Paris-Versailles-Mantes 2020 15


26/01/2020 : Paris Mantes Versailles – 54 Km  par Benoît ROUDAUT

 

Un événement qui m’a toujours intrigué !

Ayant un cousin l’ayant déjà fait il y a bien longtemps, je me suis dit pourquoi pas moi. Ma famille étant dispatchée un peu partout en France et ailleurs, je ne pouvais pas leur demander conseil.

Durant les précédentes semaines, le Paris Mantes murit dans ma tête.

Lors des entraînements ASM, j’ai fait un sondage pour avoir des avis et savoir si quelqu’un avait prévu de le faire. Étonné, j’ai été de voir que personne ne l’avait en vue. Comme ce n’est pas une course, mais une marche ; je me suis dit que ça ne devait pas être assez intéressant.

Par contre David l’a déjà fait, et commence à donner des tutos. Dans un premier temps, il me conseille de faire une autre marche à la place. (A méditer) Il a surtout insisté sur le froid et vent glacial sur le plateau des Alluets.

Avec ce début d’année qui a commencé sur les chapeaux de roue : le semi de Cernay, le trail de la galette, il me fallait bien un autre objectif.

Le coût de la marche étant faible je me suis lancé !

Me voilà en vadrouille dans plusieurs magasins de sport pour m’équiper, et prendre conseil. Retrait d’un kit de participation à Décathlon Buchelay : passe cou, bouillotte, et sac bidon

 

 

25/01/2020 : grâce mat en prévision de la marche. Et non, ma chère voisine du dessus (surement sourde) fait un remue-ménage dès l’aurore. GRRR Je l’a hais !

 

Nuit du 25 au 26 janvier ; la course ‘’Paris Versailles Mantes’’ is ready ; en mode alone !

Première question : Pourquoi Versailles arrive dans le ‘’Paris Mantes‘’ ? Tout simplement car le départ ne se fait plus à Paris, mais de Versailles pour la longue distance de 54 Km. Sympa, j’ai gagné des kilomètres. Et non, la distance est restée la même. Je me demande par où ils passaient pour écourter le trajet actuel.

 

Goyoume at Versailles !!! Personne sur la route, tout va bien. En même temps le départ est annoncé à minuit. Arrivé sur place 50 minutes avant. L’attente va être longue. Des barrières des barrières,.. Où est l’entrée ? Ohhh, mais qu’est-ce donc cette queue interminable ? Bon bah on y va. Y poireaute ! 25 minutes plus tard, ouvrez vos sacs et lampe frontale allumée SVP Alors question fouille, elles servent à rien. Je me voyais déjà déballer l’artillerie que j’ai eue du mal à caser dans le sac à dos 20 L. Que de bouffe en tout genre et protections pour éventuellement parer à la pluie. Premier pointage OK Visiblement je suis aussi bien outillé que les autres participants. C’est une expédition au pôle nord c’est ça ? Rares sont lancés avec bredouille, comment vont-ils tenir 54 km avec rien… Bref. Ça commence à se tasser, on se tient chaud (2109 partants de Versailles), beaucoup sont venus en groupe. Ça rigole. Un drone nous survole, il est en train de cibler ceux qui n’arriveront pas jusqu’à la fin.

 

