Voici un superbe article et récit mis en page par Edwin. Nous sommes entrés dans une nouvelle façon de courir et de se lancer des défis en communauté virtuelle.
Quelques éclaircissements s’imposaient sur ce sujet.
Merci Edwin.
Article paru dans l’Athlétisme Magazine N° 588 Août-Septembre 2020
Rédactrice : Marion Canu.
© Athlétisme Magazine 2020
Le boom des courses virtuelles
Depuis le début de la crise sanitaire, les courses running en France ont subi un énorme coup d’arrêt. Pour combler ce vide, des organisateurs et marques ont lancé des épreuves virtuelles. Avec la volonté de garder un lien avec des coureurs, tout en récoltant des fonds pour des associations.
Le marathon de New York a, depuis sa première édition en 1970 dans les allées de Central Park, souvent eu une longueur d’avance sur ses cousins de Boston, Chicago, Londres ou encore Paris. Grâce notamment à un talent certain pour l’innovation. En octobre prochain, les inscrits pour l’édition 2020, qui devait se dérouler le 1er novembre et a été annulé, disposeront d’un créneau de deux semaines pour enregistrer leurs 42,192 km depuis le lieu de leur choix. Les résultats seront compilés par l’association organisatrice, les New York Road Runners. Cette dernière organise depuis 2018 une dizaine de courses virtuelles payantes, qui peuvent permettre d’obtenir un dossard pour le marathon « réel », de manière certaine ou par le biais d’un tirage au sort, ou tout simplement de soutenir un organisme caritatif.
Les courses virtuelles, qui pouvaient encore paraître fantaisistes il y a quelques années, ont littéralement explosé à la fin du confinement, notamment dans l’Hexagone. La principale contrainte technique – être muni d’un GPS pour enregistrer sa performance- est aujourd’hui accessible au plus grand nombre, avec l’utilisation des smartphones ou montres connectées.
Carry-le-Rouet, dans les Bouches-du-Rhône, n’est pas New York. Reste que les amateurs de trail et de marche nordique du Nordic Walking Attitude, le club local de cette charmante station balnéaire posée au pied de collines de pin, avaient pris la bonne habitude de se retrouver au mois de mai afin de participer à La Calanquaise. La compétition, créée en 2016 et parrainée par Odile et Stéphane Diagana, le couple d’ex-athlètes, était programmée le 10 mai et a dû se réinventer. « Dès le début du confinement, on a mis en place des séances de renforcement musculaire en visio pour nos licenciés. C’est comme ça qu’est née l’idée de maintenir La Calanquaise, même à distance, le jour prévu. On tenait absolument à organiser une manifestation », résume Sandrine Barnich, pilier du club et animatrice de l’évènement. Opération réussie : La Calanquaise, diffusée via la plateforme Zoom et animée notamment par les Diagana et l’ancien médaillé olympique Joseph Mahmoud, avec le relais de la station régionale Radio Star, a réuni plus de quatre mille personnes. Des fonds – plus de 5 000 euros – ont été collectés et renversés aux hôpitaux de Marseille et à l’association Espoir contre la mucoviscidose. De nombreux organisateurs français, contraints de faire évoluer leur évènement, leur ont emboîté le pas en récoltant des fonds pour des associations, à l’image de l’Oxy’Trail, étape du Trail Tour National en Seine-et-Marne (Restos du cœur), et bientôt de l’ultra Trail du Mont Blac (WWF France), de la Transbaie (département recherche du CHU d’Amiens), ou encore du marathon du Médoc (les associations Les liens du cœur et Make a wish).
« On a été marqué par la place que la pratique de la course à pied a prise durant le confinement. Surtout, c’était l’un des seuls motifs qui autorisaient une sortie, bien que dans un rayon d’un kilomètre. »
Arnaud Leroux, directeur marketing d’Asics
Les marques de running se sont, elles aussi, mobilisées pour motiver les coureurs à chausser leurs baskets. « On a été marqué par la place que la pratique de la course à pied a prise durant le confinement. Surtout, c’était l’un des seuls motifs qui autorisaient une sortie, bien que dans un rayon d’un kilomètre. Une fois le confinement terminé, on a eu envie de célébrer cette liberté de courir retrouvée », raconte Arnaud Leroux, directeur marketing Asics. Le projet United We Run est alors lancé, et invite chaque Français et Française à aller courir, qu’importe sa vitesse et son niveau. Il a été massivement relayé par les ambassadeurs de la marque. « Pas seulement des spécialistes de la course à pied, insiste Arnaud Leroux, des combinards, des lanceurs, des triathlètes et même le jouer de tennis Gaël Monfils ! » Objectif : atteindre le milllion de kilomètres parcourus. Arnaud Leroux ajoute : « On avait imaginé dépasser ce chiffre au bout d’un mois, mais il y a eu un tel engouement qu’au bout de dix-neuf jours, c’était déjà fait. Un beau clin d’œil car c’était le 3juin, date de la journée internationale du running », Grâce à cette action, 60 000 euros ont ét renversés à la Fondation de France, afin de financer la recherche du vaccin contre le Covid-19.
