Ecotrail de Paris 2023 7


Voici les récits de course de nos héros sur l’Ecotrail de Paris qui s’est déroulé le 18 Mars 2023.

Récit d’Eric :

Après mon écotrail 80 km l’année dernière, je voulais me remettre sur la distance en 45 km pour apprécier la fin du parcours qui m’avait sembler interminable jusqu’à cette célèbre tour. J’espérais ne pas être seul sur le parcours alors heureusement patrice est de la partie ! Et je décide de l’accompagner en mode dégradé au vue de ce qui m’attends et cette série de marathons… Ce sera ma dernière sortie longue et en traileur. Patrice me prend au passage et direction la gare de Saint Cyr l’école pour le parking et on prends la navette direction le parc du chateau. Nous avons de la chance, il fait doux et le soleil est au rendez-nous et comme j’ai plusieurs couverture de survie et comme nous sommes en avance : bronzage et papotage pendant une heure avec patrice ! J’ai bien chargé mon sac pour ne pas partir trop vite : une paire de running pour la fin de parcours, 2,5 litre d’eau et quelques denrées alimentaire pour tenter d’être le plus possible en autonomie. Top depart : je dis à patrice de gérer son  allure et je trouve qu’il part bien vite  mais il semble en forme et lui donne à chaque km, son allure moyenne soit 5.20 à 5.30 et il tient cette allure jusqu’au semi environs ! Je regrette de mettre alourdi autant car mes muscles de cuisses subissent mais j’arrive à gérer cette gêne… Nous arrivons au ravito du 25 au ème et au diable mon autosuffisance : les figues saucissons fromages sont trop tentant ! Je trouve que patrice mange peu et nous repartons, patrice semble en forme mais sa chute au 24 ème semble avoir laissé des traces sur et pendant 10 km, nous alternons marche/course jusqu’au ravito du 35eme km à Saint cloud je remange avec plaisir sans ouvrir mon sac… et je cherche patrice qui est dans le dur et que je retrouve après quelques minutes assis dans un coin : je lui dit de ne pas rester trop assis sinon ce sera encore plus compliqué de repartir ! Des qu’il est prêt, nous repartons après avoir quitter mes chaussures de trails pour mes running et c’est la première fois que j’ouvre ma valise ! Je trouve un réel confort aux pied en running et de repartir à petite allure  pour que patrice me suive. Je me souviens l’année dernière avoir alterné marche/course et je veux me faire un point d’honneur de ne pas le refaire alors j’abandonne patrice qui semble vouloir marcher et alterner marche/course . Ces dix derniers km sont quand même plus sympathique de jour et je retrouve même de l’énergie ! Et me voilà arrivé, je ne monte pas les marches cette fois-ci mais je reviendrais dans quelques années et je pense à patrice qui va termine 15 mn plus tard et surtout à mes deux collègues de tour qui ont encore de la distance à parcourir avant de verser quelques larmes en gravitant notre Tour Eiffel ! Bravo à tous ceux qui ce sont inscrits à l’écotrail cette année.

Asment vôtre Eric LONCHAMPT 

Récit de Marianne :

Ce trail rentre dans la préparation du 56km du Morbihan. J’essaie de faire des sorties plus longues et des cotes pour mieux me préparer qu’à l’hivernale.

Dans la semaine qui précède, nous nous organisons pour qu’un de nos hommes nous emmène et qu’un autre vienne nous chercher.

C’est Guillaume qui nous emmène et Jean-Philippe, le mari de Christine, qui viendra nous chercher… et puis Olivier décide aussi d’être à l’arrivée et Guillaume fait de même.

Nous nous donnons rendez-vous chez Christine à 9h pour être vers 10h à Meudon. Caroline a préparé plusieurs sacs, un sac avant course, un sac pour la course et un sac après course.

Une fois à Meudon, vous retrouvons Valérie, Alexandre et une amie de Valérie qui porte le même prénom. Elle nous avait accompagné sur le marathon de Paris en octobre 2021.

