarades de course. Au début, on suit le troupeau comme dans toutes les courses, on essaye de doubler, on ralenti, on accélère etc.. Mélanger avec ceux du 42 et du 26 km il est difficile de savoir qui fait quoi car nos dossards sont tous identiques.

Bref, me voilà dans la course, j’essaye de m’économiser au début car je ne connais pas le parcours, seulement une portion. Il ne faut pas que je me grille surtout si il y a des côtes. Le parcours est sympa, j’adore, très nature. Je croise un marathonien, qui dit que pour l’instant il est 4 ème. L écart se creuse, les coureurs sont assez proches mais on ne se marche pas dessus. Je commence à reconnaître des lieux qui me sont familiers dans la forêt. Je regarde ma montre, j ai dépassé le 8 ème km. Un peu plus loin je vois le panneau indiquant qu’il faut suivre à droite pour le trail du 14km. OK c est bon je reconnais. Il n’y a presque plus de côtes. Et la voie est beaucoup plus dégagée. Je reprends un bon rythme. 2 femmes devant moi et un coureur qui se met à ma hauteur (façon de parler hihi) il dit qu’il m’a dans le viseur depuis un moment, m’encourage et me félicite sur ma foulée. Dernière côte ensemble et il me double. Je garde un bon rythme je double 2 femmes dans une descente. Nous sortons de la forêt, je reconnais le paysage il ne me reste plus beaucoup de km et normalement plus de côtes. Je mets les gaz comme on dit. Je commence petit à petit à prendre de la vitesse, une autre coureuse devant moi, qui a un bon rythme. Je parviens à sa hauteur, la double, mais cherchant un peu le sens du parcours, je suis hésitante sur la direction que je dois prendre. Je repère les banderoles accrochées aux branches. Mais trop tard, c’est elle qui me double cette fois-ci. Je commence à voir au loin la ligne d’arrivée. Je sprint sur les 500 derniers mètres pour franchir cette fameuse fin de course.

J’entends au micro que je fais partis des premières femmes qui franchissent la ligne d arrivée. Yes! Tout le long de la course je n’avais aucune idée de mon classement, je savais juste que les 4 derniers km je ne les avaient pas vu passés. J’appelle mes parents, qui ont toujours été la pour m’encourager à mes courses en Bretagne. Je leur fait part de mon temps. Ils me félicitent et me disent si ça se trouve tu vas faire un podium. Avec le nombre de participants cela m’étonnerait. Les résultats commencent à s’afficher . Je raccroche et me dirige vers la fameuse feuille. Non je ne rêve pas, je suis bien 3 ème de ma catégorie, et 5 ème féminine du trail. Je les rappelles aussitôt, surprise et contente du résultat . Mes parents sont fiers, surtout mon père. Ancien coureur des 24h et des 100km. Je ne pense pas qu un jour je lui arriverait à la cheville mais au moins j’espère prendre sa relève dans le domaine de la course à pieds. Je dois aussi beaucoup à ma chienne naya, celle avec qui je m’entraîne souvent. Un peu trop même, et elle me le fait comprendre parfois.. Aujourd’hui elle va pouvoir davantage se reposer de ses entraînements car aujourd’hui me voilà de nouveau dans un club. Je compte sur eux pour repousser mes limites et dépasser ma zone de confort.

Merci à eux d’avoir pu participer à cette course et partager ce moment avec vous.

 

Récit de Fabrice :  Tète et jambes : le mariage, célébré à Flins, lors du Trail des fonds de Cayenne.

Lorsqu’on aime le marathon, et que l’on aime le trail, on ne peut être insensible à un trail de 42,2km. Même si il n’y a que la tete pour les associer, car les jambes font bien la différence.

« ça se voit que c’est pas toi qui cours !! » disent les jambes à la tete !

« détrompez vous… » leur répond la tete… « on court avec les jambes et la tete … »

Mais les jambes répondirent « et quand on n’a pas de tete il faut des jambes…. ».

 

Petit coup de fil au frangin d’Amiens, pour le motiver, et l’affaire est dans le sac (les affaires aussi).

De plus cette course est idéalement placée : Après «  l’Ultra Marin » de fin juin (58km dans le golf du Morbihan), j’avais fait ma coupure annuelle de 4 semaines en juillet, puis reprise d’un bloc de 8 semaines en août-septembre à « ma sauce » dans mon coin (je le confesse, mes entraînements ne sont pas très sociables 😊 ). Le Trail des Fonds de Cayennes venait conclure la période foncière, valider l’endurance, la capacité de récup, avant de commencer les fractionnés club et un cycle 4 semaines jusqu’au mythique trail du Festival de Templiers (Millau) en octobre puis un marathon en novembre.

