Voici les récits de course des marathon/Semi-marathon de Seine et Eure qui se sont tenus le dimanche 15 Octobre 2023.
Récit de Gilles:
Après plusieurs mois sans sport et une motivation en berne pour la course à pied, je m’inscrits au dernier moment sur ce semi-marathon de Seine-Eure, semi-marathon qui présente une caractéristique intéressante : il n’y a que 27m de dénivelé positif !
Préparation minimaliste. J’ai eu 2 mois pour me remettre au footing dont 1 mois plus spécifique en vue de cette course, sans avoir pu tester la distance et toujours avec un léger surpoids de 3kg.
Jour J, 5h30 le réveil sonne pour se préparer et, avec Nattes, rejoindre Séverine, Sandra et Sophie pour du covoiturage. Bon timing, nous sommes sur la ligne de départ 20 minutes avant le départ. La température est fraiche, mais supportable avec mon Damart 😉
Mon objectif est simple : Faire moins de 2h et passer la ligne heureux pour me donner envie d’en refaire d’autres. Un rythme en 5’30/km me semble donc atteignable.
Go ! On s’élance et je me cale immédiatement en 5’30/km sur le km1 … et en 5’14/km sur le km2 ! Mais je me sens bien, ce semi-marathon est vraiment roulant et le paysage est superbe. Alors je garde ce rythme en me disant d’en profiter pendant qu’il fait encore frais, ayant peur d’avoir trop chaud sur le 2éme partie de semi-marathon.
Musique sur les oreilles, les kilomètres défilent et je trouve des lièvres qui me motivent. Moi qui aime la route pour son coté roulant, je suis servi. Le parcours est quasiment toujours plat, et j’enroule sans me sentir dans l’effort, en me demandant, sans vraiment m’en inquiéter, si cela va tenir jusqu’au bout. Km15, je commence à avoir besoin d’un peu plus de motivation. Comme dirait Fabrice, je suis dans une sensation d’inconfort, mais le physique va bien. Alors je garde ce rythme.
Km18, je suis un peu plus dans l’effort mais j’hésite à accélérer pour les 3 derniers kilomètres mais je me retiens en me rappelant mon manque de préparation. Km20, je me sens d’accélérer un peu pour passer sous les 5’/km et franchir la ligne heureux avec un chrono en 1h52 (mon 2éme meilleur chrono sur la distance).
Vraiment un superbe semi-marathon, une organisation au top, des paysages superbes et de quoi battre ses records perso 😉 A faire !
De mon côté, objectifs atteints sur toute la ligne, et j’ai bien envie de poursuivre ma préparation et m’aligner sur un autre semi-marathon.
Récit de Marc R:
Alors un petit récit ?
Le marathon Seine et Eure m’attirait bien car le club y allait et après un Givry assez dur comme premier, j’espérais trouver Seine et Eure, réputé plat, moins difficile.
J’ai prévu de dormir dans mon fourgon dans le coin car se lever à 5 h… Et puis j’ai douche et toilettes. Je trouve un coin tranquille et je vais boire un verre chez des amis qui habitent dans le coin au bord de l’eure. Juste 1/2 verre !
Bon couché à 23h mais en gros je dors 3 h. L’endroit est calme mais je dois avoir la pression?
Je rejoins la navette en courant. Il fait frais voire froid et je crains pour le manque de sommeil, Qu’est-ce que je fais là ?
Ambiance sympa petit café bienvenu, Ok ça rassure
Je pars en espérant 3h30 en sachant que c’est prétentieux. Vivement que j’aie chaud et que le brouillard se lève.
Au bout de quelques 5km je vois le fanion des 3.30 je m’en rapproche sans trop forcer donc sur 2 ou 3 km et là c’est très sympa!
Je me sens porté et c’est une allure qui me convient 4’50 à 5’00. Je reste avec ce groupe pas mal de km avec Julien à ma gauche, qui a une foulée souple et plus économe que la mienne. Moi je doute de suivre jusqu’au bout mais je me sens très bien.
Au 21 eme le meneur dit : « c’est là que ça commence », l’a pas tort. Je commence à avoir du mal , je m’accroche jusque 28 environ puis …
Aie La pause pipi s’impose, je ne vais pas raccrocher le wagon. Adieu des trois heures trente le joli fanion
Même si je rime je reste en prose
Prosaïque de finir tout seul. Le fanion bleu disparaît devant
J’avais les bons gels Maurten Mais j’en ai pris 1/2, sur les 6 conseillés, impossible d’avaler.
Même l’eau je n’ai pas pu boire suffisamment. Allez j’essaie de suivre un peu ceux qui me doublent, Ben la foulée ne suit pas
Accepte la douleur au bassin qui empêche d’allonger
C’est la seule douleur alors on essaie d’oublier. Ok mais j’avance pas . J’avoue je regarde si je vois le fanion 3.45 derrière …pas encore. Alors je profite du paysage, Superbe étang de Poses
Je regarde autour et j’attend la fin. L’allure descend: 5’40 . La lutte est au niveau mental car le corps est dépassé , mais il continue Lève les pieds car ça commence à traîner
L’arrivée ! Une fausse arche pour t’encourager ? La deuxième c’est la bonne Julien , Gautier et Jean Noel me félicitent avec le sourire et ça fait du bien.