Il y a du vent, il ne fait pas chaud. Nous nous approchons de la zone de départ. Nous partons dans la vague numéro 3, la vague molle selon l’animateur…

Nous contournons l’observatoire et ça monte déjà mais pas très longtemps. Mon mollet gauche tire mais je sais qu’il lui faut 5 km pour se faire oublier… j’ai trop serré mes chaussures et je dois faire un arrêt pour desserrer mes lacets. Christine en profite pour remettre ses chaussettes en place mais elle s’aperçoit un peu plus tard que la gêne sous le pied, ce sont des crampes.

On traverse une route à Chaville, je reconnais, la partie avec le dénivelé, on la connait car on a fait le 18km l’an dernier. Puis une deuxième rue et arrive la côte la plus raide… Christine nous dit de ne pas l’attendre, elle n’est pas sûre de finir. Encore une rue avec des automobilistes qui râlent et klaxonnent et de nouveau une longue côte… (l’an dernier c’est dans cette côte qu’un des premiers du 80 nous avait doublé). Je profite des côtes pour manger ma barre à la banane. On passe près de l’étang neuf et du vieil étang, c’est joli, je me dis que ça doit être sympa d’habiter par là mais je ne me souviens pas d’y être passée l’an dernier. Nous filons vers l’A13, la traversons pour découvrir le magnifique mémorial Lafayette en hommage aux américains de l’escadrille Lafayette, engagés lors de la première guerre mondiale. Nous repassons de l’autre côté de l’Autoroute et rejoignons le domaine de Saint cloud. J’attends le ravitaillement avec impatience, mais il se mérite, il est en haut d’une côte, je sors mon gobelet pliant et je le fais remplir de coca, il n’est pas très pétillant et c’est tant mieux, je demande un tuc et un quartier d’orange. Nous voilà reparties en descente, il se met à pleuvoir et le chemin glisse, je mange une pâte de fruit, j’ai besoin d’énergie. Ensuite commence la partie moins sympa le long de la seine avec ses détours et ses escaliers. Nous longeons d’abord l’ile Seguin. Je perds Séverine et Caroline de vue puis je cours au milieu de l’ile Saint Germain. Derrière mois quelqu’un court en tapant des pieds, ça me stresse, c’est une grande perche. Jusqu’à l‘arrivée, elle sera tantôt devant et tantôt derrière moi… Au km28, j’ai envie de vomir mais ça ne dure pas, heureusement. Je flippe de faire un malaise sans personne que je connais autour de moi. Je décompte les km restant, je descends sur l’iles aux Cygnes, cette partie est sympa et je sais que l’arrivée n’est plus loin et que Guillaume sera là. J’aperçois d’abord Olivier avec son manteau rouge, je les entends crier, encore quelques marches, j’accélère et je souris en passant l’arche car je suis heureuse de finir. Je retrouve Caro et Séverine, nous récupérons de la bière, du fromage et des tucs et cherchons la sortie pour attendre Christine qui finalement a continué après Saint Cloud. Quel mental, elle souffrait déjà au 9ième km.

Merci à Guillaume de nous avoir emmené et de m’avoir attendue à l’arrivée et merci à JP de nous avoir ramené.

Récit de Caro :

C’est juste après l’Ecotrail 18km en 2022, que nous est venu l’envie (Marianne, Christine, Val L. et moi) de nous lancer sur la version 30km. A l’époque, ça m’a paru comme un challenge hors de portée, mais mois après mois, sortie longue après sortie longue … c’est devenu finalement plus envisageable. Après l’Hivernale (24km) qui s’était bien passée fin janvier, j’étais prête… pas extrêmement confiante mais en théorie prête.

Pour cette édition, nous avons été bien entourées par nos hommes qui ne prenaient pas le départ. RDV 9h à Maule, Guillaume nous emmène (Christine, Marianne, Sévérine et moi) et nous lâche à l’Observatoire de Meudon où nous retrouvons Valérie & Alexandre. Gros dilemme : quelles chaussures ? Veste de pluie ou pas ? Les avis sont partagés. Finalement je pars en route et je laisse la veste de pluie, mais opte pour une casquette et une tenue longue.

Contrairement à l’année dernière où nous avions largement sous-estimé la difficulté du parcours, cette année nous savons à quoi nous attendre. Le parcours est globalement le même sur les 20 premiers km, et termine par 12 km sur les quais pour rejoindre la Tour Eiffel.