Pas de prépa spécifique trail donc (pas de cotes, de renforcement, de sorties longues…) mais du foncier à base de séance endurance fondamentale à 78% (pour être juste sous le 1er seuil endurance de 80%) sur des sorties de 10km à 21,1km à 4’15/km (dont une belle séance de 21,1k en 1H32 à 78% FCmax très encourageante) et des sorties « tempo » (juste au dessous du 2eme seuil de 88%, à 85%) sur des sorties derrière Sandrine en … vélo de 15km à 3,55-4’00/km. Vous retrouverez pendant ma course la logique de ces intensités. 😉

Me manque à cette période foncière de début de saison des séance PPG, cotes, renforcement, que je m’etais juré de faire, mais manque de temps (en plus de mes entraînements, cet été j’avais une méga château d’enfants à construire avec pont, prison, terrasse, étage… priorité aux priorités !)

Donc une fois la course actée, reste à faire la projection de course : 42k et 700D+ c’est l’équivalent de 49km plat. Projection de l’intensité : l’intensité à appliquer sera logiquement un poil moins intense (80-82%) qu’un marathon (qui se fait à 82-85%). Projection de temps : je projette donc 3H40-45 de course (3H35-40 temps que je ferai sur 49km à 80% + 5’ d’arret ravito).

Je découpe donc ma carte : 1ere boucle de 17k en 1h30, passage au ravito 31km en 2H45, avec le nombre flasques d’eau à prévoir, et les variations de dénivelé pour la gestion. Calcule mes horaires de passage pour que mes loulous viennent m’encourager avec la cloche Salomon 😊

J-1 : prépa des sacs trail. Une 1ere pour le frangin qui n’a jamais couru de trail. Je ne m’inquiète pas pour lui, 65kg, 6 entrainements par semaine, 2H45 au marathon, il ne devrait pas avoir de mal à suivre mes 78kg. Il jette son dévolu sur un sac Salomon Adv-skin 12, moi un Salomon S-Lab, on embarque 4-5 gels, des gommes (sorte de bonbons énergétiques, qui apportent des glucides par petites doses à macher), une barre au cas où petit creux, et des sticks d’électrolytes Overstims (minéraux à mettre dans les flasques pour compenser la perte en minéraux)(j’ai perdu 4kg soit 4L de transpiration sur la course…)

Jour J : levés 6H30 avec le frangin, gatosport avalé, on part pour Flins. Petit échauffement de 2km en buvant la boisson d’attente. On salut les mara-trailleurs de l’ASM, Eric, Jean No, Laurent, Titi, et briefing départ.

8H15 : c’est parti ! On commence par 2 boucles du parc (2km). On se cale comme prévu à 75-77% de FCmax (4’35-4’40/km) , on est dans les 10 premiers, puis on commence à monter sur 3km, donc j’applique le plan : max 83% pour ne pas générer de dette d’oxygène et revenir facilement en endurance fondamentale (75-78%) dès le plat. Gestion parfaite. A chaque fois que le cardio annonce 83% en cote on se relève (« Gestion ! » que je crie au frangin à chaque fois, il sait qu’on doit trottiner voir marcher 5 secondes) pour éviter la moindre dette . Le frangin a la banane, il taquine les bénévoles, on est bien à deux, il reste dans « mes roues », ayant décidé que c’est moi qui gérais l’allure. 4’30 sur le plat, 4’50-5’20/km dans les cotes, on boucle la première boucle assez casse pattes en 5’/km de moyenne.

Plan OK. Bien. Mais ça c’était avant le « drame » 😊 A la fin de la boucle de 17km on loupe le signaleur au tunel et ….. on repart faire la 1ere boucle qui…monte (talus, cotes) et à la traversée d’une route, sans signaleur on se dit « pas normal »… Panique, on s’arrete, sort les téléphones pour voir où on est, pour finalement décider le plus sage : faire demi tour jusqu’à l’erreur. Et hop 2km en plus, dont 1km en cotes.

Quand on n’a pas de tete, il faut des jambes… 😊 On retrouve le tunel et revient sur le parc. Je calme le frère, qui commençait déjà à relancer à 4’/km dans le parc. « Du calme, frangin, reste 24km ». Arret au ravito. 1H35. Lègérement mieux que prévu, puisque j’avais prévu 1H30-35 pour 17km et on a fait 1H35 pour 19,3km.

