L’hivernale 2018 6


Voici les récits de course du trail « l’Hivernale » du 28 Janvier 2018.

La course et les conditions

2 parcours au choix, un 12 ou un 24k aux étangs de Hollande, superbe site pour la course nature.
Le relief est assez parlant :

Les conditions … atroces ! là aussi une image sera plus parlante:

Récit de Sandra :

Depuis une semaine et notre sortie dans la forêt de Bazemont dimanche dernier, je me préparais au fait que le terrain serait très gras et que ça allait être des conditions difficiles. Donc autant vous dire que la motivation n’était pas au max !
Je retrouve donc mes acolytes au parc Fourmont où Christine qui a choisi de ne pas faire la course (pour des raisons de santé ) est venue nous faire un petit coucou et nous encourager.

Arrivés aux étangs de Hollande, déjà sur le chemin, on aperçoit de chaque côté de la route des canaux naturels creusés par l’eau ce qui ne présage rien de bon. Retrait des dossards dans le froid, sur le sable, le speaker indique au micro qu’il n’y a pas de toilettes ni de douches (ben non elles sont sous l’eau du lac). Donc petit pipi en mode nature mais je n’étais pas la seule, c’était rigolo de voir tous ces petits culs blancs près des arbres.

Bref début de la course, Jean Noel et Eric se placent devant, je laisse partir les 2 Laurent aussi et démarre tranquillement. On est tout de suite plongé dans le vif du sujet puisqu’on démarre dans le sable et après 100m de route ce sont les singles en forêt. Les 6 premiers km se passent bien, je suis contente de mon allure et les côtes sont franchissables. Après ça se complique, beaucoup de bosse et la fameuse BOUE !!! Je prends quand même le temps de m’émerveiller sur le parcours de la beauté de la nature sur certaines parties. Ravito au 13e pour reprendre des forces, et c’est reparti, raidillons et il devient difficile de courir même sur le plat tellement il y a de boue. Je décompte les kilomètres, allez plus que 6,5,4,3…

Arrivée en 3h et 36 sec ce que je m’étais fixé. La petite dernière comme d’habitude mais un comité d’accueil m’attendait avec les filles du 12km en plus des garçons !!

Donc malgré des conditions vraiment difficiles aujourd’hui, j’ai pris du plaisir et profité. Je suis contente de la façon dont j’ai géré la course, ma boisson, mes ravitos et la fatigue.

Récit de Laurent L :

J’avais entendu parler de cette course l’an dernier, je n’y avais pas participé pour raisons de blessures. Mais de ce que j’avais entendu c’était assez corsé, donc je redoutais un peu !

Et bien, j’ai pas été déçu ! comme le disait Laurent M c’était le Mud Day ! c’était un vrai test non pas d’endurance mais de résistance physique face à ces rivières de boue. Je n’ai pas privilégié le chrono, mais plutôt le fait de ne pas me blesser à 2 mois du marathon de Paris. Un vrai travail d’équilibriste et de contrôle !

Sur terrain sec, ce trail doit être génial, le paysage au top. J’ai trouvé que le ravito était placé 2 ou 3 k trop tôt. Mention spécial pour Jean-No que je rattrape au 10éme kilo pour cause de blessure au genou et qui au final avec le mental va me reprendre au 14éme K et me larguer pour finir 5 minutes avant moi !

Au 19km, je croyais que la course était quasi terminée, et bien non ! les derniers 6k étaient les plus durs, là où il y avait le plus de passage boueux…. Les organisateurs ont cru bon de nous faire passer dans une espèce de chemin en descente complètement « embouée » sur 20cm de profondeur, telle une rivière de boue ! Un régal pour les clubs Thalasso.

Bref, arrivé en 2h37, mais surtout en un seul morceau avec la satisfaction d’avoir été fort et en contrôle sur les appuis pour ne pas me blesser.

Bravo à Eric qui se paie le luxe d’améliorer son temps de 6 minutes par rapport à l’an dernier, un extra-terrestre !