Dès le départ nous partons moins vite que l’année dernière. Je décide de me laisser porter et de suivre les filles qui ont plus d’expérience que moi. Je regrette les chaussures de trail sur quelques portions bien boueuses mais globalement les routes sont le bon choix. Je dois juste faire très attention dans certaines descentes. Ça glisse et ce n’est pas le jour de faire Laura Ingalls (Marie c’est Marianne J ) !! On marche dans les montées en relançant dès que possible … et on fait aussi bien attention dans les descentes. On croise pas mal de blessés, des chutes en descente, des personnes victimes de crampe aussi.

Vers le 9ème km, Christine nous dit de partir devant. A ce moment-là, elle nous parle de s’arrêter. C’est donc à contre-cœur que nous la laissons et restons toutes les 3 avec Séverine et Marianne.

Tout s’enchaîne plutôt confortablement. Nous arrivons au ravito du 20 et c’est le premier (oui, on nous a sucré le ravito du 8ème km cette année !!). Ça ressemble à une arrivée : il y a des tentes, à boire, à manger, des toilettes, des tables de massage … bref tout pour s’arrêter et ne jamais repartir. Nous y passons …un certain temps (je n’ai pas compté mais je dirais au moins 4’) mais après quelques rasades de coca et de la grignote, il est temps de repartir. Globalement, on a fait le plus dur mais il nous reste quand même 12km. Et en plus j’ai froid !!

On repart donc … et là c’est la saucée ! On pensait passer entre les gouttes mais non. On se demande un moment si on ressort les vestes ou pas mais on se dit que ça ne va pas durer alors on continue comme ça. Arrivée sur les quais, je me rappelle à quel point je n’aime pas courir en ville. Paris a beau être une belle ville, je trouve ça moche. Ça pue, y’a trop de monde … bref ce n’est pas mon truc. A un moment, nous devons même slalomer entre des camions, y’en un qui me recule dessus. Bref j’ai failli mourir sur l’Ecotrail, écrasée par un camion de nettoyage.

Et les organisateurs ont été assez vicelards : on passe notre temps à monter et à descendre des escaliers. On a globalement un peu accéléré l’allure mais je sens mes jambes un peu mollassonnes dans les descentes. Séverine et moi sommes devant, Marianne très légèrement derrière. On finit par voir la Tour Eiffel mais j’essaye de ne pas la regarder. Avec Séverine on se dit que 1 – on en a plein les pattes 2 – on a les pieds qui chauffent … mais je me sens globalement bien.

A 200m de l’arrivée, je vois Olivier qui est venu nous attendre, puis Guillaume et JP. Un dernier escalier avant le pont de Iéna. C’est le dernier, je vais le courir celui-là … mais mes jambes calent au milieu. En réalité, je ne vois pas l’arche de l’arrivée mais dès qu’on est en haut, l’arche nous attend à 100m à peine. Beau finish avec Séverine… trop contente d’avoir fini ! 2’ plus tard, nous sommes rejointes par Marianne. Christine, qui s’est accroché jusqu’au bout, arrivera un peu plus tard.

Et voilà, un nouveau record de distance et dans de bonnes conditions ! Un grand merci aux filles pour m’avoir accompagnée dans cette aventure. Et merci aux garçons de nous avons trimballées et encouragées.

Récit de Séverine :

C’est en lisant les récits des uns et des autres qu’on décide de se lancer des nouveaux défis et des objectifs…

L’Ecotrail de Paris :  jamais pensé avant que les runners de l’ASM le fassent l’année dernière… du coup, je décide de m’inscrire avec Marianne, Christine et Valérie L sur le 30km ; Caroline relève le défi de la distance et se joint à nous.

Comme d’habitude, ma cheville capricieuse m’empêche de me préparer comme je voudrai, mais le jour J, je suis prête et motivée.

