Marathon pour tous de Paris 2024 1


Voici le récit de course de Marianne sur le marathon pour tous de Paris 2024 qui s’est tenu le dimanche 10 Aout 2024.

Récit de Marianne :

Pour les Jeux Olympiques 2024, il a été proposé à 20 024 (le chiffre est précis) coureurs amateurs de participer au marathon olympique – même parcours que les épreuves olympiques, entre la course des athlètes masculins le samedi matin et celle des athlètes féminines le dimanche matin.

Pour moi, tout a commencé en juillet 2023, je venais de finir les 59km de l’ultra marin, j’enchainais sur la préparation du marathon de Seine-Eure et au club, on parlait beaucoup de challenges pour remporter un dossard, je me suis inscrite sur l’application marathon pour tous – Paris 2024 et j’ai commencé à faire des challenges. Pour chaque challenge, il y a un objectif à atteindre et un tirage au sort parmi tous ceux qui ont atteint cet objectif. En décembre 2023, c’est mon 17ème et dernier challenge.

Le 24 janvier, sur le chemin du retour d’une convention pour le boulot à Caen, j’ai reçu le fameux message m’annonçant que j’avais gagné un dossard pour la distance 42km. Dix minutes plus tard, les CGU étaient validées.

La semaine plus tard un second message m’annonce que j’ai gagné un dossard pour le 10km. Je n’y réponds pas.

Nous avons bien entamé la préparation pour le marathon de Paris qui aura lieu le 7 avril.

Un mois plus tard, nouveau mail pour l’inscription, ce nouveau mail me rassure, il faut indiquer son record sur le marathon, le temps qu’on compte faire, le nombre de personnes qui vont nous supporter… la communication de l’organisation est rare, ça n’arrange pas mon stress. Ceux qui me connaissent savent que j’aime quand tout est planifié.

Le 7 avril, au marathon de Paris, je suis de nouveau malade, comme pour Seine Eure en octobre, durant la course, la gorge me brule mais je finis ce 6ème marathon avec mon pire temps 5h05m45s.

Les deux dernières préparations faites avec l’application Décathlon Pacer ne me conviennent pas, j’arrive épuisée le jour de la course. Je demande alors à Gautier qui a coaché Caroline pour le marathon de Paris s’il peut m’aider dans la préparation du Marathon pour tous. La préparation démarre mi-mai.

Un marathon c’est d’abord une préparation, souvent 12 semaines avant la course, 12 semaines d’ascétisme, rythmées par du sport presque tous les jours : du running, du vélo d’intérieur et du renforcement.

Fin juin, je rejoins des groupes de coureurs du MPT sur les réseaux sociaux et des reconnaissances des difficultés sur le parcours s’organisent. Je ferais deux reconnaissances ou plutôt une et demi car la première fois, nous n’avons pas pris la bonne côte à Ville d’Avray.

Je fais la connaissance de Gwen qui fait partie de la team tortue comme moi et de Catherine et Arnold, plutôt team lièvre.

Sur les conseils d’Arnold, je réserve une place dans le parking de la bibliothèque François Mitterrand car le RER C nous y ramènera après la course… puis je calcule mon heure d’arrivée dans le meilleur des cas : 2h58…soit 5 min après le dernier RER C.

STRESS !!

Après quelques échanges avec Emilie et la découverte de l’application Transport Public Paris2024, je suis rassurée : nous prendrons la ligne 8 puis la 14.

Eric et Emilie se sont équipés de lacets et autre équipements lumineux, Guillaume m’aide à commander un tutu et un chouchou lumineux

La fin de ma préparation a lieu en bord de mer pendant le début de mes vacances. J’ai perdu 4kg.

Vendredi 9 aout 2024

Emilie et moi allons au stade Emile Antoine au pied de la tour Eiffel récupérer notre dossard. Nous croisons Gilbert alias « Jésus », à la recherche d’un dossard pour le marathon en échange de son dossard sur 10km. Nous croisons aussi Alain la tortue, modérateur sur les réseaux sociaux meneur d’allure officieux 6h et Gwen, elle est dans le SAS 7 mais accepte de reculer d’un SAS pour qu’on coure ensemble.

