Voici les récits de course du semi-marathon de Rambouillet du 11 Mars 2018, la team ASM se composait de Valérie (Froissart), Christine, Thomas et Laurent (Leturger)
Récit de Laurent L :
Je m’étais inscrit sur ce semi en prévision de faire le point sur ma prépa marathon de Paris…. Quasi 1 mois avant la date fatidique, ça me paraissait être le moment idéal, pour prendre une photo de ma forme, et ajuster quelques réglages (allure, alimentation, équipement).
Départ 8 :00 du ciné de Maule avec Christine, Valérie F et Thomas. Première constatation, après une nuit de grosses pluies, le ciel est bleu et la température idéale !!!
J’y crois pas, on va pouvoir enfin courir en short et manches courtes depuis des mois.
Tom et moi on se fixe 1h55 soit une allure de 5:25 afin de coller à peu près à notre allure fixée sur le marathon.
Je profite aussi de ce semi pour tester nos nouveaux maillots ASM et mes dernières Brooks Glycerin.
Top départ, on est plus de 2000 participant(e)s.
Ça commence par une belle et longue descente jusqu’au Château. Donc niveau allure on est déjà au-dessus. Ensuite on va alterner sur des sentiers, des chemins et des petites routes goudronnées mais quasi à 90% en forêt, donc superbe et pas monotone !
Beaucoup d’eau encore aux abords et parfois sur les chemins…. j’ai « lavé » mes chaussures plusieurs fois.
Côté allure, je me sentais bien et donc à partir du 7éme kilo j’ai un petit peu forcé sur la cadence. Mais je savais que Tom me collerait aux baskets (rires), du coup, en allure, entre 5 et 10K on fait 5:04 et entre 10 et 15k 5:07…. C’est plutôt pas mal !
Bilan :
– Les 5 derniers kilos ont été plus durs, perso j’ai manqué de peps malgré mes arrêts à chaque ravito.
– 1 cloque sur chaque pied au même endroit ….. aie… il va falloir déterminer si ça vient des chaussures (pas encore rodées), des semelles ou du coureur.
Même si le chrono est plutôt positif, je ne tiendrais pas cette allure pour faire 3h45 sur Paris. Je sens bien que je n’ai pas fait une prépa aussi assidue que j’aurais dû, je viserais tout de même moins de 4h.
Merci à Tom, tel un sniper, qui m’avait toujours dans le viseur et m’a permis (par sa pression) de ne pas baissez le rythme.
Mention spéciale pour Valérie, qui accélère à l’arrivée et se présente à nous dans un état de fraicheur assez bluffant.
Récit de Valérie :
Je n’ai couru une telle distance qu’une fois dans ma vie et c’était il y a plus de 4 ans, mais j’ai couru 19 km dimanche dernier, alors je prends le départ pas du tout stressée, avec en tête une fourchette haute et basse d’allure, à 10 s d’écart. C’est un petit indicateur pour le marathon de Paris dans 4 semaines (qui me parait toujours un challenge insensé ! mais quelle idée j’ai eue ?!).
Plutôt en forme, soleil, copains ASM encourageants, c’est parti mon kiki. Début rapide avec tout de suite la seule vraie côte du parcours, j’écoute mon souffle et mon corps, il fait chaud, je ressens lourdement l’humidité s’évaporer sous l’effet du soleil. Le temps quand même de voir qu’il est beau le château de Rambouillet, qu’il est bien inondé le parc et qu’on arrive vite en forêt, ouf ! L’allure est très bonne, dans ma fourchette perso, mais je me sens poussive, j’ai l’impression de ne pas trouver mon rythme (alors qu’en fait, à 2 secondes, j’ai gardé la même allure moyenne toute la course). Arrêt pipi dès le km 8 (ahhh les filles), et enfin je me sens mieux au km 10 ! Une figue sèche tous les 5 km et hydratation à la demande, je ne regrette pas du tout mon camel bak, surtout en passant devant les ravitos où j’en vois galérer pour repartir.
Après, c’est du plaisir. La forêt, même gorgée d’eau, est belle, elle sent bon, ça me motive. Question qui se pose alors en deuxième partie :
à quel km j’accélère ? Maître Yoda m’avait indiqué qu’après 10 km en EF je pouvais faire ce que je voulais (jusque-là je suis en ressenti entre la « vitesse 1 » et la « vitesse 2 » dans le référentiel de Fabrice, aisance respiratoire). J’arrive au km 15 : trop tôt pour accélérer (et pour me mettre en danger 😇), au km 17 : pareil (😈 feignasse !), au km 19 j’entends déjà la fanfare, le parcours doit faire une boucle, allez je mets enfin un coup de boost ! Et ça marche, je pense à Stéphanie, ma coéquipière du Raid Amazones, car là j’ai pu largement dépasser les 10 km/h 😆, et je finis presque en sprint à l’arrivée ! Je gratte encore 2 s sur mon allure moyenne, au delà de mes espérances. Je rejoins les copains ASM, quasi fraîche, je suis ultra contente de moi ! (et pour une journée, j’ai oublié le pari fou du marathon).
Résultats :
Christine Laroche : 02:05:25
Laurent Leturger : 01:50:17
Thomas Boudrot : 01:50:28
Valérie Froissart: 02:14:36 (Record perso)
J’avais oublié de préciser que Nico était aussi de la partie sur ce semi avec sa sœur Roxane.. ils ont couru ensemble …. temps : 2:37
Excuse-moi Nico !!!!