Après je ne peux rien avaler et me sens faible alors je m’éclipse en boitillant même si je regrette de ne pas profiter de la chouette ambiance.
Pas plus facile que Givry pour moi. Objectif optimiste. Mais même si j’étais parti moins vite j’aurais eu du mal à finir
Et j’aurais pas autant apprécié le 1er semi, vraiment top. 3h42 ça va.
Chouette organisation
Merci au Club
Récit de Florence:
J’ai choisi ce marathon par le nombre de participants du club. Donc partage de sortie longues en préparation +Covoiturage + Attente gaie tous ensemble au départ.
C’est bien cool de partager avec le club. Je pensais me faire chambrer pour mes adaptations textiles sur les vêtements du club, mais c’est passé : je n’ai pas été virée ! Mais Laurent n’est pas au courant : 🤫 chut!
J’ai fait honneur au club en posant devant les photographes et en supportant les supporteurs un peu endormi. Il devrait y avoir quelques vidéo de mon « Faites du bruit » sur les réseaux.
Sur la course, l’ASM s’est vite séparée, mais j’ai eu le plaisir de rencontrer le papa de Benoit qui nous a suivi en vélo. C’était sympa de pouvoir papoter. Après je les ai perdus mystérieusement…
Je me suis retrouvée avec Nathalie handicapée en goélette. C’était bonne ambiance alors j’ai fini par la pousser avec ses acolytes.
J’ai ensuite rencontré le meneur d’allure 4h que connaît Eric ( le monde est petit). On a pris rdv pour le beaujolais. Cette fois ci, ce sera moi la meneuse: échange de bons procédés.
De belles rencontres. Je passe sur le pauvre étudiant en chimie à qui j’ai fait expliquer tout son programme de chimie orga. Parler anglais en courant avec un polonais, c’est chaud.
Par rapport à la dernière course, le téléphone a tenu et j’avais une super playlist! Merci mon doudou.
Par rapport au prochain marathon dans 6 jours, j’ai encore le déguisement à travailler !
Sur le parcours, c’est long et plat : pas mon cœur de cible mais j’ai fait un RP. Ça c’est fait! Maintenant, je peux enchaîner les festifs et les longs trails indéniablement ce que je préfère !
Bisous
Florence
Récit d’Emilie:
On s’inscrit avec mon mari Laurent début mars car c’est un marathon que j’avais bien aimé l’année dernière (plat ce qui permet de faire un RP) et c’était un marathon que l’on devait faire ensemble mais Laurent s’était blessé en début de préparation. On avait donc une revanche à prendre. On décide donc de suivre le programme Decathlon en 3h40 (fait sur 16 semaines et plutôt pas mal). Et oui, l’année dernière, j’avais fait 3h44 donc je me dis que c’est jouable😁💪.
Le jour J, réveil à 5h du matin. Comme prévu, la nuit a été courte, difficile de trouver le sommeil entre l’excitation et le stress du marathon. Vers 6h, Julien et Florence arrivent chez nous et c’est parti pour le covoiturage jusqu’à Val de Reuil. Le trajet passe vite avec Florence😁, on a beaucoup discuté et ça c’était cool ! Arrivé à Val de Reuil, on se gare facilement et direction la navette qui nous emmènera au point de départ à Amfreville sur Iton. On retrouve l’équipe ASM à la pause-café, on discute tranquillement, l’ambiance est cool, le temps est frais mais idéal pour courir.
Là, je m’aperçois que mon Camel bag fuit 🙄 et ben ça c’est la loose, il va falloir que je m’arrête aux ravitos pour l’eau (petit coup de stress avant le départ mais pas grave, ça va le faire).
On part s’échauffer un peu avec Jean-Noël et Laurent L. Et c’est parti, chacun se met au point de départ en fonction du chrono que chacun veut faire. On se retrouve donc tous les 2, moi et Laurent avec notre objectif 3h40.
Je mets ma playlist spéciale « marathon » et hop le top départ est lancé : j’ai envie de pleurer de joie tellement il y a de l’émotion, ça y est on y est, on est sur la ligne de départ 🤗, je suis trop contente d’y être et de mettre en application ces 16 semaines de prépa !
Cette fois ci, on était placé assez proche de la ligne de départ donc on arrive à atteindre notre vitesse de croisière de 5’10 en théorie. On se retrouve derrière le meneur d’allure de 3h45 (qui comme l’année dernière part hyper vite mais bon, pas la meilleure solution à mon sens, je vous expliquerai plus tard 😉).
Puis, au bout de quelques km, on le dépasse et c’est parti, on enchaine tranquillement les kilomètres. Un gars nous rejoint et décide de rester avec nous car il veut faire le même chrono que nous. C’est plutôt cool d’être un trinôme, on se motive ensemble et ça c’est chouette. On discute même un peu en courant. Bref, l’allure est vraiment bien (voir un peu rapide donc on essaie de se modérer et de diminuer un peu histoire de ne pas se cramer).