Mon numéro de dossard, 4848, me plait, j’aime les chiffres pairs et mon chiffre préféré est le 8.

Samedi 10 aout 2024

Le matin, je me lève pour regarder les hommes sur le marathon et m’imprégner du parcours une dernière fois. Je prépare mes gels à base de sucres et de compotes, mes sacs ; Je tenterai une sieste sans succès l’après-midi. Je prends mon dernier repas vers 17h : un bon petit déjeuner-gouté. Nous décollons de Maule vers 18h, direction le parking. Guillaume et Julien ont fait le choix peut-être plus judicieux de se garer à l’ouest de Paris vers la porte Maillot. Après un bouchon sur le périph provoqué par la police et des détours dans le métro, nous sortons et cherchons Guillaume et Julien qui sont déjà à l’entrée des consignes.

Le temps est chaud et lourd, environ 28 degrés. J’ai bien fait de prévoir 1l d’eau à boire avant le départ.

Les consignes sont rue de l’amiral de Coligny, c’est-à-dire face à la colonnade du Louvre. Ce sont des camions vestiaires qui nous attendent car ces consignes doivent pouvoir nous retrouver à l’arrivée aux Invalides. Je donne mon sac orné d’un autocollant à mon numéro de dossard 4848 et la bénévole me complimente sur ma tenue.

J’accompagne Emilie jusqu’à son SAS, le numéro 3 qui part à 21h20 et je prends contact avec Gwen. Elle m’annonce qu’elle est rentrée dans le SAS 7 car elle accompagne une fille avec laquelle elle s’est préparée et qui s’est blessée, elle a reculé du SAS 5 au 7 et ne veut pas reculer plus. Petit moment de panique dans ma tête, souvenez-vous, je n’aime pas trop l’imprévu. J’arrive à l’entrée du SAS 7 sur le quai des célestins, Gwen tente une négociation avec les volontaires pour me faire avancer d’un SAS. Gwen est tiraillée entre l’autre fille et moi. Je suis forte, j’ai déjà fait des marathons et j’ai déjà couru seule. Je la laisse, elle dit qu’elle m’attendra après le départ mais je n’y crois pas vraiment.

Direction le sas de départ, le sas 8 pour moi, je passe aux toilettes, il n’y a pas d’attente, il y a trois types d’urinoirs, ceux pour les hommes, ceux pour les femmes (des sortes d’escargots rose), des cabines mixtes et des toilettes classiques. J’opte pour les cabines mixtes.

Ensuite, je croque dans ma barre de céréales, j’avale ma compote, je finis ma bouteille d’eau, j’avance dans le SAS et je m’assieds pour attendre, il reste encore 55’ avant le départ.

Je poste un selfie de mon attente (on ne se moque pas, je suis nulle en selfie)

Guillaume m’appelle une dernière fois, il sera sur ma gauche. Les gens discutent autour de moi. D’autres sont seuls. Pour l’instant l’ambiance n’est pas folle

Des personnes devant se lèvent, nous avançons progressivement vers la ligne de départ. L’ambiance monte à mesure qu’on s’approche. On patiente puis on marche de nouveau. Nous franchissons une sorte de rideau de grandes lames comme à l’entrée des chambres froides.

L’hôtel de ville est décoré aux couleurs des JO, de grands écrans illuminent la place, le match des basketteurs français est retransmis et une clameur monte de la fan-zone.

Sous un déluge de lumière et de musique, nous partons enfin, avenue Victoria, face à l’hôtel de ville. Il est pile 22h10, comme prévu. Nos chronomètres ont démarré, il n’y a plus qu’à suivre la ligne bleue qui nous guidera jusqu’à l’arrivée. Une foule est au bord du parcours pour ces premiers mètres jalonnés de puissants flashs lumineux, et tape bruyamment sur les panneaux et sur les barrières, ce qui crée un vacarme spectaculaire. L’instant est enthousiasmant, on vit cela assez rarement.

On emprunte la rue de Rivoli vers l’ouest, puis on tourne rue du Louvre. Guillaume, Juju, Gaëlle et Titi sont là sur la gauche comme prévu !