Minuit, go !!!! Bon faut attendre pour ma part 00h16, je n’étais pas dans le premier sas. La foire aux bestiaux est lancée ! Quelques acharnés partent en courant. Là tu te dis, ‘’rien ne sert de courir, il faut partir à point’’, et tu tempères. Bon, il ne faut pas non plus y aller en rampant, pff. L’impression d’une sortie scolaire, avec tous les enfants en rang et en gilet jaune (obligatoire, comme la frontale). Nous commençons par la visite de Versailles direction Rocquencourt. L’objectif pour moi (comme toujours) c’est de ne pas me tordre les chevilles comme souvent en course. Dès le départ, certains s’arrêtent pour enlever des couches. Effectivement tout le monde avait prévu d’affronter le froid et la pluie. Moi, un bug de lunette de nuit, je décide de faire sans, au moins je n’aurais pas de problème de buée. Passage par des sous terrains piétonniers sortis de nulle part. Des indicateurs sont là à chaque intersection de rue. Ça en monopolise du monde. A mon tour d’enlever : bonnet, passe cou,… (Que je n’ai pas eu besoin au final, port de charge en plus). Sur le coup, j’envisage de m’arrêter à Maule enlever une pelure et déposer des affaires. Quelques personnes nous interpellent pour savoir qu’est-ce que l’on était en train de faire. Là je me suis dit : ‘’c’est pour la manif des gilets jaunes’’ (jamais fait grève de ma vie, jusque-là). On commence à entrer en forêt, légère baisse de température, mais rien de flagrant. Des fêtards nous interpellent de leur jardin, en blaguant. Sinon le traintrain continu. Passage étroit où c’est compliquer de doubler sans prendre de risque. La première côte s’annonce. Je commence à doubler. Une première gêne aux pieds commence, picotement. J’ai commencé à me demander à quel niveau on en était (ville), je teste de me repérer par rapport aux routes que l’on longe. Y marche, pensant à rien…Il n’a quasiment plus d’indication sur le parcours, quelques gendarmes avec gyrophare. D’un seul coup,..

 

Premier pointage (tampon de la tour Eiffel) et ravitaillement au carrefour royal environ 12 km. Je n’ai pas vu les kilomètres passer. Il y a du people. Tant de monde que ça devant moi. Là je me suis dit, je ne suis pas près de me perdre ou de me retrouver seul. L’accès au stand est bien compliqué, faut jouer des coudes. Une fois son tour, faut recommencer 3 mètres plus loin car rien n’est affiché. Petit café pour me booster (je n’en bois jamais) Dégueulasse !!! Et barre chocolatée (en réalité rien à voir, c’est un goût tout space qui au final, booste). J’en profite pour faire ma première pause naturelle. Package à terre, je commence par une pomme, c’est frais (en même temps, il gèle presque), ça fait du bien. Ce n’est pas le tout, mais faudrait y aller ! Un nombre hallucinant de personnes arrive encore sur le premier pointage. Des critiques jazz entre groupe à autre. Dont certains mettent de la musique avec des enceintes (interdit), pas gégé pour les autres, surtout quand les titres sont de mauvais goût. Ça m’a évité de passer en option oreillette. Première personne qui déclare forfait, recherchant désespérément une personne de l’organisation. Je profite des diverses discussions de groupes doublés (souvent : problèmes de santé pour les anciens, sujet ni queue ni tête pour les jeunes, problèmes de voiture pour les Monsieurs, et sans oublier le palmarès l’éducation des enfants pour les Melles,…). J’ai trouvé un groupe meneur d’allure que j’ai suivi pendant piouuu avec une Dame ‘’Moi, je….’’. Curieusement, il y a de temps à autre des véhicules-stand au nom de certain club de marche (Je ne suis pas sûr que ce soit autorisé) Certaines personnes reviennent bredouilles car ils ne font pas partie du club. D’ailleurs, je n’ai pas trouvé le stand de l’ASM. !!! J’aurais bien fait une dégustations de liquide lol. On commence à retrouver de la civilisation, des maisons en constructions qui poussent comme des champignons. Dame ’’moi, je’’ raconte l’historique du quartier, forcement elle a déjà fait plusieurs fois la course, elle fait partie d’un club de marche,….brefff Là je me rends compte de là où je suis, le rond-point en haut de Feucherolles, avant la grande ligne droite des radars. Je suis enfin en terrain connu. Là j’ai pensé à David avec ses multiples recommandations. Cette année le temps est clément, quelques petites pluies, mais rien de freinant. Je guète le kilométrage et m’aperçois que pour un semi-marathon (Cernay 2h12) j’ai mis 1h15 de plus en marchant. Un coup de mou m’atteint sur cette ligne droite interminable. Le but étant d’arriver au prochain ravito aux Alluets. Mes pieds me gênent de plus en plus.