Les ravitos se passent nickel : j’arrive à récupérer les bouteilles d’eau pour palier mon Camel bag percé 🤣 (sauf la première fois où je loupe la bouteille, du coup c’est Laurent qui a récupéré à ma place). Une petite motivation quand j’ouvre mon paquet de pastilles (je me dis quand je prends la première, vivement la dernière j’aurai fini mon marathon 😂).
Puis, vers le 19eme km, Laurent et le gars s’arrêtent pour la énième fois pour une pause pipi (les gars n’arrêtent pas de pisser en fait🤣) et là Laurent ne me rattrapera jamais (mais ça je ne le sais pas pour le moment). Le gars arrive à revenir à mon allure. Je lui demande si ça va et où est Laurent. Il me dit qu’il est juste derrière. Bon je me dis qu’il va peut-être revenir quand même.
Vers le 25ème km, j’ai perdu le gars, et toujours pas de Laurent alors que l’allure diminue vers 5’15. Bon, je me dis pas grave, je vais essayer de tenir cette allure toute seule(normalement en maintenant 5’15 et au vue de l’allure des autres km je devrais pas être loin du 3h40).
Or, là moralement ça devient compliqué. Je me sens épuisée, les pastilles ne m’apportent pas le punch prévu. Y a zéro supporters sur le parcours, que des grandes lignes qui ne se terminent pas. C’est l’enfer ! Dans ma tête, j’avais le p’tit diable😈 qui me disait « arrête de courir, ça ne sert à rien, t’es KO, arrête-toi !!! » Et le p’tit ange 🧚 qui me disait « non ne l’ écoute pas, continue, y a plus beaucoup de km !!! » Et ça pendant 17km 😱🤣 !!Mon cerveau débloque total, ma force mentale est mise à rude épreuve 🙄!
Vers le 30ème km, je regarde ma montre et je vois mon temps qui augmente de 0’10 en 0’10 tous les km pour atteindre 5’50😱🤣. Bon ben là, je me fais une raison : le RP c’est mort, objectif finir le marathon, peut-être pourquoi pas en 3h45, profiter des paysages normands sois ce beau soleil 😁.
J’essaie ma méthode en décomptant les km avec mes doigts pour bien visualiser comme j’avais fait l’année dernière. Bon ben cette année, c’était zéro comme méthode, j’ai arrêté au bout de 3km, il en restait encore 9km😂!
Après, il y a une dame qui a dû voir dans mon regard de la détresse 🤣, elle a commencé à courir avec moi en m’encourageant, en me disant que j’allais finir le marathon et que je garde en ligne de mire les coureurs juste devant. Ça, c’était vraiment chouette car comme j’étais seule, j’avais dû mal à me motiver. Ça m’a reboosté un peu et en plus, c’était cool car le meneur d’allure de 3h45 ne m’avait pas encore rattrapé 😁.
Bon, ben ça a été de courte durée, il m’a rattrapé vers le 39ème km : il était juste avec 2 coureurs 🤣🤣(c’est pour ça que je ne comprends pas trop sa technique de course, il est censé amener les gens à 3h45 et au final il est pratiquement tout seul😂). Je me dis que je peux essayer d’accrocher mais au final non, je reste sur mon objectif final de finir simplement le marathon en ne le perdant pas trop de vue.
Vers le 40ème km, je rêve de la ligne d’arrivée, du ravito (boissons, gâteaux,😍…). Comme prévu, plus d’eau dans le Camel bag. Pas grave, j’essaie de me faire plaisir avec ma dernière pastille… Bon pas plus que ça ! Pas grave, j’ai ma musique. Ah ba non, plus rien, mon téléphone bug. Bon ben je terminerai avec des encouragements des gens sur le bord de la route 😁 !
Ça y est, je vois l’arche de l’arrivée, je vois mon ravito qui se rapproche 🤗🤗, le chrono pas trop dégueulasse, je vois 3h46…
Banco, ligne d’arrivée passée 🥳🥳! J’ai ma médaille de finisher 😁. Je retrouve Julien et Jean Noël. Trop contente même si j’ai pas mon RP, je vais pouvoir me ravitailler avec ma médaille 😁🤣! Et bien le coca et les barres de céréales ont été un véritable kiffe!!!
Quelques minutes après, Florence arrive. Je suis trop contente pour elle. On se fait même une p’tite pause selfie😁.
Bon après, je déchante un peu car je vois le chrono qui tourne et toujours pas de Laurent. Je commence à m’inquiéter. Florence demande même au gars qui gère le chrono de vérifier où est Laurent. A priori il a bien passé le 35eme km donc il ne devrait pas tarder. Il arrivera au final après 4h24 de course. Soulagement de le voir passer la ligne d’arrivée.