Nous passons devant le Palais Brongniart. On contourne l’Opéra Garnier. Tifany à ma droite est l’ambassadrice de notre SAS, c’est une patineuse de vitesse qui a eu un grave accident en patinant et à qui on a dit en 2022 qu’elle ne remarcherait plus.

Nous traversons la place Vendôme avec sa colonne

Je surveille ma fréquence cardiaque, elle et élevée : il fait chaud et il y a cette ambiance ! Nous voici rue de Rivoli de nouveau, direction le Louvre. La vasque olympique s’est élevée dans le ciel du jardin des Tuileries, je tente des photos, puis un film. Après un virage, j’entends mon prénom, je me retourne, j’aperçois Gaëlle et ses pompoms verts, zut je les ai loupés, il y a toujours une clameur incessante sur les bords du parcours.

On passe par les guichets du Louvre puis par le Carrousel, Je vois la Pyramide à gauche, l’arc de triomphe du Carrousel à droite, et bien sûr ce ballon doré qui brille et qui a tant fait parler depuis la cérémonie d’ouverture.

Sur le quai des Tuileries, le premier ravitaillement, déjà le km 5. Je prends deux gobelets d’eau, m’arrête un instant pour boire sans les renverser et m’arroser la tête. C’est à la fin de ce premier ravitaillement que je comprends qu’il faut jeter son gobelet dans les poubelles dédiées. Oups j’ai reposé mon premier gobelet sur une table.

Au km 7, je passe près de Sylvain, il attend Laurence qui s’élancera sur le 10km.

La course est bien lancée, les concurrents ont trouvé leur rythme. On longe toujours la Seine jusqu’au pont d’Iéna, face à la Tour Eiffel. Ensuite, direction le Pont de Bir-Hakeim, particulièrement animé (on saura le lendemain qu’on a frôlé la catastrophe ce soir), puis la maison de la Radio et on quitte les quais – Le km 10 est franchi devant la maison de la Radio, 1h09. Ma montre affiche déjà un km de trop.

Porte de Saint-Cloud, il commence à faire moins chaud. Je sais que mon prochain « point supporter » est au pont de Sèvres.

Place à une immense ligne droite d’au moins 3 km, qui nous fait traverser tout Boulogne Billancourt et passer sous le tunnel Marcel Sembat, puis approcher le Pont de Sèvres via un nouveau ravitaillement où je bois. J’essaie de boire une gorgée de mes gels maison avant d’arriver au point d’hydratation pour me rincer la bouche avec l’eau. Tous les bénévoles sont charmants et souriants, ils nous encouragent.

Pont de Sèvres, les supporters sont là. Peu après, j’aperçois Didier alias Zeclown parti 20mn avant, il marche, je le dépasse, nous sommes au km15.

Nous voici arrivés à Sèvres et le parcours commence à monter légèrement, puis on prend la direction de Ville d’Avray avec une première vraie montée. Lentement, toujours.

A Ville d’Avray, c’est le fief de running92. Nous tournons à l’église de Ville d’Avray direction les étangs de Corot, de grands anneaux olympiques composés d’articles de sport récupérés ont été confectionnés au carrefour et apposés au mur. Le groupe joue du Nirvana.

Le parcours est ensuite plus calme. Une partie plate nous attend, de quoi nous détendre. Par ailleurs, nous longeons désormais la forêt de fausses reposes, si bien qu’il fait moins lourd, l’air est plus respirable. C’est une partie très agréable que nous traversons, presque calme, pas trop éclairée. Le macadam est excellent, on se détend un peu. Arrive la côte de Picardie qui mène à Versailles à travers la forêt, plutôt raide, lors de laquelle je dépasse Barbara Humbert la doyenne de ce marathon (85 ans).

En haut de la côte, au moment où l’on entre dans les Yvelines et longe un monument dédié à l’amitié franco américaine avec les statues de Pershing et La Fayette, nous franchissons le portique des 20 km. Les meneurs d’allure 5h me passent devant les un après les autres, je regarde ma montre et je ne comprends pas…

Nous sommes désormais à 183m d’altitude (36m au départ), il est 00h32 et je cours depuis 2h22, tout va bien, rien à signaler. Pour l’instant tout se passe sans incident et il n’y a pas d’inquiétude à avoir pour la suite : pas de douleur.