 

Résultats :

Eric Lonchampt : 02:22:36 (24km)
Isabelle Philippe : 01:39:43 (12km)
Jean-Noël : 02:31:49 (24km)
Kheloudja Bourgha : 01:38:00 (12km)
Laurent Leturger : 02:37:03 (24km)
Laurent Masset : 02:50:24 (24km)
Ludivine Carsenti : 01:39:13 (12km)
Marianne Forey : 01:39:07 (12km)
Philippe Guillaume : 01:38:20 (12km)
Sandra Garandel : 03:00:36 (24km)

Vidéo clin d’oeil :

 

Galerie photos :

Auteur/Autrice


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6 commentaires sur “L’hivernale 2018

  • Valerie FROISSART

    Un énorme bravo à TOUS et TOUTES !!!! Merci pour vos récits, j’adore.
    Même si vous en avez bavé sur le moment, je suis sûre que vous en garderez un super souvenir.
    ça donne même envie de le faire l’an prochain 😉

    • mm
      Laurent Leturger Auteur de l’article

      Valérie, merci pour tes encouragements que tu ne manques jamais de nous faire savoir par un commentaire!

      Eh ! les 53 autres membres de l’ASM, ce site doit vivre, le consulter c’est bien, intervenir de temps en temps c’est mieux !

      A ce soir !

  • mm
    Laurent MASSET

    Bravo à tous les Finishers tant sur le 12 que le 24 km. Surtout avec ces conditions dantesques.
    Pour ma part, la course de trop après les 3 marathons de janvier. Et trop de boue à mon goût. J’avais nettement préféré l’édition de l’an dernier.

  • mm
    Caroline GILLIER

    Bravo à tous pour avoir tenu bon …dans la gadoue et sans perdre vos chaussures. Pour la débutant que je suis, c’était un peu juste pour cette année. Mais je compte bien vous accompagner l’année prochaine !!

  • Isabelle PHILIPPE

    vaut mieux tard que jamais; il me fallait le temps de digérer cette course, j’en ai fait qq unes dont certaines avec un souvenir bof et bien celle-ci est la 1ère où je n’ai pas pris de plaisir
    inscrite au 12 kms; confiante pour la distance, on arrive sans retard au début de la course, les pieds dans le sable mouillé, beau cadre autour du lac malgré le temps
    tout se passe bien dans la petite gadoue jusqu’au moment où je perds une chaussure, je voyais et j’entendais que je n’étais pas la seule aux cris féminins surtout !! je me rechausse à moultes reprises, bof pas grave. je tiens bon; quand tout à fait en haut d’une compte je vois les coureurs s’enfonçant dans une boue ignoble, je regarde autour de moi, non pas d’issue possible, je vais devoir en faire autant je descends sur les abords des chemins m’accrochant à toutes les branches possibles; berk..; mais je continue, pas le choix, je ne savais pas ce qui allait m’attendre, encore des tas de descente comme celle-ci !!!
    à force de lever les pieds, qq km avant la fin, ce que je redoutais le plus, bing, la chute, je tombe comme une m…, je jure certainement… je retrouve qq filles de l’AS, elles me redonnent du courage
    ouf arrivée tant bien que mal, un timing hors course, mais je me dis surtout que c’est fini;
    on se rejoint qq uns du 12 kms, puis les 1ers du 24 kms arrivent, mince, j’aimerais revoir tout le monde, mais je commence à avoir froid, je rentre
    il parait qu’il faut toujours sortir le positif de tout effort : l’esprit de volonté et ténacité, on l’a, mais celui dans des conditions comme celle-ci, je sais que je n’en ferai plus !! :))

    • mm
      Laurent Leturger Auteur de l’article

      Bravo Isa, tu l’as fait !!!! je pense qu’on va tous s’en rappeler ! Courir comme cela en mode « dégradé » ou à « l’arrache » nous renforce et nous fait progresser même si on en a pas conscience sur le moment !!!

      Comme on dit, « la pluie nous fait apprécier le soleil ! »