Marathon des Grands Crus de Dijon 2023 2

Voici le récit de course d’Eric sur le marathon de Dijon qui s’est tenu le dimanche 8 Octobre 2023.

Récit d’Eric: Opus 47 :

Marathon des grands crus : DIJON ou comment être pas loin de DI(S)JONCTER  à la Edwin .. 

Vous pensez peut-être que je suis expert en marathon et bien non…je pars, pour cette deuxième fois de suite, tout seul sans ma femme et mes comparses habituels  pour DIJON et son marathon des grands crus !

Je pars le samedi matin pour arriver sur midi dans cette ville pour me diriger pour récupérer mon dossard mais le salon n’ouvre qu’à 14h alors comme tripadvisor est mon ami, je trouve un petit restaurant auréolé d’une étoile ( nommé ORIGINE)  qui me prend sans réservation! Un repas exceptionnel pour un gastronomique mélangeant la cuisine française et japonaise.

Je récupère mon dossard et ma chambre où je fais une belle sieste après ce repas historique… je décide même de ne pas manger le soir ! Je me lève vers 7 h pour me préparer et me garer proche de la ligne de départ. Je suis un des rares déguisés mais je voulais faire honneur à notre association et à ceux qui m’ont offert ce déguisement pour mon 49ème anniversaire, l’année dernière !

Je trouve qu’il fait déjà chaud et encore plus sous le costume, comme cela est difficile d’accès, je décide de ne pas emmener ma gourde et je fais une confiance aveugle dans les ravitos !  Le départ est donné à 8 h30 pétante, nous sommes environs 500 marathoniens et je décide de partir juste devant le meneur d’allure 3h45, un petit tour dans la ville pour ensuite sortir vers la vigne et les grands crus de Gevrey-Chambertin entre autres ; le parcours est plutôt vallonné et les ravitos sont corrects en nourriture mais par contre pas de bouteilles que des verres d’eau de petites capacités et je regrette déjà ma gourde ! Le premier semi passe sans l’ombre d’un problème mais je commence à avoir bien chaud ! Je fini ce semi en 1h37 en hommage à celui que je dois tenir dans ces temps la semaine prochaine sur le marathon de Seine et Eure ! Et ensuite demi tour pour le même parcours de retour que je trouve encore plus vallonné mais on croise les suivants et je reconnais quelques CLM et leurs costumes de coccinelles … j’encourage les plus mal en points mais j’ai de plus en plus chaud et je sens bien que ma gourde me manque ! C’est la seule fois que je ne ballade pas ma gourde sur un marathon en la gardant pleine et bien sur c’est là où j’en ai besoiiiiinnnnn et je le regrette amèrement !

Je subis et les ravitos ont lieu que tous les 5 km j’avais décidé de faire ce deuxième semi en allure fondamentale et je suis bien en dessous pour ne pas prendre de risque et je pense à Edwin à Saumur ! Je reste calme et j’alterne marche course à partir du 35ième km … un calvaire : le ravito n’est qu’au 37ième et ensuite rien avant l’arrivée : incroyable : je plains les suivants si moi je souffre alors les suivants et en effet je vois quelques ambulances !

Je termine ce marathon comme je peux en ayant très soif et vous savez quoi : on fait la queue pour un verre d’eau !!! A tel point que je pars pour reprendre la voiture pour retourner chez moi ! Mais au bout de 15 mn de route, je ne suis pas bien … je m’arrête sur une aire d’autoroute, je pense que je suis déshydraté et je le suis : 2 Redbulls, une Sanpellegrino de 1L et un coca zéro et enfin une sieste de 30 mn et j’ai retrouvé ma forme !

Si je résume ce 47 ème :

• Erreur 1 : Ne pas choisir un marathon trop loin de chez soi surtout si on est seul et pas accompagné !
• Erreur 2 : ne pas vouloir faire honneur à ses potes en se déguisant en DEAD POOL quand il fait chaud comme ce dimanche !
• Erreur 3 : se dire que cela fait 46 marathons que tu te trimbales une flasque de 500ml que tu ne bois jamais et ne pas la prendre parce que cela te gêne avec ton costume !

ASMent vôtre ! Vivement le prochain … 

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