 

Deuxième pointage (tampon de Mantes à la marche) en poche, direction stand pour miam-miam. Deuxième café tout autant beurk. (Prochain ravito, je prends autre chose). Barre énergétique en poche, je m’écarte de ce troupeau. Là un monsieur n’en pouvait plus, il a voulu s’assoir sur un rouleau de grillage compact, il a fini les pattes en l’air, café renversé et la tête presque dans la poubelle. J’ai relevé le M. avec difficulté au vu de sa souplesse et de sa rigidité. J’engloutis une banane transportée. Bon opération pieds : changement de chaussettes car c’était la mauvaise opération du jour GRRR Je vais le payer cher ! Passage des chaussettes d’hiver épaisses, normale ils prévoyaient froid, pour des chaussettes de course à pieds, bien plus adaptées. Le ressenti n’est pas le même. Ampoules sur les 2 pieds bien formées. J’en suis qu’à 27 km et il me reste donc 27 km, ça promet ! Bouteille d’eau à peine entamée, je l’économise pour la suite ; mais bon faut boire car les courbatures…C’est reparti pour une grande ligne droite le long de la route. Le trajet n’est pas génial, surtout en pleine nuit, c’est magnifique. On croise de plus en plus de véhicules. Il y avait aussi des groupes de VTT aussi fous furieux que nous à certain passage. Je décide de me décharger en mangeant ma 2ème pomme et vider une bouteille (d’eau). Ça permet de rester éveillé. J’attaque la descente impraticable dans les bois (chemin de Poissy / route d’Herbeville), attention aux chevilles. Un paquet de personnes me double. Je hais les descentes, je préfère les montées, comme en course à pieds d’ailleurs. Et là bam, une des ampoules éclate quasi sous le talon, je douille ! J’ai hésité à m’arrêter au stand comme je l’avais prédit en début de course. J’avais supporté jusque-là les multiples couches sur moi, ça n’aurait pas été une bonne idée de se dévêtir. Passage devant le cinéma de Maule, plein de monde dans tous les sens mais que se passa ? 5h50 et 32 km à mon actif. Le départ de Maule pour la distance de 22 km n’était pas lancé. Je test une boisson énergisante, plutôt orange que j’ai acheté à Decath. Pas si mauvais, et plutôt efficace. D’un seul coup, j’ai commencé à doubler un groupe, puis 2,…Normal, on est en montée !! J’ai carburé jusqu’à Andelu. J’ai trouvé un couple d’ancien qui galopait. Dédicace à Huguette et Thierry, apparemment connus de plein d’autres coureurs. Des personnalités qui peuvent être bizarres au premier abord (parle tout seul, incompréhensibilité (19 lettres), attitude qui sort du commun,…) Ça m’a rappelé mon ancien travail. En même temps, qui n’est pas bizarre de nos jours, moi le premier avec des lunettes teintés de tout temps. Un bout de chemin avec ce duo qui dépote. Longue ligne droite jusqu’à Jumeauville, où j’ai continué de doubler. Arrivé à la mairie, je pensais devoir pointer, mais que nenni, c’est juste le départ pour ceux des 12 km. Belle surprise d’un couple qui se lance avec deux bambins pas plus hauts de trois pommes. Le côté gilet jaune, façon miniz donne le sourire. Je ne sais pas s’ils ont été au bout, mais respect ! Sortie de ce village, je suis rentré dans l’inconnu et dans une phase où c’est devenu interminable. Levé de soleil à fait un semblant d’apparition vers 8h15. Deuxième ampoule du même pied éclate. J’ai eu l’impression que l’on m’avait transpercé le pied avec une aiguille. J’ai trouvé une doublette féminine en meneuse d’allure. J’attendais plus que le prochain ravito à Seneville. Des bleds ont défilé que je ne connaissais pas. Mon allure à dégringolé vers le 42ème kilomètre. Autant le pied gauche nickel (ampoules pétées) que le droit les ampoules ne cessaient de grandir. Le paysage de la campagne est plutôt agréable. Je commence à être gêné par la lumière, donc je sors la première paire de lunettes teintées.