Je passe le semi en 2h30 et mes copines du club sont là, elles se sont fait des jupes de pompom-girl et elles agitent les mêmes pompoms verts que Gaëlle.

Le parcours redescend désormais, jusqu’au château de Versailles via l’avenue des Etats-Unis, puis l’avenue de Saint-Cloud. Je continue à me faire dépasser par les meneurs d’allure 5h et tout doucement, je comprends que l’allure donnée par ma montre est fausse puis qu’elle affiche plus d’un km de trop. Il faut que j’arrête de regarder l’allure.

Il est très agréable de courir dans ces grandes avenues de Versailles, larges, bordées de platanes et de belles demeures. On s’approche du château de Versailles sans y entrer, on longe la place d’armes, elle nous laisse voir les dorures des grilles et de la chapelle, puis on revient vers l’est en prenant l’immense avenue de Paris, aussi large que les Champs-Elysées. C’est le km 23 et l’on peut considérer qu’on est désormais sur le chemin du retour.

Beaucoup d’agitation règne à la mairie de Versailles, avec un concert, des lumières, du public etc. On se ravitaille puis on repart en jetant son gobelet. Petit plaisir : en direction de Paris l’avenue descend très légèrement (le fameux faux plat montant quand on court Paris-Versailles) si bien qu’on peut profiter d’un léger relâchement musculaire.

Depuis l’entrée dans Versailles, les concurrents qui marchent sont de plus en plus nombreux.

Le km 25 se passe près de la barrière de l’octroi, les filles sont de nouveau là pour m’encourager. Il est désormais 1h07 et mon prochain horizon est Chaville.

Le parcours est à nouveau plat lorsque nous entrons dans Chaville – fin du séjour dans les Yvelines et retour dans les Hauts de Seine – l’altitude revient à 85m avant de passer de nouveau à 172m d’ici peu. On s’est préparé depuis longtemps à cette côte qui par endroit a une déclivité de 16%. Inutile de dire que j’ai prévu de marcher. Le système d’anneaux lumineux de l’UTMB a été installé au début de la rue du pavé des gardes, et les athlètes sont invités à courir sous les anneaux comme dans un tunnel de lumière.

A la sortie du tunnel lumineux, il fait très sombre sur la route qui traverse une portion de forêt. La montée semble interminable, je dépasse deux concurrents en fauteuil qui peinent.

Il y aura un ravitaillement au sommet. Au sommet je franchis le km 30 à 1h47 après 3h37 de course.

Les flammes 5h m’ayant toutes doublée, je me remémore le conseil de Stéphane Diagana : quand un objectif n’est plus atteignable, il faut s’en fixer un autre : je ne peux plus faire moins de 5h, alors je vise moins de 5h15.

Il fait encore chaud. Je bois un verre à tous les ravitos. Je n’ai pas envie d’aller aux toilettes, la sudation éliminant beaucoup d’eau. De toute façon l’odeur aux abords des toilettes est insupportable.

Il faut désormais aborder la descente, tout aussi pentue que la montée, nous sommes à Meudon. J’aime les descentes. Julien me retrouve, et me conseille de ne pas trop m’emballer, il y a du monde et il faut slalomer, mon sac d’hydratation me gêne et je ne vais pas aussi vite que prévu dans la descente.

Guillaume est aussi là, je suis surprise, je pensais qu’il avait renoncé à venir jusqu’ici pour pouvoir être à l’arrivée à temps.

Les deux concurrents en fauteuil sont repassé devant assez rapidement, le premier ne semblait plus contrôler son fauteuil, le second avait l’air plus serein.

Arrivent les quais de Seine à Issy les Moulineaux, plats de nouveau. Après le km 32 il n’y aura plus de difficulté de parcours, mon rythme est un peu plus lent qu’au début.

Soudain quelqu’un cri mon prénom, c’est Nattes et Gilles, Nattes court quelques secondes à côté de moi. Ils sont très souvent sur le bord des courses pour nous supporter.