On se donne comme challenge de faire 1 minute de moins que Guillaume et Edwin l’année dernière soit 3h33…

Organisation au top, comme d’habitude pour le covoiturage (merci encore à Guillaume, Olivier et fifi) et nous voilà sur la ligne de départ : Christine, Caroline, Marianne, Valérie (Alexandre) et moi. Ambiance très sympa … le départ est donné, c’est parti.

Nous restons ensemble… Valérie part devant avec Alexandre… nous ne sommes pas sur le même rythme et ils n’ont pas le même objectif.

Le début de parcours est simple et plat. On avance bien. Je suis les conseils car les filles ont fait le 18km l’année dernière et des parties sont communes (entre autres certaines montées).

Premières côtes où nous décidons de marcher… Christine a du mal… on décide de continuer sans elle vers le 10ème Km.

Parcours très agréable … ça monte et descend, cela ne change pas des sorties du dimanche.

Je fais super attention à ma cheville.

Le ravito est au 21eme…bonne grimpette pour y accéder, faut le mériter ! La pluie s’invite à ce moment-là.

Et là, on rentre dans la ville avec des montées et descentes d’escaliers qui s’enchainent… moins drôle.

Nous arrivons sur le quai à Issy les Moulineaux… et le parcours devient beaucoup moins sympathique, certes plat mais j’ai pas aimé…

On avance avec Caroline devant, Marianne est pas loin derrière. J’ai envie d’accélérer un peu, mais je ne connais pas la fin de parcours, je me méfie.

On s’approche de l’arrivée selon ma montre… on a dépassé les 3h33 mais il faut terminer en moins de 4h00 maintenant.

L’arche d’arrivée en vue … sur un pont avec des marches (beurg… j’en ai assez des marches) ; on retrouve Olivier, Guillaume et fifi qui nous encouragent.

Encore un petit effort, on arrive sur le pont avec Caroline, on se donne la main pour passer la ligne d’arrivée… ça y est, terminé.

Premier défi de l’année….. maintenant préparation pour le 2ème fin juin.

Récit de Thierry M :

Tout commença un sombre jour du mois d’aout 2022 où lors d’une promenade parisienne nous sommes montés avec mes filles sur cette belle et grande dame de fer.

En arrivant au 1er étage et en prenant une petite photo souvenir une merveilleuse idée est apparue. Pourquoi ne pas s’inscrire au 80km de l’Eco Trail de Paris…

A peine rentré, une connexion internet et 10min plus tard, l’aventure est lancée, l’inscription est faite.

C’est parti, début septembre rentrée sportive avec le club mais aussi avec celui qui me suit, me coach me drive mais aussi celui qui me donne est me fait prendre conscience qu’il est important de savoir s’écouter (juste un petit peu pas trop non plus…) mais qui me pousse à être tous les jours un peu meilleur que la veille.

Validation des objectifs 2023, reprise des séances d’entrainements.

Début décembre, allez c’est parti pour 16 semaines de prépa. Plan d’entrainement en poche je déroule tranquillement alternant les séances de renforcement musculaire et les séances de courses à pied, avec pour certains jours le matin et le soir et des fameux week-end chocs (au début je les appréhende pour au final les aimer…). 

Les semaines passent et ne se ressemblent pas. Je me permets même de rajouter un marathon fin janvier avec l’association des PRA.

Les jours, les semaines défilent. Plus l’échéance approche plus le mélange de la peur et de l’envie d’être sur la ligne de départ se fait ressentir. Je répète souvent cette petite phrase de “j’ai hâte mais j’ai peur”.

J moins 7j une des phases que j’appréhende le plus. La récupération de la fin de préparation avec une diminution plus d’importante de la charge de travail. Au final elle passe plutôt bien. Je recharge mes batteries je dors comme un bébé.

J moins 2 débuts de préparation des affaires tel un rituel afin de ne pas oublier quelques choses. Tout est en place j’attendrai le jour J pour tout mettre dans le sac.

Jour J. H moins 3 allez il est temps de ranger et d’ordonner le sac de course. Tout est OK c’est parti. Mme m’emmène jusqu’au départ. Nous passons chercher Julien chez lui et c’est parti direction la base de loisir de Saint Quentin.

Petit coup gros coup de flip lorsque nous nous dirigeons vers la ligne je m’aperçois que je n’ai pas mon dossard…Vite Allo Mme fait demi-tour… Dossard enfin récupéré le palpitant peut redescendre.

