Marathon d’Orléans 2018 10


Voici le récit de course d’Eric Lonchampt sur le marathon d’Orléans du 18 Novembre 2018.

Récit d’Eric :

Salut à tous les membres du club :

Début septembre, je choisis de m’inscrire sur mon troisième marathon en cherchant un marathon pas trop loin de la maison, un marathon plus amateur et un marathon plus plat après celui de Paris en avril. Mon choix se porte naturellement sur celui d’Orléans car j’avais commencé mon premier marathon à La rochelle : un an auparavant, putain un an déjà!

Je décide de monter mon volume d’entrainement assez vite et m’inscrit vite sur le fond de Cayenne avec mon binôme de choc pour voir comment je cours début septembre…Puis courant octobre sur le 7 hameaux… Les sensations sont pas mauvaises et les entraînements du mardi et du jeudi se passent plutôt bien. Je travaille pour la première fois, un peu plus mon allure marathon et me fixe l’objectif de 3H30 soit 9 mn de moins qu’à Paris…

Trois semaines avant Orléans, je cours cinq fois par semaine avec un pic à 80 km et je redescend en km pour ne faire avec vous que l’entrainement du mardi la semaine précédente (11 km la dernière semaine, je suis frustré…) Je suis fatigué cette dernière semaine par le boulot mais ne pense qu’à une chose courir mais aussi courir plus vite que mon collègue Marc qui a un record personnel sur marathon à 3H28 et des poussières!

Samedi 17 à 15H00 au vue des gilets jaunes et des manifestations, je décide d’avancer mon départ pour Orléans, j’arrive vers 17H30 récupérer mon dossard et de filer à l’hôtel. Comme d’habitude la nuit précédente est compliquée, et je n’ai qu’une envie avoir ma dose : ma dose de course….

Dimanche matin 7 Y00, je vais petit déjeuner alors que d’habitude je pars toujours à jeun et déteste le petit déjeuner mais là ce ne serait pas sérieux et j’en profite pour lire vos messages d’encouragements sur whatsapp : je vous en remercie d’ailleurs, c’est toujours un plaisir de se sentir soutenu même si du coup cela met un coup de pression ! mais de la bonne pression.

9H30 sur la ligne de départ, et décalage du départ à cause des gilets jaune…Le temps est correct ciel bleu et soleil mais un petit zéro qui pique un peu : j’hésite à courir avec ma veste au non et avec mon bandeau cheveux ou non (ok j’ai plus de cheveux mais la chaleur je la perd par la tête moi…) 9H45 top départ, je suis à coté du porte drapeau 3H30 et compte ne pas le lâcher jusqu’à la ligne d’arrivée !!! Les dix premiers km se passe très bien, j’avoue même m’ennuyer un peu, mais la sagesse de maître YODA vient à mes oreilles et me dit « prends ton temps, c’est que le début »…premier et deuxième ravito passé, je prends systématiquement un verre d’eau, rien en solide mais une petite gomme à mâcher de chez notre coach (tester qq semaines avant) pour éviter les coups de mou. Au 15 ème km, tous les voyants sont au verts : je suis dans les temps de 3H30 mais je m’ennuie un peu alors je décide de passer devant mon porte drapeau mais de garder la même distance d’avance jusqu’au 21 ème contrat rempli : au ravito du semi, je mange un petit gâteau sucré et un petit gâteau salé, de l’eau et une petit gomme anti coup de mou. J’ai très envie d’accélérer mais je sais que le marathon commencera vraiment au trentième…Alors je reste sage, trop sage à mon gout mais bon, mon objectif est à portée de pieds : je veux mes 3h30 et je pense à la fable de la fontaine, le lièvre et la tortue en me disant que le lièvre ne gagne pas finalement.

Le 30 ème arrive et je me sens super bien, le souffle est nickel, les jambes sont nickels et me reviens en tête : le record perso de marc à 3H28 et qq poussières et le message de Didier la veille : 3H27 et je me dis pourquoi un chiffre rond alors j’accélère tranquillement, je ne vois plus mon porte drapeau derrière moi et ne compte pas le revoir et essaye de tenir mon allure de 4.50 au km : je la tiens jusqu’au 39ème et je commence à sentir mes cannes se tendre il faut avouer que la fin se termine par un faux plat montant je sais que je terminerais dans mon objectif et même un peu moins et je tente d’être en deçà des 3H28 de Marc : Yes j’y suis je passe la ligne en ayant mal mais raisonnablement et je suis fier d’avoir réussi mon objectif : 3H27mn57s à trois seconde de mon collègue : une tite larme j’avoue mais surtout un rire de le battre à trois secondes au mental…

Merci à tous pour vos messages avant et après course qui sont toujours agréables et motivants et comme je l’ai dis sur le fil WhatsApp une reconnaissance particulière pour maître YODA et ces sages conseils qui reviennent en tête pendant la course et sa bienveillance permanente , à mes partenaires de course et particulièrement Christine et Sandra, un lien particulier nous unis un premier marathon et une démarche chaloupée dont je me souviendrais à vie (la mienne et la leur…) mais aussi Nicolas et Fabrice, mes lièvres qui m’ont permis de progresser… Et bien sûr, El matador, notre coach pour ses compétences, sa bonne humeur et qui du coup nous donne envie d’être bon élève.

Et enfin, à mon binôme de choc avec qui nous avons fait les fonds de Cayenne mais aussi le pari fou de faire le marathon de Cheverny et la semaine d’après le marathon de Paris.

ASMment vôtre,

Résultat :

Eric Lonchampt : 3H27mn57s 81/292 au général et 32/97 dans ma catégorie

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