On repart en 30eme position (alors qu’on était dans les 10…), on gère les 3km légèrement montant entre 78-80% (4’45-5’20/km) puis arrivent les 3km un peu plus casse-patte . Et on commence déjà à rattraper les coureurs du 14 & 24km.

Au pied de la cote très raide je tombe d’ailleurs sur les filles du 14 ou 24km en mode photo, juste le temps de m’incruster dessus 😊

Je ne m’attarde pas, le frangin est déjà dans le mur à 20% derrière.

Quelques single track dans ce bois très sympa, tapissé de fougères, et on arrive sur le long plateau des Alluets, KM28 (pour nous, et km26 pour la course). On double trois coureurs de l’ASM sur le 24km, petit signe, petite tape. Du vent, encore 18km mais malgré tout je lache un « déjà ! » : le simple fait de connaitre les lieux me donne l’impression que c’est presque fini. Presque. Ca commence à raidir dans les jambes. On reste régulier sur le plateau (4’45-4’50, en endurance) et je commence à entendre un léger souffle du frangin. Ça veut dire Endurance active à 85%, pas bon, car 85% ça tient en théorie 2H45-3H… et on est à 2H45 de course. « ça va ? » , il répond  « je commence à coincer… » . Ces mots dans la bouche du frangin, véritable «dur au mal » qui ne lache rien, et enfile les marathons en 2h45 comme d’autres vont au boulanger, n’est pas un bon signe. Je lui fais signe qu’on va descendre 1km jusqu’au ravito, lui dit de finir ses flasques. Je me lance dans la descente à vive allure, relance sur le faut plat avant le ravito, mais le frangin a laché. On arrive au ravito, rempli une flasque et il me lache « vas-y , je vais coincer » « t’es sur ? Pas de malaise ?? » « Non non , t’inquiète, vas-y j’ai mon téléphone ». Thierry a fait un AVC il y a 2 ans, il a repris il y a un an après un gros suivi, et même s’il est revenu à 2H45 sur marathon cette année (battant son record de 20 secondes en pied de nez comme pour conjurer le sort et reprendre le dessus) je reste attentif a ses signaux. Finalement il apprendra le lendemain d’un ami cardiologue que le médoc qu’il prend pour son AVC est peut être à l’origine des crampes, couplé au rythme que nous avons tenu, la longueur et le dénivelé. Et il me confessera aussi qu’on pensait qu’il allait être nettement plus fort que moi, mais finalement il était 2% plus haut cardiaquement que moi. Donc… quand je relachais pour pas dépasser 83% il était à 85%, et quand je me callais à 78% en endurance fondamentale, il était à 80% ( encore endurance active), donc moins de période endurance fondamentale, c’est moins de récup, et au final….

Je repars du ravito n° 2. 2H55 pour 33km, dans les temps prévu (2H45 prévu pour 31km sans l’erreur de 2km). A la reprise…aîe … douleur ! Tendinite sur l’extérieur genou gauche. Un syndrome de l’essuie glace. Mais ça va le faire, reste 11km. Je ne mettrai pas les warning à cause d’un essuie glace (dédicace jeu de mots à Manu 😊 )

La fin me parait courte, parce que je la connais (ah… cette tete, je vais lui mettre des chaussures un jour elle va voir…). En même temps, c’est bon signe si ça parait court, c’est que je ne suis pas pressé d’arriver.

Je prends les 2 raidards au dessus d’Herbeville ( !!) dans la vallée pierreuse, puis reprends mon rythme sur le plateau où je m’autorise, car dernière heure de course , à courir à 85% sur le plat (voir courbe cardiaque) comme entrainé pendant mes sorties tempo derrière velo à 85% . Puis longue descente jusqu’au haras de Bazemont. Malgré les 3H15 de course, et les 3 derniers km à 85%, la FC redescend très bien à 77%. Top. Endurance, tenue de l’intensité et récup cardiaque, les 2 derniers mois ont été profitables.