 

Enfin, ce fameux dernier ravito de Seneville. J’enquille le jus de fruit et une 3ème pomme. Voulant repartir, je n’ai plus eu de jus dans les jambes. Après je me suis rassuré en me disant que les personnes qui me doublaient ne devaient pas être sur la distance de 54, mais 22 ou 12 Km. J’ai trouvé un M. qui luttait sensiblement un peu moins que moi. J’ai commencé à regarder le nombre de kilomètres restant. Mauvais signe ! Il devait mes rester dans les 5 km théoriques. Des panneaux donnant les kilomètres restant, ont commencé à apparaitre. Ça ne passe pas !! Enfin des maisons on arrive donc à Mantes, et non c’est un lieu-dit. Y marche,.. façon éclopé. J’en suis à calculer mes pas pour ne pas avoir de trottoir à monter, comme descendre. Du coup, je marche quasi sur route, sauf exception. Satané pied droit, la douleur est remontée dans toute la jambe, à quasi cramper. Un panneau Mantes, pas le bon, sinon pas drôle. Ne m’étant jamais promené dans cette ville,  j’ai trouvé ça long, n’ayant aucun point de repère. Je croyais être sur l’île, mais pas du tout. Ah la Seine, ça sent bon. Je vais pouvoir rattraper un morceau du trail de la galette. Pourquoi faire des détours dans la ville, et emprunter des escaliers ? Oh on traverse la Seine, je vais y arriver. Une dame me demande où je vais. Une Melle qui me dépasse répond, ‘’plutôt d’où on vient’’. Je réplique ‘’Honnêtement je ne sais plus, Versailles je crois.’’. Et encore une boucle. Bon je suis sur l’ile c’est terminé. Pas du tout, faut se faufiler entre les voitures, une arche au loin, mais pas de l’arrivée, juste une annonce pour le parc d’exposition. Plein de personnes sont à contre sens qui repartent. Je suis encore à la traine.

 

Bon bah, il n’y a pas d’arrivée en fait. Une fois entrée dans le hall, faut choisir son stand selon la distance parcouru. (Tampon du contrôle numéro 4 en poche) Une dame me donne la médaille (sans ruban, abusé) et me répliquant que j’ai fait un bon temps (ah bon !) vu mon état elle a eu pitié de moi lol. Remise en route du téléphone (réseau) sinon la batterie n’aurait jamais tenu. Appel de la famille, pour qu’il vienne me chercher et donner des news. Le stand d’alimentation de fin n’était pas plus fourni que ça. Les gens sont étalés dans tous les sens, allongés par terre, un grand nombre de tables remplies, j’ai vu à une d’elles qu’ils débouchaient une bouteille de bulle, bon bah tout va bien alors lol. J’arrive enfin au bout de grand hall pour récupérer… une paire de chaussettes. Ils auraient dû la donner avant, ça m’aurait évité beaucoup d’aléa. Je pointe mon nez dehors. Une dame qui fait un malaise. Je ne le sens pas là, entre l’humidité de la sueur de 54 km et mes muscles qui ont refroidi. Même Robocop à une meilleur démarche. J’ai du mal à mettre un pied devant l’autre et à atteindre la voiture. Je suis frigorifié. Sur le trajet du retour, on a croisé en pagaille des personnes qui n’avaient pas encore fini la course. J’étais bien content d’en avoir fini. Un bain était obligé pour délasser tout ça. L’après-midi fut intensive ; j’ai usé le canapé.

 

L’after ! Bon bah je suis en vrac. Entre deux pieds qui ne fonctionnent plus (plusieurs cratères à chacun d’eux). Je n’arrive pas à mettre de chaussettes, alors des chaussures faudra attendre… Une jambe droite qui n’arrive plus à se tendre et les épaules endolories par un sac trop chargé (J’ai mangé que les fruits frais et non le reste : barres, pâtes de fruit, amandes,…). Tout va bien !!!