Bref, contente d’avoir fini le marathon même s’il n’y a pas de RP. Le temps était vraiment bien pour courir. J’ai vraiment souffert au niveau mental, j’ai trouvé dur de gérer seule les grandes lignes droites et un sentiment d’épuisement à partir du 30eme km : je crois que j’ai vraiment besoin d’être coacher pendant le parcours 😂 et je crois que ça y est, j’ ai découvert le mur du 30eme km🤣 !
A bientôt pour un nouveau récit ( pas tout de suite, mes jambes et mes orteils ont morflé 😁)!
Récit de Marianne:
L’ultra marin était fini depuis quelques jours quand Guillaume me dit qu’il ferait bien le marathon Seine-Eure pour faire un RP. Je trouve qu’il récupère vite. Nous commençons la préparation le 10 juillet avec Décathlon Pacer (programme pour viser 4h30) et je demande à commencer tout doucement. Nos deux plans ne sont pas identiques. Nous avons choisi de faire 3 séances, le mardi, jeudi et samedi. Nous nous inscrivons le 29/07. Début aout, nous sommes à Lyon, il fait très chaud, les séances de fractionnés sont dures et il faut se lever plus tôt pour faire les séances longues. En septembre aussi, il y aura encore des jours chauds et des séances compliquées. A partir du 12 septembre, les entrainements avec Gautier reprennent, on fait des entrainements croisés, des côtes et le WE des sorties longues.
Le lundi 9 octobre, nous sommes dans la dernière ligne droite, je me tords légèrement la cheville en faisant des fentes lors du cours technique de marche nordique…oups
Le mardi et le jeudi je me contente d’un échauffement. A la maison, Julien qui n’est jamais malade a un gros rhume, il se mouche tout le temps. Samedi matin, je me lève avec une narine bouchée… un peu plus tard dans la journée je suis dans le même état que Julien avec le nez qui coule en permanence.
La jour du marathon est là, nous nous levons à 5h pour partir à 6h passons chercher Christine puis Thierry C. Nous prenons la ZOE, bilan carbone oblige. Nous nous garons à 7h15 et retrouvons Didier puis Laurent, Jean-No et Eric. Il fait froid. Un peu avant de monter dans la navette, nous faisons connaissance avec la meneuse d’allure de 4h30. Didier a déjà couru avec elle l’an dernier. A 7h35, nous sommes dans la navette en route vers le départ à Amfreville sur Iton. Après avoir échangé avec la meneuse de 4h30, nous décidons d’essayer de la suivre le plus longtemps possible. Apres une photo de groupe, nous nous avançons vers la ligne de départ.
C’est parti, ça part vite, dès le départ j’ai mal sur l’avant de la cheville, comme si mes chaussures n’avaient plus d’amorti, ça passera assez vite, au bout de 2km. Nous sommes un petit groupe du club : Thierry, Didier, Guillaume, Christine et moi. Un peu après le km8 je m’arrête dans un champ pour une pause pipi puis j’accélère pour rattraper les autres, il me faudra presque 1km pour les rejoindre mais je me sens bien, je ralentis un peu après le km10 car la meneuse s’est arrêté au ravito. Un peu avant le km15, Didier annonce qu’il décroche, puis je sens que c’est mon tour mon cardio est trop haut et je commence à avoir mal au ventre. Au km 20, Quentin (le fils de Guillaume qui était premier relai sur l’ekiden avec ses collègues) court quelques mètres avec moi. Je rumine, 2km plus tard je prends un Spasfon et je dis à Thierry que je pense abandonner au 25eme. Je suis dégoutée, ça fait 14 semaines que je me prépare. Thierry me dit que non, je ne vais pas abandonner, que je vais faire honneur à ma préparation. Le cachet a fait son effet, au 27eme, les douleurs aux intestins se sont calmées. Au km 30, Quentin est encore là et court encore quelques mètres avec moi. Mes jambes sont lourdes. Entre le km30 et le km35, je trouve le temps très long. Les 7 derniers passeront plus vite. Dernier virage et nous apercevons l’arche, il y a de la musique : staying alive, j’accélère, la musique me donne des ailes. Après la ligne Thierry me crie de m’arrêter J. Nos récupérons nos médailles, Gautier me félicite mais je trouve qu’il n’y a pas de quoi, 5h03, c’est mon plus mauvais temps. Nous retrouvons Christine et Guillaume, faisons une queue interminable pour deux bières puis rejoignons la voiture en faisant un énorme détour. Nous cherchons un endroit pour pique-niquer avant de rentrer à Maule. Le parc que nous avons traversé est payant, nous allons plus loin et nous posons près du barrage sur la seine.
De retour à Maule après une douche, une raclette, j’ai chaud, puis froid…le thermomètre indique 38.8 😱. Allez hop un Doliprane et au lit.
Récit de Nathalie :
Je n’ai su où donner de la tête tellement tout était beau ! Voilà comment je peux résumer le Semi de Seine et Eure 2023.
Super le mode covoiturage même si je n’entends rien à la conversation qui se tient. Je lis sur les lèvres et le fait qu’il fasse nuit et sombre dans l’habitacle ne m’aide pas. Pas grave je sens que l’osmose est bel et bien là – et le petit pincement au ventre aussi. Allez ! on ferme les yeux et on respire profondément, ça passera.