Sous le tunnel d’Issy Val de Seine, un dispositif digne d’une boite de nuit a été installé, éblouissant, il y a même des flammes, c’est Las Vegas !

Puis face au siège de l’opérateur Orange, un très grand écran nous attend sur la gauche, quasiment un écran de cinéma, passant de la publicité et de la musique. L’écran passe en boucle des messages d’encouragement des familles de coureurs, certains spectateurs surement là depuis longtemps se moquent du dispositif en répétant le message de l’écran

La tour Eiffel se distingue très bien au loin, éclairée d’un jaune orangé face à nous.

On est de retour sur Paris après avoir passé le périphérique. On emprunte le long tunnel sous le jardin André Citroën, au milieu duquel se trouve le panneau du km 36. A nouveau un DJ aux platines, des stroboscopes qui me gênent, une vraie boite de nuit. Il est long ce tunnel.

Julien me suis à vélo, il a entamé un décompte : allez Marianne, plus que 6km….puis allez Marianne plus que 5 km…

Enfin la Tour Eiffel. Je m’arrête quelque instant pour faire une photo avec les anneaux olympiques, il reste 4 kilomètres.

Je continue à trottiner. Au km 38,5, il y a de nouveau une belle ambiance, ça me rebooste.

Nous sommes sur l’avenue de la Bourdonnais, Guillaume a réussi à revenir d’Issy à temps en courant et en prenant le métro. Cette ligne droite jusqu’à l’avenue de Breteuil en passant par l’école Militaire me parait interminable.

Le km 40 est franchi à 3h00 du matin, après 4h50 de course. Une crampe menace mon mollet comme à Paris en avril. Après un coup d’œil à ma montre, j’accélère un peu.

Le 41ème kilomètre se passe. Des coureurs épuisés reprennent leur souffle sur le bord, certains sont couchés jambes en l’air ou luttent contre des crampes en s’étirant, immobiles. On nous encourage de plus en plus vivement en tapant sur les panneaux tendus sur les barrières Vauban et il y a encore beaucoup de monde au bord. Puis on longe le musée Rodin et arrive la fin, le km 42, le public signale qu’il ne reste que deux virages, j’entre sur l’esplanade des Invalides, d’immenses tribunes vides nous encadrent, celles qui étaient pleines ce matin pour l’épreuve olympique. Je cherche Guillaume et Julien qui portent des t-shirts orange dans la tribune ouest mais je ne les trouve pas, j’entends Guillaume – qui aura sprinté 2km puis dans les labyrinthes et contrôles pour atteindre les tribunes à temps – il m’encourage en criant, il filme mon arrivée, j’accélère encore et je double d’autres concurrents juste avant l’arche, je franchis la ligne, il est 3h15 du matin, j’ai couru mon marathon en 5:05:09.

Deuxième selfie « pourri » à l’arrivée :

Une bénévole me remet une lourde médaille autour du cou en me félicitant.

Je retrouve Emilie qui m’attend depuis 1h30 (la pauvre). Nous sortons par le ravitaillement pour chercher nos sacs à la consigne puis nous retrouvons Guillaume et Julien et cherchons une ligne de métro pour retourner au parking de l’autre côté de la ville.

C’était génial, je ne réalise pas encore bien. Je pourrai dire que j’y étais et je l’écris pour m’en souvenir toujours. J’écris ce texte 2 semaines après et je reste sur un petit nuage.

Merci à Guillaume et Julien pour m’avoir suivi jusqu’au bout de la nuit.

Merci à mes supporters du club ASM : Titi, Gaëlle, Sylvain, Caroline, Christine et Séverine, Nattes et Gilles.

Merci à Emilie pour sa compagnie, son idée de tutu et chouchou lumineux et sa patience à l’arrivée.

Merci à mon coach Gautier qui m’a aidé dans la préparation de cette course.

Enfin je remercie Robert Pires (5:10:09) et Camille Lacourt (5:09:37) car grâce à eux je suis fière de mon chrono 😉 😍

Petite photo prise à 5h30 du matin de retour à la maison :


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