« Pouvoir remettre un dossard, ça fait du bien ! »
Un succès de taille qu’à également rencontre l’opération « Les coureurs du cœur », piloté par Samuel Bonaudo. Au programme : 3000m à réaliser le week-end du 1er mai, en respectant la règle du kilomètre autour de son domicile, avec dossards, classement et diplômes à la clé. De quoi à motiver de nombreux coureurs en mal de compétition, dont plusieurs pointures de haut niveau. Avec pout chefs de file Jimmy Gressier et Emma Oudiou (photos ci-dessus) marraine de l’évènement, la course a regroupé finalement plus de 21000 participants, et a permis de reverser 90 000 euros à la fondation de France. « J’étais confinée avec mon groupe d’entraînement, on a donc décidé d’ajouter ces trois kilomètres à notre programme », raconte la spécialiste du 3000m steeple. « Moralement, ne pas avoir d’échéances et voir toutes les compétitions annulées au fur à a mesure, ça n’a pas été simple à gérer. Pouvoir remettre un dossard m’a fait du bien. Ça permis aux gens de se rassembler dans une période délicate. » Athlète engagée, Emma Oudiou a également participé au relais 4x1000m du Tempo Run Club (course transformée en course virtuelle), ainsi qu’à une autre course virtuelle le 28 juin dernier, cette fois au profit de l’association Pilotes volontaires, qui vient au secours des migrants. « La course connectée ne remplacera pas la vraie compétition, conclut Arnaud Leroux. Mais c’est un concept que l’on doit envisager de plus en plus dans nos dispositifs, et que l’on doit proposer à nos pratiquants »
Et L’ASM ?
Quésaco une course « Off »?
Oui dans notre club aussi ! La première édition de cette course « Trail UTMC off », conçue et animée par Fabrice, était organisée le dernier dimanche avant le confinement le 15 mars 2020. Avec une course « off » chaque coureur peut faire le parcours quand il le souhaite grâce aux montres GPS chargées avec le parcours et un classement réel peut être établi avec Strava. Chaque coureur est autonome avec les indications de guidage en temps réel sur sa montre.
Le premier off, un test grandeur nature de 16km avec 380D+
La deuxième édition du trial « off », celui-ci aussi conçu et organisé par Fabrice, était le dimanche 20 septembre 2020. Cette fois-ci deux distances sont proposées : 25 et 40 km.
Parcours 25km :
Parcours 40km :
Un moment très sympa avec en bonus le tour de France passant par notre belle région : Bazemont, Beulle, les Alluets-le-Roi, Crespières …
Top départ à 8h30 pour une douzaine d’ASM, les frères Norel & Co.
Un parcours démarrant de suite avec une côte : Cimetière de Maule & rue du Moulin à papier vers le plateau : la côte met le cœur en marche !!
Un parcours varié et boisé, après la belle descente de Mareil, la côte de Mareil – Herbeville – rue des Vergers nous attend à bras ouverts
Une fois sur le plateau, on retrouve nos supporteurs et les ravitaillements à mi-parcours… euh non les fans du Tour de France sont déjà là, très sympa !! Dans la forêt de Herbeville, la descente par le chemin des pierres blanches, on retrouve le chemin des montagnes russes 🤣 Vous avez compris, Fabrice nous a préparé un parcours qui profite un maximum des chemins vallonnés de notre région 🙃.
Un message était laissé par le groupe de Fabrice qui a retrouvé Laurent « Maître Yoda » – la descente & remonté par le chemin de Poissy fermé… vraiment dommage qu’on loupe ce tronçon😉.
« LE tour » sur le parcours et on croise Pierre B. qui nous reprend en photo
Le groupe frères Norel & Co est déjà passé par cet endroit depuis fort longtemps…
Un parcours très joli… et vallonné
Il paraît que j’ai poussé notre groupe un peu… ne pas s’arrêter trop longtemps … désolé
La fin du parcours est en vue !
Un grand merci à Fabrice et tous les participants pour avoir mis de la bonne ambiance dans ce trail off !!!!
Comme il s’agit de trails off, n’hésitez pas à les refaire, vous trouverez ci-joint les 3 GPX à charger sur votre montre GPS !
Nous sommes impatients de participer à la prochaine édition, Fabrice est déjà au travail : à vos agendas !! Un trail off, moins de D+ (mouais on verra 😉 ) 42.2, 30, 20 et 15 km sur demande.
Top cet article. Merci. En effet, les courses off et virtuelles risquent de devenir de plus en plus a la mode par les temps qui courent…
Merci pour ton récit Edwin !
Cette course était très agréable même si un peu difficile pour moi sur la fin (mon record de distance)
@Edwin Determann : sympa ton récit du off. Elles ont été mises en lumière à cause du covid, mais je commençais à vous en parler il y a 1-2 ans. Elles seront un complément aux courses réelles, avec l’avantage de pouvoir se lancer un défi, et découvrir un lieu, …quand on veut. Les marques vont les pousser, car elles ont un intérêt à ne plus être dépendantes des courses classiques. En trail elles collent parfaitement à l’esprit de liberté et partage. Les régions auront aussi une carte à jouer pour promouvoir leur secteur et les gîtes. Je vous prépare d’autres
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