Je profite d’une halte à Orgeval, pour récupérer Sandra, pour manger ma fameuse boule de riz à l’extérieur histoire de ne pas en mettre partout dans la voiture de Séverine. On arrive vite sur le site de la course et ma peur commence à m’envahir un petit peu plus.
Voiture garée à Val de Rueil (je crois), on s’apprête tant bien que mal dans le froid.
Gilou feint de ne pas nous entendre, car nous les filles on parle un peu de la pause pipi et de mon stratagème vestimentaire pour la faire ni vu ni connu.
On ne prend pas la navette, le lieu du départ du Semi n’est qu’à 2 km max mais j’ai l’impression que c’est encore plus loin. On marche (beaucoup je trouve) et je suis transi par le froid. Ce moment est propice pour parler « objectifs ». Les filles souhaitent courir le Semi sur la base de 2h20, ça me va très bien avec ma patte folle et une reprise sur cette distance.
Ça y est nous y sommes et le départ est imminent. Je me bouge un peu pour me réchauffer mais bon, c’est peine perdue.
Gilles me prévient qu’il a décidé de courir plus vite que nous histoire de ne pas se faire mal en courant trop lentement. Il se glisse dans la foule de coureurs et je ne le reverrai plus avant l’arrivée.
Le départ ce fait piano piano, tout mon corps n’est qu’un poteau gelé et pourtant je ne suis pas frileuse ! j’ai mis mon Damart sous le maillot du Club et mon tour de cou à ma tête fait penser à « Sœur Nattes » sortie pour l’occasion en mini jupette.
Le moment n’est donc pas à la perf mais au ressenti d’anciennes sensations. Elles sont bonnes, je me sens à l’aise. La brume ne s’est pas totalement levée, tant mieux, le spectacle n’en est que plus beau !
On démarre par une légère descente, peut être le signe que le parcours est très roulant. Et il le sera quasi tout le temps. Donc lorsqu’il y a une petite montée (le petit pont), mon mollet le sent tout de suite. Je gère en courant en canard et en compensant sur l’autre jambe. Je tire la langue mais la contracture ne se fige pas. C’est bon, la montée du petit pont est très courte, je peux reprendre une foulée quasi normale et me remettre en mode contemplatif.
Je m’amuse à nous regarder toutes les quatre courir en ligne sur les 1er km telle une fronde verte et blanche qui avale au passage les autres coureurs. Nos foulées sont soutenues. C’est génial de pouvoir courir ensemble comme cela.
Je suis la seule à ne pas avoir de gourde, ni de quoi manger. Je me fie à tous les ravitos dont je prends qu’une seule bouteille d’eau qui me tiendra au moins 10 km et des morceaux copieux de bananes.
Quelle ivresse de voir défiler tous ces paysages. J’ai la tête qui tourne dans tous les sens. Désolée les filles pour chacune de mes exclamations : « Oh vous avez vu là ? » « Ohhhh on se serait cru en Suisse !», « non mais là, c’est trop beau, dommage que je n’ai pas mon portable pour faire une belle photo »… Merci Sandra d’avoir pu immortaliser ce moment 😉 C’est le premier Semi que je fais qui est si beau, si bucolique !. Non mais il était beau et impressionnant le taureau tout noir tout de même !
Il me semble que les 10 premiers km se font sans problèmes pour nous, et la première « halte » diminue un peu notre rythme, Sandra et Severine continuent un peu, de mon côté je rebrousse chemin pour attendre Sophie et l’aider à remonter les échappées.
Puis arrive la seconde « halte ». C’est au tour de Sandra de nous lâcher et Séverine l’attend.
Sophie ne peut changer de rythme sous peine de ne plus continuer, je la suis sur un kilomètre mais mes 33 cl d’eau ont fait leur œuvre. La 3ème halte s’impose à moi. Sophie continue à son rythme puis me voilà seule à devoir rattraper l’équipée. Mais cela n’est que de courte durée : Séverine nous fait la 4ème (et dernière) halte du Semi pas très loin d’un ravito. Sandra et moi en profitons pour parler un peu tout en trottinant pour l’attendre mais au bout de quelques minutes je décide de rebrousser chemin pour délester le ravito de 2 morceaux de bananes. Séverine réapparait et je l’attends pour qu’on puisse reformer notre bataillon… bon Sophie est loin mais on l’a en point de mire grâce à ses chaussettes rose fluo. Mètre par mètre, on réduit l’écart et je termine le dernier kilomètre aux cotés de Sophie. Trop contentes d’en avoir terminé, on fini toutes les deux en accélérant talonnée par Sandra et quelques secondes après par Séverine.
Je suis trop contente d’avoir pu faire ce Semi pour plusieurs raisons : Courir avec les filles du Club que je ne connais pas tant que cela. Prendre du plaisir tout le long. Savoir que je peux courir cette distance sans trop de difficultés et vouloir recommencer.