Haras de Bazemont. Les filles de l’ASM sont là et me lachent un « Aller Fabrice ! La cloche est là » « YESSSS !! » mes loulous de 6 et 3 ans m’attendent avec Sandrine. A ma vue leur regard s’émerveille, ils courent vers moi, j’ai l’impression de rentrer de la guerre ! Ils m’embrassent. Sandrine me lache un « ça va ? t’es dans les choux !! » « euh…. Non, je suis dans les premiers, tous ceux là sont les coureurs du 24km que je rattrape … » 😊 Et mon garçon, du haut de ses 6 ans, crie « Maman je cours avec papa ! je ferai demi-tour la bas ! »

Traversée de Bazemont, je ne m’arrête pas et prend au vol deux gobelets pour m’arroser. Avant le dernier gros morceau : cette cote de basemont ! Sacré morceau !! Voooouuu ! et derrière ça continue moins raide sur 1km. Ouf ! Reste 2km. Je relance, à 14-15km.h, ça répond encore bien après 44km. Puis l’arrivée. 3H50 pour 44,2km (42,2km + 2km d’erreur) et un passage au 42,2km (distance normalement prévue) en 3H42’50 soit pil poil la prédiction (3H40-45). Une moyenne de 5’15/km en trail avec 764D+ (700m + 64m de ma bétise) et des arrêts ravito. De bonne augure pour la suite.

Dans 4 semaines ça sera autre chose : Les Templiers et ses… 1810D+.

AU niveau place : 12eme. Sans l’erreur de 7’, la 7eme place était réalisable.

Le frangin n’a rien laché, a géré la fin, en 3H58. 18eme et podium V2 (2eme).

Bilan : les bonnes sensations de ces dernières semaines se sont vérifiées. 15 secondes au km gagnées sur chaque allure (endurance, endurance active, seuil, VMA), une FC de folie (30bpm au repos, 32-34bpm en journée). Encore un poids à porter (78KG) mais ça prend le bon chemin des sensations d’antan . Mes entraînements semblent fonctionner. Avec en plus les entraînements fractionnés club arrivant. Miam ! 😊

La gestion de course y a été pour beaucoup aussi : 75-78% sur plat, 80-85% sur cote, pas 1bpm de plus. Tout en Endurance et Endurance Active. Avec deux grosses récup cardiaques au ravito 1 et 2, et à chaque descente.

Une course faite avec la tete et les jambes (eh oui mesdames Guiboles, n’en vous déplaise, on court avec les jambes ET la tete)

La suite : pour moi Les Templiers et un marathon. Et d’autres trail sur 3-6H en 2020. Ma meilleure victoire du jour reste d’avoir convaincu le frangin de ne pas en rester là, et après avoir maitrisé le marathon,  de venir faire quelques trails.

Je vais essayer de trouver un dossard pour le marathon de Deauville pour être de la partie avec l’ASM.

Quant à ce trail : je reviendrai. Varié, beaucoup de sous bois, une découverte de l’autre coté du bois coté Flins. Et grosse participation ASM sur les 3 distances. Les anciens, les nouvelles recrues, la reprise de Sandra… Bravo à toutes, tous.

Mais je dois avouer être dopé sur cette course : à la bisoutamine !! « Papa je te l’avais dit ! un bisou et hop !! tu vas foncer à fond les ballons !! » 😊

Bon, ce mariage tète & jambes m’a laissé, non pas la gueule mais les jambes de bois. Repos lundi, mardi au club pour une séance cotes transformée en récup tranquillou, un mercredi repos, et on va reprendre….. 😊

 