Je rejoins une amie qui court également et nous sommes à notre tour rejoins par Julien. Ça y est nous y sommes, il ne reste plus que quelques minutes avant le départ. Le 1er SAS entre, ils ferment les barrières, coup de pistolet… Le prochain c’est pour nous…

Nous nous souhaitons bonne course, de la vivre au mieux et pour chacun de nous.

Je me répète cette phrase dans ma tête que Éric, Laurent Gautier me répète avant chaque course “NE PART PAS TROP VITE, PART A TON ALLURE, NE SUIS PAS LES AUTRES…”

Coup de pistolet…Nous y sommes, il fait plutôt beau l’ambiance est super sympa.

Les 1ers Km passent sans encombre je suis bien je ne regarde pas la montre, les sensations sont bonnes je reste comme je suis.

Au 15ème Km coup de téléphone. Un ami des PRA me dit qu’il vient me rejoindre avant le 1er ravitaillement. Je le vois me rejoindre au 20eme. Je suis content nous discutons échangeons, il m’accompagne jusqu’au 1er ravito. Nous discutons un petit 10min et il repart pour rejoindre notre amie.

Je repars tranquillement et je continue mon petit bout de chemin. Quelle surprise pour moi, en sortant du château de BUC j’aperçois un ami en vélo. Il m’a fait une très bonne surprise. Je discute 2 min et ça repart… mais en fait ce que je ne savais pas c’est qu’il me retrouvera à de nombreuses reprises tout le long du parcours. Cela est top et cela motive à fond.

Début du 30ème, c’est très bizarre j’ai une sensation que je connais mais généralement plus autour du 40ème. Début de petites douleurs à type de crampes… Aie ce n’est pas normal du tout. Il va falloir remédier à cela.

Augmentation de l’hydratation avec un soluté

Réduire un peu l’allure…Ha oui il le faut, je suis un grand malade et malgré d’être prévenu je n’ai pas respecté la règle N°1 PARTIR DOUCEMENT A SON ALLURE et non à mon allure marathon. 3-4 km plus tard les crampes disparaissent. Un gros OUF de soulagement.

Mais bon un petit coup de massue quand même. Allez ce n’est pas grave il faut continuer.

J’approche tranquillement du 46. 2eme ravito. Je l’attendais. Ma suiveuse dans mes folles aventures, une très bonne amie qui en plus est mon ostéopathe, je sais qu’elle est là tant sur le psychologique que sur le physique. Une bonne pause s’impose, massage des quadri des mollets et échanges sur la suite du déroulement. Elle sera par la suite là à chaque ravitaillement. Echanges amicaux aussi avec les autres concurrents qui sont “jaloux” de me voir me faire chouchouter.

Ça repart… c’est sur cela n’est pas facile, mais purée qu’est-ce que l’on est bien. Là dans la nature aux portes de Paris à courir et découvrir des endroits que je ne connaissais pas.

Passage magnifique dans une forêt, nous longeons un mur sur environs 3km j’entends des gens qui encouragent de l’autre coté au fond de moi je me dis “non ce n’est pas possible on ne fait pas l’allez retour juste le long du mur…” Et bien si, arrivé au milieu de la forêt demi-tour, il n’y a plus de mur… c’est affreux on rebrousse chemin et qu’il est long en plus…

Allez j’approche du 58eme. A nouveau ravitaillement massages discussion motivation 30 min de pause et je repars. En repartant Caro me dit “allez champion il ne reste plus qu’un petit semi à faire tu es au bout….

61eme. Des douleurs au niveau des ligaments derrières le genou droit. Ça pique surtout en descente du coup je fais attention mais je continue déterminé à le finir.

Un petit coup de téléphone de Manu un pote des PRA me remonte le moral. Reboosté c’est réparti. Il ne reste plus que 9 km avant le dernier ravitaillement.

Merci aux bénévoles qui nous motivent et nous indiquent les distances avant les ravitaillements…. Enfin, avec un autre participant nous nous sommes demandé sur quel système métrique ils étaient car 400m pour eux correspondait a un peu plus de 1km….Mais ca y est le 70eme est en vue…..