Récit de Jean-Noël:
Nous sommes samedi 14 octobre, après une semaine bien relaxe avec un petit tour mardi soir à l’entrainement pour faire du 5K à l’allure. Il ne reste plus grand-chose à faire à part diner et bien dormir.
Rétrospectivement, l’idée de m’inscrire à ce marathon a germé lors de la galette des rois ASM, puis plus sérieusement lors de l’AG ASMauloise de l’été dernier lorsque j’entendais Emilie et d’autres parler de prépa pour Seine et Eure : « c’est un super marathon, il est plat et sympa, propice au RP ». Il a par contre fallu que je m’y remette régulièrement car peu couru entre fin 2022 et début 2023 et surtout par à coup (en avril 2023 j’avais à peine 300 k au compteur): de juin à septembre, je n’ai pas suivi de programme particulier mais j’ai surtout tenté d’aller courir 3 à 4 fois par semaine même si certaines semaines se sont faites sans sorties ou avec 1 à 2 sorties.
Donc samedi 14 20h30, à table, superbe gratin de pâtes / comté / jambon dans l’assiette dont j’ai repris 2 fois. Pas de desserts, pas de gourmandises, j’ai ma réserve d’énergie. Maintenant il est question d’aller dormir car nous partons à 6h15 avec Eric et Laurent L.
Au bout d’une heure allongé et plutôt très nauséeux, je n‘ai pu contenir toute cette réserve d’énergie qui a terminé sa course dans l’antichambre de la lyonnaise des eaux. Je suis mal, l’idée de courir le lendemain ne me paraît plus d’actualité…je ne sais pas quoi faire. Est-ce une gastro ? une indigestion rapide (ce qui ne m’était jamais arrivé)…le covid ? J’hésite à contacter mes comparses pour leur signifier mon abandon. Allez, on attend demain pour voir mon état, au pire je ne cours pas et les accompagne uniquement…
5h00, bip bip, mal dormi, estomac lourd, je me force à prendre un petit dej light, je me sens fatigué, mais j’enfile tout de même mes affaires pour la course. 6h15, on démarre dans la joie et la bonne humeur avec l’estomac qui gargouille mais sans nausée.
Nous voilà au Val de Reuil en avance, le temps de se garer et se dégourdir les jambes et surtout de faire une pause technique pour diagnostiquer la situation ; ça a l’air d’aller. Direction la navette, dans le froid de la nuit puis arriver au départ du marathon, retrouvaille de l’ASM présente en force et dans la très bonne humeur. Un petit de morceau de 4 quarts avant de partir m’échauffer car je n’avais pas grand-chose dans le ventre au final. On s’échauffe avec Emilie, Laurent Legrain et Laurent Leturger, un petit km histoire de faire monter le cardio : tout va bien.
Ligne de départ, la pression monte, très interrogatif sur mon état réel, je suis déjà psychologiquement prêt à l’abandon même si difficile à « digérer » dans l’absolue. Top départ, grosse ambiance, les meneurs 3h15 et 3h30 partent comme des flèches ; ah oui, au fait mon objectif initial était de battre mon RP de 3h32 au marathon en faisant un sub 3h30. Julien me suit car il a sensiblement le même objectif ; je regarde ma montre au bout de 500 m, 190 pulses !! 1000 m 188 pulses, 1,5 km 190 pulses….et pourtant pas d’essoufflement, pas de difficultés particulières mais ça ne sent pas bon.
J’ai le drapeau 3h30 dans ma ligne de mire et je décide de le dépasser pour me donner une chance. Chose faite, et à partir du 2ème km, d’un seul coup les pulses repassent à 150…je n’ai pas d’explications mais à ce moment-là, je suis presque rassuré.
Julien n’est plus avec moi, il n’a pas dû vouloir me suivre par précaution. L’estomac reste fébrile mais ça va. Je sais que je n’ai pas beaucoup d’énergie en stock alors à chaque ravito et dès le 5ème km je me force à manger du pain d’épice et des bananes (ce que je ne fais jamais si tôt). Ça ne passe pas trop mal même si je sens l’estomac se contracter.
Je suis en régime de croisière, plutôt facile et honnêtement j’ai du mal à me dire que je pourrai terminer dans cet état, ça cache quelque chose. Et pourtant…entre temps, au 10eme k j’ai un copain de route qui s’est calé avec moi et pour qui c’était le 1er marathon ; il visait 3h30, c’était un local qui était applaudit à peu près partout où on passait ! Super sympa, il était frais et souvent accélérait sans trop s’en apercevoir mais finissait par m’attendre avec ce : « euh j’ai accéléré ou t’as ralenti ? » ! Petit à petit on a moins discuté, il est rentré dans le dur vers le 28ème mais s’est accroché au maxi.
