Les 20Km de Paris 10

Voici les récits de course de Laurence et Marianne sur les 20Km de Paris….

Récit en duo :

Comme l’a dit Laurent L, la dreamteam était amputée de moitié alors il fallait assurer deux fois plus !

Trois semaines après la Paris-Versailles, nous revoilà embarquée à nouveau dans une course parisienne avec tout ce que cela comporte : retrait des dossards la veille.

L : On emmène avec nous le fiston de Marianne, un passionné de trains, qui m’apprend plein de choses sur les RER, métros …Il fait beau et j’ai les yeux rivés sur la météo qui prévoit une amélioration du temps de demain.  Au lieu des 16 degrés annoncés et de la pluie, le soleil et plus de 20 degrés !!!

L : Le dimanche matin, réveil compliqué à 5h00 du mat, le stress m’envahit, j’essaie de m’occuper l’esprit en préparant mes cours pour demain puis douche et j’avale difficilement quelque chose. J’ai l’estomac noué !

M : réveil à 6h30, j’ai bien dormi, à 7h00 je suis déjà prête.

Guillaume, le chéri de Marianne nous dépose à la gare de Poissy RER puis métro qui se remplit de coureurs et de touristes…

Arrivées sur place vers 9h20, après la traditionnelle pause technique, nous entrons dans notre SAS pour attendre mais le temps passe vite entre publications de l’ASM et l’ambiance mise par les deux animateurs. A l’occasion de la 40ieme édition des 20km de Paris, ils reviennent sur les musiques de ces 40 dernières années. Vers 10h00, on commence à avancer petit à petit. On est tellement loin des premiers SAS que l’on n’entend ni ne voit le départ des premiers coureurs ! Même pas sur les écrans ! c’est un peu dommage. Nous avançons par à-coup jusqu’au bout du pont d’Iéna.

Vers 11h10 c’est enfin notre tour ! On s’élance et nous savourons le bonheur de courir sur les pavés non glissants ! Nous partons doucement puis montons avenue Marceau vers l’arc de Triomphe, c’est magnifique.

L :  Je me retourne pour l‘admirer une dernière fois et je manque de me casser la binette.

Les kilomètres défilent plutôt vite et nous arrivons dans le bois de Boulogne. Ouf, c’est plus ombragé (on commence à avoir chaud) et assez large pour courir plus à l’aise.
Ravito au 5ème kilomètre. Nous avons veillé à bien boire à chaque ravito et à manger un quartier d’orange plus quelques abricots secs. Cela a amplement suffit. Nous avons utilisé nos propres gourdes d’eau pour nous rafraîchir. Nous n’avons pas osé tester les gels récupérés dans le sac.

Deux grande lignes droites et nous ressortons déjà, nous passons devant Rolland Garros puis traversons le périph’ (au-dessus).

On franchit le 10^ème km en 1h06 et si l’on continue comme cela, on peut même faire mieux que le chrono prévu ( 2h15).
Nous descendons sur les quais et repassons encore le périph’ (au-dessous cette fois).

Nous avons de bonnes sensations, nous sommes boostées par la belle ambiance tout le long du parcours mise par les différents groupes de musique et les encouragements des spectateurs.
Les quais de Seine, des tunnels, ça monte et ça descend, les mollets commencent à durcir, des gens font des malaises, les sirènes des pompiers hurlent mais on maintient une belle allure (6:35). Nous admirons le paysage : la statue de la liberté, la Tour Eiffel, les touristes sur les ponts ou les bateaux mouche …

On croise une première fois Guillaume un peu après la tour Eiffel

M : ça me booste pendant quelque minutes…le dernier ravitaillement se fait attendre et une question tourne en boucle dans ma tête : « quand est ce qu’on traverse la Seine »
L : On croise Guillaume qui nous encourage ! Trop bien ! Le mien m‘encourageait de Bordeaux via l‘appli. Même si je ne pouvais pas lire mes messages, ma montre bipait à chaque notification et cela me faisait super plaisir ! Au Km 15, je mets ma musique : mon petit moteur quand les jambes commencent à flancher ! Un petit « Highway to Hell » et ça repart !

Vers le 17^ème, on passe le pont Royal, on traverse enfin la Seine, ça sent la fin !

M : Depuis le haut de la première côte, ma protection d’orteil s’est mise en travers dans la chaussette et ça me gêne.

De plus en plus de personnes marchent, il faut slalomer. Finalement on a doublé pas mal de coureurs qui étaient dans les SAS devant nous !

Une petite montée pour sortir du quai, les photographes sont là, Laurence et moi posons main dans la main puis nous accélérons jusqu’à la ligne d’arrivée. Guillaume est encore là pour nous encourager.
Résultat :2h12min12sec !

On récupère la médaille qui est très belle et un petit sac de ravitaillement Bio C’Bon (ou Bio c’est bof) !

L : J’ai adoré cette course. Le parcours était topissime et c‘est une sensation unique que de courir dans Paris et de longer les plus beaux monuments ! J’étais aussi sûrement mieux entraînée que pour celle de Paris-Versailles grâce aux entraînements de l’ASM en septembre.

M : j’ai aimé cette course et je suis fière du temps réalisé mais Ludivine et Kalou m’ont aussi manqué et je crois que je referais plus volontiers la Paris-Versailles.

La prochaine course : un semi-marathon avec la Dreamteam et les copains de l’ASM ?

Résultats :

Laurence Maes : 02:12:12
Marianne Forey : 02:12:12

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