Très bonne expérience !!!

(A refaire plutôt minimum en duo)

 

Moralité !!

Etre équipé de chaussures adéquates ne fait pas tout ; il faut aussi de bonnes chaussettes  !!!

 

Pas mal pour un malvoyant !    ;- )

 

 

Quelques chiffres =

Distance = 54 Km

Départ = 00 h 16 AM

Durée du déplacement = 9 h 15 min

Temps des ravitaillements / pointages = 0 h 30 (en gros)

Classement approximatif = 706 sur 1 775 arrivants ; en ayant 16 minutes d’handicap

(2 109 partants de Versailles, donc 334 abandons)

(4 261 participants sur les 4 distances, dont 541 abandons)

Allure moyenne = 10 : 32 /Km

Dénivelé = 487 m

Altitude max = 193 m

Calories = 4 120 Kcal

Fréquence cardiaque moyenne = 146 bpm

Fréquence cardiaque max = 170 bpm

 

 

En projet =

Je serais intéressé par le semi de Saumur (10 mai 2020)

Mais visiblement, tout est déjà organisé par l’ASM

Y-a-t-il des retardataires comme moi ?

 

 

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15 commentaires sur “Paris-Versailles-Mantes 2020

  • mm
    Laurent Leturger Auteur de l’article

    Benoit, C’est plus que pas mal pour un malvoyant comme tu dis !!!!

    Quel récit et quel mental ! Bien que féru de CAP, tu m’as mieux fait comprendre les difficultés de ce type d’épreuve … en plus de nuit!
    T’es un vrai warrior… depuis ton arrivée à l’ASM tu enchaînes défis sur défis !
    Bravo !

  • mm
    Laurent MASSET

    On avait réclamé un CR mais je ne pensais pas que tu écrirais un ouvrage long comme la Pleïade.
    Comme pour la course à pied, on ne prend rien le jour de l’épreuve qui n’ait été testé à l’entraînement
    Bravo pour ce nouveau challenge impressionnant de par sa longueur et le froid hivernal.

    • Benoit ROUDAUT

      En taquinant David le jour J, lui sur l hivernal 12 km, je lui ai dis qu’il avait plus de mérite que moi.
      J étais loin d’imaginer toutes les péripéties que cette marche allait engendrer. Je n’étais pas spécialement entrainé non plus. Je ne suis pas prêt d’oublier de :
      Bien m’équiper de haut en bas (chaussettes COMPRISENT)
      Sans ça, je m’en serais très bien sorti 🙂
      Essayer d’en prendre le moins possible (et bondé l’alimentation pour un régiment) C’est les épaules qui trinquent Surtout qu’il me restait plein de chose dans mon sac au final. (Mauvaise gestion des stocks)

    • Benoit ROUDAUT

      Merci !
      D’habitude, j’ai tendance à prendre plein de photo de tout et n’importe quoi. Mais là de nuit ça n’aurait rien rendu (vu mon tel) il y aurait eu plein de moment à immortaliser pourtant !
      Impressionnant tant de monde à la frontal au milieu de nul part

  • Valerie FROISSART

    Bravo Benoit, très beau challenge, relevé avec honneur. Merci pour le partage d’expérience… je penserai à tes conseils le jour où je me lancerai dans une si longue marche ! Bonne récup. Quel est ton prochain défi perso ??

    • Benoit ROUDAUT

      Merci et de rien !
      Si ça peut éviter de faire les mêmes erreurs…

      Pour les prochains défis :
      Ça devrait être plus professionnel que sportif
      Malheureusement, malgré mes contraintes, j’ai plus de facilité à effectuer un défi sportif, que pro où je rame….

      Sinon refaire un semi, histoire d’améliorer mon temps, refaire un peu de VTT (j’ai pas forcément le vélo adéquate pour performer), me re muscler,…, et sûrement l’année prochaine un marathon pour avoir des bases solides.