Au 30ème, j’étais bien au niveau des jambes même si le cardio avait déjà dérivé au-dessus de 160 : surprise ! je vois Gautier sur le trottoir qui attendait Thierry M. (que je n’aurai jamais dû croiser puisque Titi était parti devant moi avec Eric départ à une allure trop soutenue pour moi) un petit signe d’encouragement de Gautier et très peu de temps après, je rejoins Eric qui avait ralenti sans titi. On échange quelques mots, tout va bien, de l’encouragement et je continue ma course avec mon collègue de fortune qui commence à décrocher.
Aux alentours du 34/35 je bascule assez rapidement dans le mal : mon estomac gargouille, ne supporte plus trop les ravitos…il reste encore 7k et j’ai besoin d’énergie : au ravito du 35, je décide de m’arrêter (ce que je n’avais pas fait jusqu’alors) et je prends le temps d’engloutir 3 verres de coca. Ça passe bien et sucre rapide garanti pour les prochaines foulées. A partir de là, je passe pour la première fois sous un rythme de 5’00 mais mon chrono m’indique que je suis encore très bien pour passer sous les 3h30, à condition de ne pas trop ralentir. Je puise dans mes ressources pour revenir sur un rythme plus rapide, c’est difficile, je suis dans le dur avec un ventre qui me gêne mais je sais que je tiens le chrono dans mes mains, alors je ne lâche rien.
Je rattrape des coureurs devant moi qui baissent en cadence, ça me booste et m’aide à me dépasser, je pousse jusqu’au bout et sur dernière ligne droite de l’arrivée, je trouve les ressources pour accélérer, ligne d’arrivée franchie le RP est là pour ma plus grande satisfaction !! je n’en reviens toujours pas que ça ait pu se faire de cette manière !
Belles retrouvailles ensuite avec les copains/ines ASM autours d’une mousse, super beau temps, c’était top ! et bravo à tous ceux qui se sont dépassés au semi et au marathon !
Devant l’ironie de ce RP, je dirai en conclusion que RIEN N’EST ECRIT !
Récit de Laurent L:
Il y a un an, au lendemain de mon RP sur Le marathon de Cergy, je suivais la Team ASM sur le marathon de Seine-Eure, réputé ultra-roulant. J’ai vu notamment Émilie réaliser son objectif de 3h45 et Thierry Maitre finir en 3h30 ! Je me suis dit wouah trop fort, en me promettant de tenter ma chance l’année suivante.
Nous voila donc en 2023, entre temps il y a eu Séville en Février 2023 avec un RP en 3h37… Dans ma vision de choses je visais sur Seine-Eure de passer sous cette barre et pourquoi pas titiller les 3h30.
Malgré 2 sorties longues fin Septembre, il faut bien avouer que je n’ai pas vraiment bossé le sujet, J’y vais au talent ? NAAAANNNN impossible sur Marathon on peut pas tricher. Et bien on verra ! En plus cette année j’innove, en plus de l’ASM, je me suis aussi inscris au club de Triathlon du Trinosaure, je me suis jeté à l’eau après 1 an de réflexion. Force est de constater que le rythme est assez dense et pas question de démarrer une activité en « séchant » les séances proposées (Vélo + natation). Même en pensant à un RP, l’idée de ne pas finir ce marathon comme je l’avais prévu fini par me convaincre d’y aller sans pression aucune, on ne peut pas jouer sur tous les tableaux à la fois !
Une semaine avant le Seine-Eure j’ai passé, avec quelques ASM, un week-end fabuleux dans le Jura, pour le trail des 7 monts (15km), ou le principal but de ce périple était plus de s’amuser, déguster les spécialités locales et prendre un grand bol d’air frais que d’aller faire une perf sur un trail. Petit indice tout de même sur ce trail que j’ai fait avec Jean No, ou plutôt que Jean No a fait en m’attendant, sur les 500 derniers mètres je suis à 4’30 et j’arrive pas à suivre Jean-No qui finit comme une fusée, preuve qu’il était bien en super forme !
Jour J, on covoiture avec Eric et Jean No, Jean No nous raconte sa soirée et nuit « Vomito », il le sent mal pour ce matin, mouais ! Moi serais pas sur un RP, c’est archi sur, et me connaissant, si je ne pars pas en pleine confiance et avec de la gnac, c’est perdu d’avance. On arrive à Val de Rueil, on prend le bus qui nous amène sur le départ !! c’est rigolo, genre une prépa pour New-York ! Il fait froid, vraiment froid !
Une réflexion d’avant course; n’allant pas assez vite pour certains et trop vite pour d’autres, je décide de suivre le meneur 3h45, on verra bien.
Top départ ! Au bout de 5km on est bien chaud ! je dirais qu’on est une bonne vingtaine de coureurs à suivre le meneur. Les kilos défilent, le paysage est très sympa, on court sur le bitume mais tout autour de nous c’est la campagne !