J’arrive enfin devant les tentes. Ma caro est là elle est dispo et prête à me masser me remettre un peu de punch pour la fin. Mais le froid et la fatigue commence à être elles aussi présentent. Je décide de ne m’arrêter juste que pour manger un peu et repartir. Je retrouve Julien qui est bien frais prêt à repartir. Nous discutons un peu, Benjamin est en cours de nous rejoindre. Nous repartons ensemble. 1km plus loin Benjamin nous rejoins mais les jambes dans la descente sont douloureuses et je les laisse me distancer.

Sorti du parc, début du bitume. Ils sont là les 3 à m’attendre. Caro en vélo, Gautier et Oriane en tenue de runner. Ils vont me motiver et me « porter » sur les 10 derniers km.

Ils sont durs très durs , j’alterne marche et trottinage tout les 500m…. Les 10km les plus longs de ma petite vie de coureur.

Heureusement ils sont là à me remonter le moral discuter échanger, me faire rire, penser à autre chose, penser à l’objectif suivant….

Nous prendrons même le temps de nous poser pour immortaliser certains moments.

Heureusement ils sont là car sinon j’en aurais encore plus bavé.

Ca y est cette Dame de Fer et en vue les dernières marches avant d’arriver sur le parvis. Les spectateurs sont là. Les encouragements font chaud au cœur…. Petit tour des piliers nous entrons enfin dans ce monument. Gautier et Oriane ne peuvent monter en même temps. Nos chemins se séparent là. Je commence à gravir les marches. Les émotions commencent a arriver. La joie la fierté le bonheur en quelques secondes les douleurs ne sont plus là.  Je monte les marches 1 à 1 pour terminer ce 1er étage en moins de 10min. Un petit tour de cette dame plus tard je vois enfin la ligne avec ma Caro qui m’a fait la très belle surprise de m’attendre au bout de ce défis un peu fou.

Je passe la ligne lui saute dans les bras et les larmes de bonheur sortent encore un peu plus. Elle est là présente depuis le début de mes aventures de dépassements de soi en tant qu’amie mais aussi préparatrice enfin plutôt réparatrice physique….

Quelques photos plus tard nous redescendons rejoindre mes suiveurs, mes motivateurs….

Echanges partage discussion débrif à chaud…

Nous profitons même de ce moment pour manger une bonne crêpe banane Nutella car nous étions juste devant la crêperie et que cela me donnait trop envie.

Je tiens par ce récit une nouvelle fois remercier ma Caro pour me suivre, me préparer m’encourager partout en France dans les défis toujours un peu plus grand.

Gautier pour le travail que l’on fait ensemble depuis un peu plus de un an ensemble. Certes je bosse plus que toi 😉🙃 mais sans tes conseils tes plans d’entraînements mais surtout ta confiance je n’en serais pas là. Tu as su et tu sais encore me faire me dépasser un peu plus chaque jour, mais une chose et sur aussi c’est  que tu m’as appris à m’écouter, écouter mon corps…

Merci à Oriane pour la motiv des 10 dernier km et des encouragements stout le long de la prépa.

Merci à Eric, Laurent, Mr le Président pour les conseils tout au long des entraînements.

Je le dis quasi à chaque récit mais nous avons la chance d’avoir une assoc dynamique avec de très bon coureurs qui sont de très bons conseils aussi.

Une beau petit proverbe que j’affectionne particulièrement

«Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » je le remarque à chaque course.

Merci a toutes et tous. Et surtout Viva l’ASM.

Et a bientôt pour nouvelles aventures…….

Résultats :

Julien Vantomme : 10:50:54 (80Km)

Thierry Maître : 11:02:56 (80km)

Eric Lonchampt : 05:38:17 (45km)

Patric Berthémémi: 06:01:13 (45km)

Caroline Gillier-Paulin : 03:54:10 (30km)

Christine Laroche : 04:30:59 (30km)

Marianne Forey : 03:56:46 (30km)

Séverine Varet : 03:54:09 (30km)

Valérie Lemanceau : 03:23:27 (30km)

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