Récit de Jean-Noël

Nous y sommes, le 2ème rdv de l’année pour tester mes genoux, évaluer mes progrès suite aux entraînements en côtes.
En juin dernier, La diag 48 km s’était bien passée : mon objectif était qualitatif « se sentir bien à la fin, sans douleurs articulaires » + « pas courbaturé les jours suivant » ce qui a été le cas.
Pour le fond de Cayenne, l’objectif était bien sur qualitatif mais aussi quantitatif en essayant d’accélérer l’allure par rapport à la diag et finir sous les 4h30.
5h45, sonnerie du réveil, aïe…c’est vraiment trop dur mais pas moyen de renoncer.
Les différents repas de famille auxquels j’ai participé la veille ne m’avaient pas complètement laissé indemne, sachant que le jour d’avant j’avais fait nuit blanche avec ma petite qui souffrait d’une laryngite avec détresse respiratoire pendant une bonne partie de la nuit… Je dois quand même avouer que ne pas me présenter au trail m’a traversé l’esprit.
Bref 6h00 : petit petit dej léger expédié rapidement, check du sac, habillage, il ne restait plus qu’à parachuter le gothique afin d’être dans les meilleures conditions possible !
7h00 : remise du dossard au départ, puce, joli maillot bleu en main. Du temps à tuer, je m’étire et trottine dans le parc.
Arrivent ensuite Fabrice (dit l’analyste ;-)) et son frère Thierry (sub 2h50 au marathon) puis Titi, Eric et Lolo à quelques minutes du départ. Photo souvenir, au top.
Mais….moment de réflexion et d’hésitation : je me suis préparé et dois me tester sur ce trail sur une allure plus soutenue qu’à la diag MAIS je suis quand même assez fatigué.
A côté, J’ai mes 3 compères (Eric, Thierry et Laurent) qui ont prévu de courir ensemble en jouant la carte de la prudence niveau allure pour aller au bout. C’est clairement plus sympa de courir ensemble que tout seul mais bon je pars seul et reste sur mes objectifs quitte à le regretter.
2,5 litres sur le dos 3 pâtes de fruits, montre déclenchée (c’est important pour la fin) top départ ! la fatigue est palpable mais les sensations sont bonnes malgré tout.
Boucle des 16 k terminée, ravito, un abricot sec englouti avec un verre d’eau gazeuse et boum c’est reparti. Je gère au cardio, 80% sur le plat et descente et 85% max en côte.
L’adrénaline a repris le dessus, excellentes sensations. Jusqu’à la fin je reprendrais du terrain sur les traileurs qui m’avaient dépassé lors de la 1ère boucle.
Au-delà du 29ème me voilà en direction d’Herbeville et je sens une fatigue générale se réinstaller… 31ème : ravito en vue avec mes 2 filles qui m’aperçoivent « allez papa », elles courent vers moi avec des grands sourires, embrassades et Cécile qui m’encourage. Séquence émotion qui m’a re-boosté pour la suite.
Un verre de coca, des bisous aux filles et c’est reparti « il n’y en a plus pour longtemps » pensais-je…c’était sans compter sur cette partie finale Herbeville – Bazemont – Flins où alternent côtes et descentes ultra « casse patte » ce qui a rendu cette fin de parcours plutôt éprouvante.
Sur le chemin je rejoins Sylvain me confiant être dans le dur, on s’échange des encouragements ça fait toujours plaisir et je file.
Quelques 10ène de mètres plus haut, j’ai pu compter sur les supportrices de l’ASM au niveau du hara de Bazemont : Valérie L, Caroline B et Sandrine accompagnée de Looni (tu me corriges Fabrice si je me plante dans l’orthographe du fiston) et Rose. Merci pour vos encouragements, ça m’a donné du peps ! au top les filles !
Enfin la ligne d’arrivée en vue, j’entends à nouveau des encouragements de l’ASM (Marianne, Olivier, Philippe, Anaïs…et j’en oublie) pour une dernière accélération et une fin en beauté ! voilà c’est fait, je suis fatigué mais je me sens bien, les genoux indemnes !
4h23 sur ma montre, contrat rempli, bonnes sensations et satisfait d’avoir tenu l’objectif malgré tout ; Maintenant je me sens prêt pour m’aligner à nouveau sur un marathon sans appréhension particulière pour mes articulations.
Gros Bravo à Titi et Laurent d’avoir géré, tenu et terminé suivant les bons conseils et compagnie d’Eric. Fabrice, super belle perf ! Ton frère a verrouillé au 30 mais a terminé au moral, bravo.
Bravo également à tous les autres d’avoir géré vos parcours respectifs, Le groupe des filles sur le 14 k, Sandra tu reviens en force c’est super, Marianne tu ne t’arrêtes plus de progresser, Valérie F, Khelou, Laurence : belle perf !…Sylvain tu étais dans le dur mais tu n’as pas lâché…Anaïs tu as fait une entrée fracassante à l’ASM, bravo.

PS : le dimanche soir à la publication des résultats, je relis 3 fois le listing du 42 k et m’aperçois que mon nom n’y figure pas…NON !! Au moment où j’écris, j’ai contacté l’orga qui procède à des vérifs car visiblement on est au moins 3 dans le même cas…Heureusement j’ai l’enregistrement de ma trace et mon temps que je finirai peut être par leur envoyer si besoin.