Les ravitos sont bien organisés, à partir du 15ième on commence a se faire doubler par les fusées de la cours Ekiden ! A chaque point de changement de relayeur de l’Ekiden, il y a beaucoup de monde et on est très très applaudi et encouragé par les relayeurs qui attendent leur tour. An niveau du semi, ça roule toujours, l’allure me semble très correcte à 5’15, même si parfois j’ai l’impression que le meneur est un peu au dessus. Entre 25 ou 28, je retrouve Laurent Legrain qui fait une pause technique, je suis surpris car il devait accompagner Emilie. Je lui conseille de s’accrocher au 3h45 pour finir, ça ne marchera pas… il avait l’air un peu cuit. J’attends impatiemment le 30ième pour voir, mais je sens que je perds en allure, et que je commence à bien fatiguer. 31 dur, 32 dur dur, 33 j’en ai ma claque ! Je ne dirais pas que j’ai pris le mur, mais en l’espace de 3 à 4 km je suis passé du stade « je gère » au stade « j’en peux plus »… remarquez c’est peut être ça aussi le mur ! En tout cas je fais pas mon fier ! le 3h45 à pris la poudre d’escampette, j’arrive au ravitos du 35, je mange et continue un peu à pied… j’en profite pour envoyer un message à ma chère et tendre A…, lui expliquant que j’étais cuit ! Elle me répond « Arrête si t’es trop fatigué et que t’es pas bien ! » … bah c’est pas tout à fait le message que j’espérais, mais c’est normal, les runneurs ont cette fâcheuse tendance à aimer se faire mal et ne jamais rien lâcher…. Alors que nos proches, souhaitent surtout qu’il ne nous arrive rien, et surtout pas finir dans l’ambulance, c’est tout à fait légitime (je te comprends ma belle) !
A partir du 38k , je me dis que plus question d’alterner marche / course, j’irais en full running jusqu’à la fin. En plus c’est génial, ça correspondant à l’arrivée sur la base nautique des 2 amants, là ou j’ai fais mon triathlon en Septembre dernier, que de merveilleux souvenirs. Encore 2 kilos, j’essaie de forcer l’allure, dernière ligne droite, l’arche est devant…. Allez j’accélère pour faire le beau et pas montrer que j’en ai pleins les …. Baskets !
Ouf ! finit, 3h52 je crois, suis plutôt satisfait, un « mauvais » chrono marathon mais quand même un sub 4++. Je retrouve Emilie à l’arrivée qui est inquiète et attends Laurent. Je lui explique que je l’ai vu mais à peine 3 mn !
Je me renseigne auprès des fusées qui sont arrivées avant moi, le RP de malade de Jean-No (j’en aurais presque pleuré pour lui), les RP de Julien et Marc incroyables, Emilie qui n’a pas pu battre son RP, mais qui confirme son niveau d’allure, et Thierry qui a eut un coup de grison, mais qui, je n’en doute pas, saura rebondir et faire de cette douloureuse expérience, une force !
Les retrouvailles avec de nombreux ASM sur une table autour d’une bière ont été un réel bonheur…. Et a y regarder de plus près c’est quand même le pied d’aller faire nos courses à la c.. en groupe, entre amis, car au final on a tous terminé et on peut être fier de nous.
PS : Petit coup de gueule contre le meneur 3h45, qui avait emmené une vingtaine de suiveurs et qui, lorsqu’Émilie s’est faite rattrapée et doublée par ce même meneur, ne comportait plus que 2 personnes. Je me disais bien aussi que le rythme était un peu trop soutenu….. c’est promis, je ne me mettrait plus jamais dans les pas d’un meneur !
Résultats:
MARATHON
Benoit Schneider : 04:56:51
Didier Lefort The Clown : 05:24:18
Emilie Legrain : 03:46:40
Eric Lonchamp : 03:33:46
Florence Brachet : 03:58:53
Jean-Noel Mercereau : 03:24:45
Julien Vantomme : 03:35:37
Guillaume Griffon : 04:40:55
Laurent Legrain : 04:24:58
Laurent Leturger : 03:52:56
Marianne Forey : 05:03:12
Marc Richer : 03:42:16
Marc-André Gonord : 05:01:24
Thierry Crepin : 05:03:14
Thierry Maitre : 03:39:35
SEMI-MARATHON
Gilles Lerideaux : 01:52:03
Nathalie Lerideaux : 02:07:18
Sandra Garandel : 02:07:58
Séverine Varet : 02:10:26
Sophie Mahe Esnault : 02:07:20
Encore une fois bravo pour ces beaux récits et expériences partagées ! Une belle journée, bien sportive et drôle (bière post marathon)
Bravo à tous pour vos courses ! et surtout merci pour ces récits plus intéressants les uns que les autres !
Ce marthon (et le semi) sont vraiment très jolis et méritent qu on les cours plus nombreux l année prochaine ! superbe journée, ambiance au top au départ et à l arrivée couronnée d une bonne moussinette de récup ! très belle expérience dont je ressors ravi !
Bravo à tous pour vos récits et à ceux qui ont fait un RP, C’est à la fois rassurant et inquiétant de voir que quelque soit l’allure, on rencontre tous les même de problèmes, douleurs et pensées.
Que des récits différents avec des résultats attendus ou non. Mais une seule vérité à la fin : rien n’est écrit sur marathon. Mais vous avez tous respecté la distance en le finissant.
N.B. : @florence : t’es virée