Odysséa 2023 3

Voici le récit de course de Nat sur l’Odysséa 2023 de Paris qui s’est tenu le dimanche 1 Octobre 2023.

Récit de Nathalie :

Pourquoi ne pas démarrer ma saison par une course comme Odyssea ?

Elle a un goût tout particulier. Je me remets depuis 1 mois à la course à pied et ce, grâce à quelques athlètes de l’agence, je me décide à franchir le pas : cette année je cours pour de vrai !

Je me réinscris au Club mais pas pour faire de la figuration 1 fois l’an ou soutenir les troupes.

J’ai de nouveau envie.

Motivée, je me rachète une paire, puis 2 paires de baskets.

La reprise en vacances se fait à merveille, le plaisir de courir revient…

Les encouragements « Strava » à chaque foulée lors de mes sorties me galvanisent, c’est bon je m’inscris à Odyssea. Ce sera cette année ou rien !

Dimanche 2 octobre, levée 6h12 du matin, peur de ne pas à être à l’heure et j’aurai assez de temps pour me perdre.

Mon rdv « équipe Agence » est à 8h45, normalement ça devrait le faire.

Mon sac est préparé depuis la veille, je suis sereine, quoi que … faut pas oublier de prendre ma boule de riz sans quoi je ne peux courir.

Arrivée sur le lieu-dit à Vincennes à 7h20 (ouf pour une désorientée, je ne me suis pars perdue), je me gare et commence mon petit-déj frugal : ma fameuse boule de riz et une bonne rasade d’eau au vinaigre de cidre. Ça y est je peux maintenant tout surmonter 😉

Je fais la connaissance de collègues que je ne « connais » qu’à distance. On se jauge en se demandant nos SAS de course. Pour moi ce sera moins d’1 heure, du moins on va essayer de s’y coller.

Je fais quelques exo d’échauffement, j’avoue que ce n’est pas ma tasse de thé, mais bon je m’y plie pour une fois… je me les rappelle des séances à l’ASM. Allez hop, c’est bon on y va !

Comme autrefois, je danse dans mon SAS, histoire de ne penser à rien et me relaxer.

Ça y est je m’élance et essaie de me frayer un chemin dans le flot de coureurs rosés. Pas top de trouver un rythme de course. Je piétine donc les 1ers mètres et me demande quand je pourrai enfin courir.

Je vois au loin une des meneuses d’allure « -55 mn », je ne la perdrai pas de vue. Ma foulée se fait plus fluide et mon souffle moins saccadé. Ma peur de ne pas tenir s’estompe au fur et à mesure que les km s’égrènent. C’est bon. Il ne reste que 4 km, je commence à rattraper la meneuse, je regarde ma montre et vois qu’en fait, je ne suis pas dans le rouge, je la « colle » et mon rythme m’est soutenable. Je me risque à la dépasser et hop c’est fait ! la 2^ème meneuse « -55 mn » est en vue … et si j’allais la taquiner ? … et hop rebelotte.

Il faut bien que je trouve aussi un attrait à ma course, sinon je m’ennuie. Aujourd’hui je suis la mangeuse de meneuses pour la bonne cause. A la ligne d’arrivée je savoure mon moment, j’ai bel et bien fait le 10 km en moins d’une heure ! … maintenant il est temps pour moi de penser à la suite. Prochain 10 km cette fois pour une autre belle cause : courir pour lutter contre le cancer de la prostate.

Résultats:

Nathalie Lerideaux : 00:52:47

Diaporama: