Voici les récits de course du 1er challenge sur route de France à Cernay La Ville le 05 Janvier 2020.
Récit d’Edwin
Mon premier semi.
L’année 2020 démarre bien ! Après les fêtes, un premier semi le 5 Janvier !
En novembre, je vois les messages sur le groupe WhatsApp de l’ASM puis Jérôme m’en parle lors d’un entraînement, il cherche aussi à se motiver pour ce semi.
Les entraînements se passent bien, je fais une sortie de 16 km avec Thomas, ça se passe bien.
Allez, je m’inscris sur un coup de tête… alors que mon premier semi devait être le semi “roulant” de Rambouillet.
Puis le 8 décembre je me blesse à la cheville lors d’un entraînement de Basketball, zut, zut, et zut. Cheville bien gonflée, j’arrête les sports pour quelques semaines aïe aïe.
Plusieurs communications de l’organisateur, je regarde le plan et je constate… qu’il y a des faux plats et une côte en deuxième partie de parcours donc pas roulant, est-ce que j’ai pris la bonne décision ?
Dur dur de s’arrêter, enfin ça va mieux et je m’autorise à reprendre la course juste avant Noël.
Et D-Day !!! et je dois dire Semi Day. On fait co-voiturage avec Thomas et Jérôme pour aller à Cernay. Nous retrouvons les autres ASMers dans une bonne ambiance avant-course, quelque photos et nous saluons les ASMers marathoniens avant leur départ.
Puis c’est à nous, ensemble avec le groupe Marianne, Guillaume, Benoit, Benoit, Manu, David et Nico.
Départ enfin non la ligne de départ est à 100 mètres. Avec Guillaume et Marianne on se pose la question sur l’allure, 6 min / Km est pas mal.
Je démarre la course avec Manu et Benoît. On fait connaissance de deux femmes qui nous racontent qu’elles font partie du premier club en points des Yvelines (encore appris quelque chose, on peut donc s’inscrire en club et gagner des points !). Elles vont faire le Marathon de Barcelone (aura lieu en Mars 2020). Sympas, le temps passe vite, premier ravitaillement, on décide de ne pas s’arrêter (on a le “camel » !). Les km se suivent et se passent encore bien, deuxième ravitaillement, je m’arrête pour prendre un morceau de banane. Benoit (B) part pour rejoindre Manu (qui ne s’est pas arrêté), je décide de les laisser et prendre une allure plus tranquille : la côte arrive 🙁
3ième arrêt je retrouve Benoît (R) et la course devient beaucoup plus dure, jambes lourdes je commence à faire du “fractionné” me lance Benoît ;-), en effet je commence à alterner la course et la marche… je me motive avec les distances connues en suivant le panneau (les derniers indiquent le nombre de km restant, encore appris quelque chose), allez encore un Aulnay-Maule, allez encore un échauffement ASM Maule-Mareil, encore un parc Fourmont. Je ne me suis même pas rendu compte que la fin du parcours était le même que le départ… on voit donc mon état… et là, libération : l’arrivée!!!!
Je retrouve les ASMers et une bonne bière pour se recharger. Très content d’avoir fini mon premier semi. Maintenant je vais quand même suivre un programme d’entraînement pour le semi de Rambouillet afin de finir sans faire du “fractionné” 🙂
Récit de Benoit Roudaut
Ma course
Bon bah étant donné que ‘’Maître’’ insiste pour avoir un C.R. (je vais essayer de m’appliquer)
Le 1er pour moi, étant donné que je suis néophyte et donc un R.P. pour moi !!! Ce n’est pas génial ça ?
Par où commencer ?
Etant nouveau inscrit à l’ASM de cette année 2019/2020, je n’aurais jamais osé l’aventure auparavant.
Jadis, courant tel un mouton, le même trajet au radar : environ 10 km tous les 2 jours.
Etant donné qu’il fallait mettre des objectifs dans notre trombinoscope, je devais me lancer (ceci dit, il y a plein d’adhérent qui non toujours rien rempli, dont des anciens)
1er objectif : faire un semi-marathon (rien que le nom, ça fait penser à une torture pour grand nombre de personne)
Vu la folie des inscriptions dans ce club pour, par exemple le semi de Rambouillet, ça m’a mis la puce à l’oreille.
J’aurais aimé faire celui-ci mais ce week-end je ne serai pas dispo, donc ça tombe à l’eau.
Recherchant une course à proximité, n’ayant pas le permis à cause de mon bug des yeux (Heureusement, pas de discrimination dans la famille de l’ASM = On peut enfin évoluer ; et en plus on pense à la planète = covoiturage ; C’est génial tout ça !!!)
Le jeudi 19/12/19 : Par élimination, j’en ai déduit que ce serait Cernay mon objectif.
Profitant d’un entrainement le soir même, et au fil d’une discussion lors de l’aller-retour habituel Maule/Mareil, j’aborde le sujet au hasard avec Valérie F. Celle-ci donne des bonnes infos (ou moins bonnes) en tout genre sur cette course et en prime une motivation.
Le cours de Tonio se déroulant comme sur des roulettes, j’ai testé sur le dernier tour pour voir si j’en avais encore sous les pieds. Confirmation = Validation à l’inscription de Cernay.
Le vendredi 20/12/19 : me voilà sur l’ordi pour m’inscrire à une vraie distance officielle de course à pied : un semi
Multiples mails (au moins 7) et procédures suivies, tout se déroule bien. Le site est rodé, ça tombe bien pour les novices
Bon c’est gentil tout ça mais ça correspond à quoi un semi ? 21,0975 Km certes…
Le dimanche 22/12/19 : Dernier jour pour s’inscrire aux courses de Cernay. J’ai eu chaud au cul !
En parallèle, test en solo de cette fameuse distance histoire de voir où j’en suis. Avec quelques côtes bien sûr, pour ne pas jouer la facilité Maule/Mareil/Herbeville/Bazemont/Aubergenville/Vaux/Aulnay/Mauldre/Maule –> Ça passe !!! Avec de bonnes sensations et sans se mettre la rate au court bouillon, bien sûr (21,54 Km en 2h26)
Car avec mes courses officielles de 10 Km, 12 Km, et une Rando Maule de 18 Km, je ne vais pas aller loin.
Le lundi 23/12/19 : Petit run de 10 Km dans la Cauchoiserie (entrainement aux côtes) OK
En même temps c’est bientôt Noël, faut essayer d’éliminer avant les nombreux repas.
24/12/19 : OFF préparation des entrées pour 25 personnes du repas du soir
25/12/19 : OFF Match retour ! Comme d’habitude, on avait fait que l’apéro et les entrées la veille. On repart tous avec un doggy bag tellement il y en a.
26/12/19 : Petit run de 11 Km pour essayer d’éliminer 2 jours à se gaver et avoir pris plus de 2 Kg
27/12/19 : Pour une fois on va la jouer mollo, je vais faire du plat, trajet habituel Maule/Aulnay/Fourmont.
Et là BAHMMM, gros soucis des 2 mollets, dur comme de la pierre, je décide de m’arrêter avant la fin, ce n’est pas dans mon habitude (Parait-il que c’est de la sagesse).
28/12/19 : Bon bah,…Cernay, c’est mal barré !
Petit tour à Décathlon en recherche d’un remède… Baume du tigre rouge qu’est-ce donc ? Je prends !
28/12/19 au 04/01/20 : ‘’Sintofer prions pour nous’’ (blague de carrossier) Y masse, y masse,… 3 fois par jour ces foutus mollets.
Bref, vous voulez savoir quoi au fait ???
Donc Cernay !!!
04/01/20 au 05/01/20 : Faut que je me couche tôt, je suis décalqué avec le décalage horaire des fêtes. Tiens 2h15 du mat qu’est-ce donc ce bruit de moteur de voiture qui tourne ? Deux clampins qui s’engueulent car ils ne sont pas foutus de se mettre d’accord.
Bon et voilà, ma nuit était fini 2h15 du mat. Réveil à 6h00 pour préparation de combat de la pampa dans le froid glacial (prévision météo) Y tourne, y tourne…
RDV 7H15 by David : Tiens on se fait un ciné à Maule : Star wars ? Et non…
Une fois arrivé sur place à Cernay, bonne surprise les 3 warriors de marathonien de l’ASM sont encore là. Bla-bla, photo de groupe (c’est bon ça, enfin avant la course car après c’est un peu le 2ème effet Kiss-Kool). Tout le monde est content. Les peoples (habitués des courses officielles) vague de groupe en groupe. Une très bonne ambiance !!!
Bon ça chauffe au cul, 8h45 premier départ des fous furieux (Marathoniens)
On est bien au chaud dans le gymnase nous
Pour l’option toilette sèche, faut pas être pressé voir prendre rendez-vous, 15 min d’attente et encore (juste pour info)
C’est quoi ce mouvement de foule ? Déjà les semis (9 ASMers dont 1 seule Melle ‘’Dame Marianne’’ Sinon où sont les femmes !!!)
9h15 Top départ !!! Mais il est où le départ ? Y bip y bip à chaque passage de dossard. Et non, le départ est tout là-bas. Départ normal, pas de gros bouchon, en même temps on est que 505 finishers sur l’épreuve. Panneau ‘’1’’ : donc 1 Km OK. Le peloton s’étire. Je reste soft, pensant à mes mollets
Un groupe, voir 2 part devant. Je vois Edwin facilement repérable (allez savoir pourquoi). Je vais tester de le suivre. De plus prêt il y a Emmanuel et Ben. Ils tapent la discute à 2 Melles, ou pas (enfin madame de nos jours selon la législation).
A partir de là des questions métaphysiques me passent par la tête : Du genre mais comment font-ils pour blablater autant et courir en même temps ? On n’est qu’au début. Pourquoi je n’ai pas la tchatche comme eux Pff ? Bref, Je me préserve. Je laisse partir. Je sais que Marianne, Guillaume et David ne sont pas loin derrière. Ils me rattraperont bien. J’en profite mes jambes marchent. Je décide d’essayer de suivre une Melle blonde avec queue de cheval. C’est marrant ça bouge dans tous les sens. Je résiste. Premier ravito ; ah déjà, j’avais lu au 6 Km. Bon, je me prépare au festin, sortant des périodes de fêtes. Où est le foie gras ? C’est quoi cette arnaque ? Il n’y a que de l’eau Pff. J’enquille, me disant que c’est bon pour le corps. Je trouve une autre Melle à suivre (brune cette fois ci) Y court, y court… Tiens un panneau 12 Km (je crois). 21 – 12 = 9 Km restant. Dans ma tête je me suis dit : c’est passé vite, c’est bon ça. Puis une descente, ah je n’aime pas ça. Je laisse passer à la toque. Pas de violence, c’est les vacances (ou tout comme).
Deuxième ravito : Ahhh, c’est un peu plus fourni. Je vais prendre un quart d’orange, ça va me booster. Grrr, ça commence à m’énerver le truc pas pratique à manger. Résultat, j’en ai plein les dents et j’ai perdu plein de temps. J’ai l’air malin (pourtant je n’ai pas mangé de lapin). Bon, c’est reparti. Deux donzelles devant, tout va bien. Y court, y court…
Questions dans ma tête ; et oui ça cogite pendant tout ce temps à courir après on ne sait quoi : Suite à mon inscription, sur le site de la course Alti & Co, j’avais étudié longuement le dénivelé. La grande descente OK c’est fait. Mais j’avais vu 3 montées avec des paliers, où sont-elles ? J’en ai peut-être soupçonné une, ça devait être la dernière. Bref, j’ai dû oublier de jouer des bras et monter les genoux à un moment donné.
Changement de lunettes de vue : paire d’intérieur en archive, je sors la paire d’extérieur. Ah je vois mieux là. Toujours la 3ème paire sur la casquette prête à être dégainée au cas où le soleil se pointe. Pas simple d’être malvoyant, faut se trimballer sa valise tout le long lol
Je jongle tout le long du semi à essuyer les différentes paires de lunettes pour enlever la buée Grrr. Un peu de ménage pendant la course, ça occupe … J’ai pratiqué le ‘’run à l’aveugle’’ comme d’habitude. Sur route c’est quand même plus facile. Pas de problème de cheville qui partent en cacahuète.
3ème ravito : Tiens Edwin, enchanté, que faites-vous là ?
Par curiosité, on en est où là d’après ta montre high-tech (j’en n’ai toujours pas, l’année dernière je n’ai surement pas dû être sage, donc le père Noël… « Dans le cul Lulu ») 14 Km QUOI ??? Y pas compris. Il m’a cassé le moral cassé en deux-deux. Bon y a un problème quelque part… Il reste 21 – 14 = 7 Km ? NON il reste 14 KM à courir Ah OK !!! (Notes pour les novices) Elles sont où ces montées Grrr. Edwin commence à faire du fractionné. Dès que je le rattrape, il se met à courir. Puis s’arrête. Et recommence plusieurs fois. Grrr, C’est facile pour toi, t’as des grandes jambes lol. Des supporters de bas-côté : Allez les filles !! Je ne relève même pas l’attention. Celle qui me suit m’interpelle, il n’y pas que des filles…. J’ai pensé à une blague pourri, en fait c’est peut-être pour se rendre intéressante. Bref ça m’a gavé !
Et là coup de mou, j’ai trouvé ça long… Les voitures qui passent dans les deux sens, qui nous frôlent. Les cyclistes idem. Un cycliste à terre avec toute son armada de collègues attendant le SAMU, embrouille entre cycliste et un conducteur de voiture… Mais pourquoi je suis là ??? Il y a un gros groupe de l’ASM qui court sur Maule. Ah oui, il y a une médaille au bout, YES !!!
Tiens des douleurs apparaissent. Etrange, ce ne sont pas les mollets, mais dans un premier temps les orteils du pied droit. Je n’ai jamais eu ce phénomène. La douleur crescendo jusqu’au bout GRRR
Tiens des revenants, Marianne et Guillaume, le petit mot qui rassure merci Guillaume pour le soutien. Je savais qu’ils allaient me doubler de toute manière. Vu mon allure qui dégraissait de plus en plus. Phrase tueuse de Marianne : Ah Guillaume, tu vois là-bas on est passé tout à l’heure. Deuxième coup de massue pour moi. Ne voyant pas 20 mètres, ça ne me parlait pas du tout. Il devait rester 6 Km. J’ai commencé à les compter un à un, ma douleur ne s’arrangeant pas.
Seul espoir, arriver avant David. D’ailleurs il est où, surement derrière vu sa motivation de ce matin lol. Ni une, ni deux, David qui me réveille de mon comma à essayer de penser à rien. Il est au taquet. Je vais essayer de le suivre. Je vois, je vois, je ne le vois plus. Bon bah tant pis. Y résiste, y résiste le Ben. Deux derniers kilomètres, un paquet de monde me double au ralenti. Dans ma tête c’était, faut les suivre sinon je vais me perdre dans Cernay. Des encouragements de personnes à pieds pour annoncer la fin. Restant 1,5 Km c’est de l’arnaque ! La voiture qui ouvre le chemin pour le passage du premier marathonien qui me double très aisément.
Ah j’entends un micro. Foutue ligne droite, elle s’arrête où ? De la buée, de la sueur, il ne faut pas que je loupe le chemin, plus personne devant. Plein de monde qui repartent à pieds à contresens. J’entends au micro que c’est déjà les podiums, je suis si long que ça ! Arche de fin passée OUF !!! Bon et je vais où maintenant ? Un Monsieur bloque le passage, ça ne doit pas être là. C’est où !!! Petite esquive, pas chassé, après finalement avoir vu quelqu’un me doubler, je trouve le passage. Deux personnes se présentent avec une bouteille ressemblant à du jus d’orange. Méfiant, je me doutais que ça n’était pas ça. Trop soif, je bois. Deux autres personnes avec…des médailles. ALLELUIA !!! LA récompense.
Ni une ni deux, je recherche une tête connue, merci Guillaume d’être grand, ça facilite la chose. Me voilà le petit dernier de l’ASM. Un petit tour près du buffet. En fait, non ils ne sont pas radins : Chips, cacahuètes, saucisson, fromage, pain d’épice, abricot, le must à mon goût sur le coup : clémentine fraiche humm dans la situation le ventre aime,…etc. Tout un festin, sans oublier les boissons : eau, coca (ils tolèrent ça les sportifs, étonnant) et bière.
Nous voilà de retour à 4, pour le périple de 50 minutes, analysant nos courses. David, elle est basse ta voiture quand tu ne peux pas plier les genoux 😉 Les autres douleurs commencent à arriver ; celles qui sont restées sages jusque-là. La sortie de voiture a été comique aussi, comme des anciens.
Bilan = Bonne journée, pas de pluie, pas de soleil franc, temps idéal pour moi.
Des mollets qui ont résisté. Des nouvelles douleurs inavouables qui apparaissent à marcher comme un cow-boy. Tout va bien ! Demain sera un autre jour. Je vais attendre un peu avant de me remettre à courir (pas demain quoi).
1964 Kcal de perdu, ça fait du bien pour le moral en théorie, fallait au moins ça après les fêtes. Au final après pesée, je suis toujours en surcharge suite aux fêtes. Grrr
Merci l’ASM pour ce moment partagé de plaisir, fier d’avoir fait mon premier Semi officiel
Vive le running !!! (Et la récup)
C’est bon d’en chier !!! 🙂
Désolé pour le petit javanais et du coq à l’âne, mais j’ai toujours été une quiche en français
VIM = Visually Impaired Man
PS : Bon bientôt 3h00 du mat, je vais me pieuter, sachant que je me suis levé à 2h15 du mat (2 tours de cadran en gros, petite journée).
CR réalisé : je pensais que cet exercice aurait été plus compliqué, mais là j’étais lancé.
Au prochain !!! (Je ferai plus court)
Récit de Guillaume : Premier semi… que de côtes !
Depuis Paris-Versailles, la suite naturelle était de faire un semi. J’aurais bien fait celui de Deauville mais je n’avais pas de dossard et cela faisait plaisir à Marianne que je l’accompagne en partie sur ce marathon.
Du coup le suivant était celui de Cernay, juste après les fêtes… peut-être pas optimal.
J’avais déjà fait 21,1 symboliquement, en suivant Marianne lors de son entrainement Marathon. En 2h21. Psychologiquement, je savais donc que je pouvais tenir la distance, restait à faire un RP.
J’ai démarré les vacances de Noël fatigué, avec un léger mal de dos, mais j’ai quand même continué à courir 2 fois par semaine, et sur la dernière sortie avant le semi, j’ai fait mon parcours-test Maule-Bazemont de 7,7km et atteint mon second meilleur temps, proche de mon meilleur temps il y a 6 ans. A l’issue des congés, je me sens reposé, je n’ai plus mal au dos.
Je suis donc plutôt en confiance pour attaquer ce semi.
Maintenant, quel temps viser ? Ma VMA de 13,65 est compatible de 2h sur semi. Mais celui ne Cernay n’est apparemment pas plat, il semble plus raisonnable de viser 2h06 (10km/h) voire 2h10.
Les messages d’encouragement la veille sur WhatsApp me mettent un peu la pression, je me sens attendu pour ce premier semi.
Dimanche matin, nous y sommes, David nous emmène dans sa voiture (merci !) avec Benoit. Sur place, je passe par l’espèce de petit évier qui sert d’urinoir (« le pipi de la peur ! ») où je croise Titi.
On retrouve les autres membres du club dans le gymnase.
Allez, 9h15, c’est parti !
Nous échangeons avec Edwin sur l’objectif : 10km/h de moyenne nous semblent raisonnables. Benoit, Edwin et Manu partent un peu devant.
Avec Marianne nous faisons les 7 premiers km entre 5:30 et 5:50. Marianne dit que c’est un peu rapide pour elle. Je me sens bien, cardio vert, entre 145 et 150 (Je sais Yoda, il ne faut pas regarder, mais y aller au feeling). Intérieurement, je me dis que le moins de 2h est peut-être possible… Mais pour l’instant on n’a fait que du plat, ou léger faux-plat, et descentes.
Premier ravito passé. Nous gardons Benoit et Edwin en vue.
8ième on commence à attaquer les côtes ! (Et il y en a a priori une grosse vers le 14ème)
Le second ravito arrive très vite (9ème).
Avec les côtes et la fatigue, on va moins vite (mais on ne marche pas).
Je dis à Marianne que j’essaierais d’accélérer après le 16ème selon mon état après la côte du 14ème. Je lui dis qu’elle devra maintenir le 6mn/km et qu’elle pourrait ainsi battre son RP (2h09).
J’aimerais bien rejoindre Benoit et Edwin… et à l’approche du ravito du 14,5ème on les voit qui y sont.
Vers le 16ème, on retrouve Benoit puis Edwin qui commence à avoir mal aux jambes et alterne marche/course.
J’accélère un peu, je monte à 160 au cardio, j’entends dans ma tête Maitre Yoda : « Au feeling te fier tu dois », je maintiens donc l’allure, mais je ne suis que difficilement sous les 6mn/km.
Les 18 et 19ème sont durs, un peu mal aux pieds, le dos un peu raide, j’ai hâte de finir.
J’accélère un peu sur la fin, je me fais doubler par le premier du Marathon ! Et je fini en 2h07 (2h08 officiellement car pas de mesure de puce au départ).
Marianne est finalement juste derrière à 14 secondes ! Elle bat son RP de Rambouillet ! Et sur un semi plus compliqué en dénivelé.
Je suis soulagé d’avoir fini et content d’avoir poussé jusqu’au bout. J’ai mon temps de référence à battre au prochain !
Récit de David
Mais qu’est-ce que je fais là ?
C’est cette question qui me hante ce dimanche 5 janvier à 7h15 sur le parking du cinéma de Maule…
Deux semaines environ avant je rebondissais sur un Whats’app de Séverine qui proposait de reprendre son inscription pour ce Semi-Marathon suite à une blessure.
Et voilà, pour mon second Semi-Marathon, c’est la même rengaine. J’avais déjà repris un dossard à l’arrache pour le premier à Boulogne : mon temps de 2h15 mais surtout mes jambes ne m’avaient guère rassuré (Note pour moi même : il faut s’entraîner pour faire du sport).
Alors malgré la régularité aux entraînements ces derniers mois, la préparation « fêtes » assidue des deux dernières semaines m’inquiétait.
Bref, après une nuit courte et une soirée amicale je n’avais rien à faire sur ce parking.
La présence de Marianne, Guillaume et Benoît dans la voiture me remotive : on évoque les dénivelés, le froid, la reprise tranquille.
Et petit à petit, tout fébrile que je suis, je commence à comprendre ce que je fais là : j’adore cette ambiance, l’attente dans le gymnase, les encouragements, le chambrage, les routines de chacun, le stress, la décontraction selon les coureurs.
L’ASM est un bon groupe, tous unis avec bienveillance pour attaquer l’année tranquillement. Le gymnase se vide une première fois pour laisser partir les marathoniens et je me dis que je suis ravi d’être à ma place plutôt qu’à la leur.
Ah oui, maintenant je suis parfaitement au clair avec ce que je fais là : je pars courir 21 kilomètres un 5 janvier par 7/8 degrés avec des traces de chapons, de foie gras et de vin plein les veines : quel C…..
Je pars doucement, l’évocation de la distance mais surtout des côtes jusqu’au 14ème kilomètres me rendent très prudent, peut-être trop ? On ne rejoue pas les matchs je ne saurai jamais.
Je fais mes erreurs de débutant : je m’arrête tranquille au ravitaillement, je papote, je mange, je bois et quand je repars, Marianne et Guillaume que je gardais à vue ont largement pris leurs distances (note pour moi même : c’est un ravitaillement pas un buffet froid).
J’avale les kilomètres avec le frein et les côtes défilent, je suis inquiet : la fameuse côte du 14ème kilomètres n’est toujours pas là et c’est déjà difficile.. J’arrive au kilomètre fatidique en haut d’une bonne côte durant laquelle je me suis économisé et là surprise : je viens d’avaler la dernière montée… (note pour moi même : apprendre à lire un parcours !!!).
C’est à ce moment que je comprends pleinement pourquoi je suis là, je me lâche, j’avale les kilomètres en rattrapant coureurs après coureurs… je sais c’est égoïste mais que c’est bon pour le moral…
Allez plus qu’un A/R Aulnay/Maule, allez c’est l’échauffement du club, allez un aller simple au cinéma… Chacun sa manière de compter les kilomètres j’imagine.
Les derniers kilomètres sont du pur plaisir, je finis en 2h10, merci Tonio, merci les meneurs d’allure du mardi et du jeudi, merci à tous, je progresse.
Malgré des jambes lourdes, la question qui me chiffonne n’est plus là même : c’est quand la prochaine fois ?
Je sais ce que je faisais là
Récit de Thierry
Après Deauville, en récupération, nous parlions des fêtes de fin d’année et de notre retour au running.
L’année dernière j’avais fait le semi de Cernay avec Valérie Froissart.
C’était pas mal comme course pour se remettre dans le bain après nos bons repas. Pour cette année, j’hésitai et finalement en discutant avec Eric, Laurent et Yoda le Marathon me tentait bien.
Un nouveau défi pour Titi ! Voilà voilà, préparation à la fourchette et aux bons verres ! Quelques sorties chauffe gambettes car comme dit notre coach, il faut se reposer.
Bonne année !! Et hop nous sommes déjà le vendredi, jour de récupération des dossards. Je me charge de faire le trajet pour tout le monde.
Sympa, après chacun est passé, petite discussion des sensations d’avant jour. Tout le monde sauf ???
Le rendez vous est donné pour les marathoniens à 6h45 au cinéma pour covoiturer c’est plus sympa.
Nous faisons les petites photos d’avant l’aventure et hop go de départ. Comme d’habitude sur Cernay, la ligne est imaginaire 🙂
Nous voilà donc en piste. le temps est clément, nous pouvons admirer un beau lever de soleil. Que le lever car le soleil, lui est resté derrière les nuages, mais pas de vent, pas de pluie. c’est génial !
Avec Laurent Leturger, nous nous sommes dit tout doux ! Evidemment c’est pour la digestion et il n’y a pas eu de préparation. Nous nous fixons donc un 4h15 – 4h30 donc une allure à 6,10 environ.
Laurent avait des petits soucis de genoux et hanche avant les fêtes, moi toujours des petites fatigues de Deauville.
Nous nous élançons dans la foule de 350 participants. c’est familial ! Après les deux premiers kilomètres tout se passe bien. ça déroule, le paysage est chouette. Nous discutons … mais l’allure elle ?
Eh eh elle est arrivée sans se presser mais sans être respectée aussi. Nous serons à environ 5,40 jusqu’au 30ème et les côtes se sont bien passées.
Quand soudain ! ça lâche. Laurent a mal à la hanche, nous passons près d’un camion de secours, non il n’y avait pas Adriana ! Mais il ne pouvait mettre que du froid donc inutile.
Nous décidons de reprendre doucement mais moi aussi ça lâche. Coup de mou et dur de poursuivre. Je finis par reprendre une toute petite allure et perdre Laurent sur les 5 derniers kilomètres. C’est long ! Non interminable ! petite photo des 2 derniers kilomètres restants.
On s’accroche avec d’autres coureurs. Finalement nous sommes plusieurs à nous accrocher pour cette médaille de finisher du 1er Marathon de France. Enfin le retour dans Cernay et l’arrivée au gymnase. Impossible d’avoir le coup de cul habituel pour le finish. la ligne passe tranquille. Accueilli par l’animateur qui demande les sensations : c’est dur mais j’ai fait de la place pour la galette !
Récupération de la médaille et retrouvailles des copains, petites bières de récupération. Voilà on retrouve des choses normales.
Content de l’avoir fait, c’est une belle expérience et un marathon de plus !
Récit de Benoit Moreau
La journée commence tôt. Départ 6h45 de Maule avec les marathoniens.
Trajet nickel et on a même une super place pour se garer 😊
Chacun se prépare et on démarre à 9h15. Le temps est couvert mais pas de pluie.
On prie pour que ça tienne jusqu’à l’arrivé.
Au départ on est un petit groupe avec Emmanuel, Edwin, Marianne, Guillaume et Nico.
La course est lancée et très vite Nico nous dépose. On continue tranquillement et chacun prend son rythme de croisière et on se fait un mini groupe avec Edwin et Emmanuel.
Plus loin nous faisons connaissance avec 2 personnes du club de Andresy Céline et Zainab. Nous faisons un bon bout de route ensemble. Le ravitaillement du 10Km m’est fatal. Je profite un peu trop longtemps des chocolats et Emmanuel accompagné de Céline et Zainab me dépose.
Je mets toute mon énergie pour rattraper Emmanuel et je finis par y arriver un peu avant la fameuse côte des 13Km.
Je me sens bien du coup je mets carrément le turbo dans la côte 😊. La côte est finalement passée pas si mal que ça et l’effort a payé car j’aperçois Céline et Zainab qui nous avaient bien distancé. Je les rattrape et on franchit la ligne d’arrivée ensemble.
Course vraiment super ou on a pu profiter à fond (merci le ciel qui nous a épargné) et faire des rencontres très sympa.
Vivement la prochaine course.
Récit de Laurent Leturger : Manuel de survie pour Marathon
Encore sur un espèce de pari stupide, je m’inscris sur ce marathon, sauf qu’au delà du pari… je le zappe complètement de mon esprit et n’entame même pas le quart d’une prépa sur le sujet… ma plus longue distance depuis les vacances de la Toussaint était avec Cricri mi-décembre : un 18k (Bof) …..
J’ai souffert comme jamais à partir du 28ième, et le supplice des 10 derniers Km m’ont fait prendre conscience que j’avais complètement occulté toutes les règles élémentaires que je m’étaient imposées pour un tel exercice. Je ne vais donc pas m’extasier sur un écrit type récit de course, mais plutôt comme un manuel de survie au marathon, car même si ce dernier a été très dur, il faut bien en ressortir quelque chose de positif…..
Règle 1 : Ne jamais s’inscrire à un marathon sur un coup de tête ou un pari débile fait entre potes de course… Toujours réfléchir avant.
Règle 2 : Quand tu t’inscris sur un marathon, ne pas croire que parce que tu en as déjà fait, ça va passer « crème » ! Sans avoir à se lancer dans une grosse prépa, il faut avoir tout de même le minimum de foncier et des bornes significatives au compteur… Sinon tu passes un très mauvais moment !!!!
Règle 3 : Croire en étant blessé que le marathon va t’épargner, c’est croire au père Noël…. d’un autre côté on sortait des fêtes de fin d’année (Mdr).
Règle 4 : Quand sur les 10 derniers kilos, marcher fait aussi mal que courir…. ben cours ! au moins t’arriveras un peu plus vite.
Règle 5 : Arrivé à la fin d’une course c’est pas cool… y reste plus de chips, ni de saucisson !
Règle 6 : Toujours s’inscrire à un marathon pour de bonnes raisons et l’aborder le plus sérieusement possible !
Règle 7 : Bien expliquer à ton conjoint quand tu fais un marathon le matin que tu as plus de chance de rentrer en début d’après-midi que pour le déjeuner…. sous peine de manger ton poulet froid… ou de le manger en pleine poire !
Règle 8 : Après un marathon ne rien prévoir de fatiguant l’après-midi… et ne surtout pas promettre à ton fils que tu vas continuer la peinture dans sa chambre !!
Règle Ultime : Avant de t’inscrire à un prochain marathon, relire les règles 1 à 8 (Mdr)
Merci à Titi d’avoir partagé avec moi (les 28 premiers K) ces moments indescriptibles, de bonheur, de montée d’adrénaline, de douleur, de souffrance et de satisfaction….
Merci à Eric mon binôme de choc de m’avoir soutenu spirituellement grâce à son dossard accroché sur mon CamelBack… Titi et moi on écoutait tes conseils…. Et aussi de ton soutient Whatsapp sur les 4 derniers kilos !!!
Et bien bien sur merci à tous les ASM pour leur soutien et messages sympathiques.
Récit de Thomas
Résultats :
Benoit Moreau : 02:02 (semi)
Benoit Roudeau : 02:12 (semi)
David Poujol : 02:10 (semi)
Edwin Determann : 02:10 (semi)
Emmanuel Serrurier : 02:02 (semi)
Eric Lonchampt : Il court toujours ….
Guillaume Griffon : 02:08 (semi)
Jérôme Tanchot : 01:53 (semi)
Laurent Masset : 04:15 (marathon)
Laurent Leturger : 04:35 (marathon)
Marianne Forey : 02:08 (semi)
Nicolas Soja : 01:26 (Semi)
Thierry Crespin : 04:30 (marathon)
Thomas Boudrot : 01:50 (semi)
Diaporama :
Bravo l’ASM !!!!
Super ton récit David… le coup du buffet froid j’adore !
Ben et Manu la drague c’est pas permis pendant la course !
Bravo à Guillaume et Edwin pour leur première …. ça promet pour la suite.
Et Benoît (R.) !
Oui Guillaume tu as raison !!!!!
Un massive congrate à Benoit R pour son premier, beaucoup de travail en amont, et une volonté de fer !!!!!
Merci Laurent et Guillaume pour votre reconnaissance. C’est que du bonheur !!!
Toujours aussi sympa de lire ces recits. Bravo aux finishers et Grand respect pour les marathoniens… j’ose même pas imaginer le suplice apres le 30eme 🙂
Après la gueule de bois d’après fetes, l’ASM décide d’inventer ….les jambes de bois d’après fetes 🙂 Vos récits me font penser aux scènes de film où le mec se réveille le matin à coté d’une inconnue, et il se demande ce qu’il a bien pu lui passer par la tete la veille 🙂 « Mais qu’est ce que ch’fous là…??? » . Laurent, dans ton kit rajoute : pour préparer un marathon on fait des runs à jeun, et on choisi le marathon qu’on fera ….à jeun aussi, faute de regret… 🙂
bravo à tous les courageux ou/et fadas du 5 janvier et merci pour vos partages !
NB : contrairement à ce que les résultats indiquent, je n’y étais pas cette année 😉
Argh !!! Excuse moi Val, j’avais laissé ton résultat de l’an dernier !
toujours très sympa de lire les récits. certains m’ont bien fait rire…
BEN, je crois qu’on s’est fait attraper par la patrouille et je ne connaissais pas cette nouvelle règle de Laurent Leturger 🙂
J’ai déjà dit à Benoît qu’on ne prépare pas un semi en courant un semi à l’entraînement. Et pour ceux qui passent leur temps à papoter et à manger, il faut aller au resto et ne pas courir.
Pour Lolo, l’article 8 précise quand même qu’il faut dire à son conjoint que tu pars courir un marathon et pas un 10 km
Et je ne comprends rien à cette histoire de pari, ni qu’il faut suivre un plan pour courir un marathon
Enfin, Massive congrats à nos 2 néo semi marathoniens : Guillaume et Edwin. Le travail paie !
3 néo semi-marathoniens (avec Benoît R.) !
Bravo l’ASM !! Bravo pour les 1er semi-marathonien.
Laurent, la règle 4 me rappel quelques choses ! 🙂 quant à la règle 5 c’est scandaleux, plus de saucisson !
C’est sympa de revivre cette matinée avec vos récits. Et c’est amusant de voir comment vous l’avez vécue dans votre tête.
Laurent, j’adore la règle 4 🙂 🙂 🙂 Et au final, il a fini où le dossard d’Eric ?
Le dossard d’Éric a fini à la poubelle 400m avant l’arrivée…. pas question qu’il traîne un 4h35 sur 2020 !!!
Que c’est agréable de lire vos récis et de voir que certains en ont c…autant que moi ! Bravo aux petits nouveaux d’avoir porté haut les couleurs de l’ASM.
J’ai hésité longuement à rejoindre mes collègues sur ce premier marathon de l’année mais au final la raison l’a emporté sur la passion et j’ai bien fait…
Je remercie pour le symbole d’avoir emmené mon dossard avec vous les gars cela m’a beaucoup touché…
Une aventure sans moi cette fois-ci mais 2020 me laisse beaucoup d’occasions de vous retrouver!
Bravo à tous.
« 2020 me laisse beaucoup d’occasions de vous retrouver » : Si tu avais su pour 2020… 🙂
Top tous vos récits ! je me suis régalé !
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