 

 

Résultats 14Km :

Anais Dufil : 01:12 (PODIUM 3 en catégorie SEF)
José Alexandre Pereira : 01:31
Kheloudja Bourgha-David : 01:39
Laurence Maes : 01:39
Marrianne Forey : 01:36
Sandra Garandel : 01:39
Philippe Guillaume : 01:50
Valérie Froissart : 01:36

Résultats 26Km :

Benoit Loreau : 03:14
Olivier Paulin : 02:54
Sylvain Roux : 03:14

Résultats 42Km :

Fabrice Norel : 03:50 (12éme, Classement 6 catégorie V1M)
Eric Lonchampt : 05:07
Jean-Noël Mercereau : 04:23
Laurent Leturger : 05:08
Thierry Crespin : 05:07
Thierry Norel : 03:58 (18éme, Classement 2 Cat V2M)

 

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7 commentaires sur “Trail des Fonds de Cayenne 2019

  • Nicolas SOJA

    Ouah! Déjà… un énorme merci pour vos récits, vos partages, vos ressentis, vos photos! Ca fait du bien de lire de belles choses.. Bon il y a eu de la souffrance (ça ne serait pas drôle sinon!).. mais Toutes et tous finisher! Chapeau!
    Un immense bravo aux 16 ASM et au frangin Norel d’Amiens!
    Que dire.. C’est quand même une course où il s’est passé 1000 et 1 choses.. Entre l’entraide, la solidarité, les dépassements de soi, la lutte contre la météo lourde, humide… Des supporters en or! Qui ont du faire tellement chaud au coeur, amis runners, famille etc.. La Joëllette.. Le comeback de Sandra..

    Après un début d’année complètement dingue de chez dingue, pour toutes et tous, sans exception, entre les championnes qui attachent dossard sur dossard, qui bouclent semi sur semi, qui deviennent marathoniennes.. les fou furieux qui font mara’ sur mara’.. Peu importe la distance, le combat contre soi est le même, soyez fier(e)s! Je me répète mais vous êtes impressionnants.. Le running plaisir donne des ailes!

    Les sourires sur les photos, ça n’a pas de prix!

    Fabrice, ton récit contient autant de chiffres que de lettres! Mouahahaha 😀 Tu es un Monstro! Chapeau au frérot aussi! Laurent même en souffrance a la gentillesse de nous faire un Checkpoint Live Race au 32e avec son port’ sur W’Apps, webmaster et reporter en or (merci pour l’article sur ce Cayenne!), Bravo Anaïs pour la très belle place! Tkt’ pas avec le club, tu vas tout déchirer cette année, et c’est plus que bien parti!
    Kheloudja, c’est du tout bon, et même une excellente reprise (tout comme Sandra!) Yeah yeah yeah!, gogogo pour le mara’, toi comme nos championnes, ne lâchez rien!! On est tous avec vous! Bravo José Alex’, la forme revient à pic, et cette année ça va envoyer, bravo les gars pour les 26km! 😮 Énorme course!
    Jean No’, tu me fais aussi rêver, comme tes fous furieux de marathoniens que ce soit sur bitume ou sur trail… Après une Diag78 de titan, voilà un énorme trail de plus à votre CV! Respect! Et quelle forme vous avez!! Vous enchaînez comme des machines!

    Bravo l’ASM !

  • mm
    Eric LONCHAMPT

    Que de beaux récits comme toujours, une mention spéciale à l’homme de fer titi, au mathématicien fabrice, à mon binôme de choc qui a couru au mental, à anaîs pour une première course dans notre club et aux autres coureurs et coureuses!
    A très vite pour de nouvelles aventures

  • mm
    Laurent Leturger Auteur de l’article

    Tout a été dit … (par Nico et Eric), le fond de Cayenne au final c’est jamais pareil côté course – forme du jour – météo…. mais une chose est sur, niveau ambiance c’est toujours aussi bien !
    Fabrice ton récit est scotchant.. en te voyant t’entraîner en Août le soir avec Sandrine qui te suivait en vélo (excusez du peu) avec une telle assiduité, j’avais repéré l’œil du tigre (une énorme niac).. tu tiens une grosse forme et tu t’es donné les moyens pour l’avoir….
    Evidemment, bravo à toute la Team ASM qui participait (Titi énorme, Jean-No as usual très costaud, Valérie P quel dévouement) et à nos supportrices de charme!!!! quel Club !
    Perso j’en ai vraiment bavé, mais vous savez ce qui ne m’a pas fait abandonner à Herbeville, c’est vous !!!!

  • mm
    Laurent MASSET

    Tellement de récit qu’il est difficile de commenter en faisant court. Un point commun cependant : l’implication totale de chacun dans la réalisation de son objectif, quel que soit son niveau. Bravo à toutes et à tous.