Course off du 8-9 mai 4

Voici les récits de course de notre course OFF du 8-9 Mai. Un grand moment sportif et amical, nous en avions tous besoin !

Un grand merci à Eric pour ce week-end à l’organisation irréprochable !

Récit de Sylvain : Enfin mon premier « presque » Marathon

Cela fait plus d’un an que je me prépare à faire un marathon. D’abord ce devait être celui de Saumur en mai 2020 puis suite à son annulation, inscription à celui de Deauville en novembre 2020. Ce dernier annulé aussi et de nouveau préparation pour Saumur 2021, annulé à nouveau, j’enrage.
Heureusement, l’ASM organise un Maratrail off.

Pour moi c’est une première. Je n’ai jamais fait plus de 28 km. Un marathon, qui plus est trail, avec un dénivelé de plus de 600m. Mais celui-ci n’étant pas officiel et se fera en mode découverte alors j’ai beaucoup moins de stress. Du coup la nuit précédente a été bonne.

Debout 07h00 pour un rendez-vous à 08h00 au parc Fourmont. Nous sommes onze pour ce circuit avec en accompagnement en vélo mon fiston et Laurent L.

Nous partons en groupe. Le notre se compose de Yoda, Cesar, Titi, Jean No, Gilles (qui ensuite nous distancera) et moi.

Nous arrivons au 1^er ravitaillement vers le KM 14 au Lavoir de Cressay. Pour le moment, tout va bien, la météo est bonne et nous avons une moyenne de 6,30 – 6,40 au KM. Les bénévoles de l’ASM nous attendent avec Musique, boissons et solides, Merci.

Après quelques minutes nous repartons direction St Germain de la Grange, Thiverval et arrêt à son lavoir pour un petit ravitaillement improvisé :  saucisson sec amené par Éric. Sympa cet arrêt.

Nous repartons, mais les jambes ont du mal à suivre. C’est en marchant, le temps de la montée, que nous prenons la direction de Davron. Passage devant les vignes, le lavoir de Davron et maintenant direction Crespières pour ensuite retrouver notre deuxième ravitaillement au niveau du château de Boulemont. Celui-ci est aussi le bienvenu.  Nous reprenons des forces pour attaquer le dernier tiers de notre périple.

30 kilomètres, zone approximative du mur…… on verra.

C’est parti, passage à Herbeville, la montée du cimetière (en marchant), haut de Maule puis Bazemont et son sous-bois, pour enfin descente à Aulnay. La descente est difficile pour les jambes. La fatigue commence à se ressentir mais il ne reste plus que 4 kilomètres pour rallier Maule, aller courage.

Encore deux kilomètres, puis un. Petite montée du cimetière et ensuite direction le parc

Voila, c’est l’arrivée, 41km36 en 4h36 sans les arrêts. Heureux de l’avoir terminé. Je n’ai pas eu le « mur » mais en revanche lorsque je suis monté dans la voiture, des crampes dans les jambes, cuisses et mollets. Heureusement que je ne conduisais pas. En fin de compte, c’est le moment le plus difficile de cette course. Retour a la maison, douche et rendez vous chez Yoda pour un moment festif et la c’est la marche en canard.

Je remercie l’ASM pour cette organisation et plus particulièrement Eric dit « César » pour la préparation de ces parcours. Merci a mes accompagnateurs, merci aux bénévoles lors des ravitaillements.

Encore une fois je suis heureux de l’avoir terminé et en septembre reprise de la préparation Marathon pour l’officiel de Deauville.

Récit de Laurent Masset :

Le OFF de l’ASM : une course qui en appelle d’autres

En cette période longue, sans fin, de restrictions sanitaires, de déplacements limités et en l’absence de toute épreuve officielle depuis plus d’un an, il nous était apparu comme évident d’organiser une épreuve OFF, à défaut d’officielle, au sortir du récent déconfinement.

L’idée, qui nous trottait dans la tête depuis longtemps, consistait à trouver plusieurs parcours sur sentiers autour de Maule, qui permettraient à chacun de courir un kilométrage en rapport avec ses capacités du moment. Pas de chrono, pas de pression. Uniquement, un moment de partage et de convivialité comme sait les créer l’ASM.

Ainsi, 3 courses distinctes étaient au programme : 15 km, 30 km et 42 km. Et afin de respecter le protocole sanitaire, les épreuves étaient réparties sur 2 jours.

Nous avons eu l’agréable surprise d’avoir une quarantaine de personnes au départ dont certains extérieurs à l’ASM. L’autre agréable surprise fut la météo, idéale, après les trombes d’eau et le vent des jours précédents.

Pour ma part, j’avais opté pour le marathon le samedi et le 15 km le dimanche. En compagnie d’une douzaine de coureurs, nous nous élançons à 8 heures précises et les difficultés commencent immédiatement puisqu’il faut monter sur le plateau d’Andelu, sans échauffement…

Passage sur le haut de Montainville et direction Beynes par la forêt uniquement que j’avais découverte l’an dernier grâce à Eric. Un petit peloton s’est formé avec Titi, Sylvain (dont c’est le 1^er marathon), Jean-No, Eric et moi-même, accompagné de 2 vététistes Laurent L. et le fils de Sylvain. Autant dire que le temps passait rapidement au fil des discussions.

Arrivée à Cressay, dans un cadre exceptionnel au pied de la Mauldre et de son magnifique lavoir. Un ravito y était organisé gentiment par Delphine, Philippe et Béatrice. Le temps de reprendre des forces et on repart à l’assaut d’une longue montée vers St Germain de la Grange. Au sommet, la vue est à 360° sur la campagne yvelinoise, loin de toute agitation.

L’arrivée sur Thiverval est un moment exceptionnel car Eric y a prévu un arrêt un peu particulier au pied du plus joli lavoir de la région : ravito au saucisson !!!

Puis, montée (encore une !) sur les vignobles de Davron et retour vers Maule en passant par Crespières et sa forêt. Un second ravito nous attend à la Ferme de Boulémont au 30^ème km, tenu par Valérie, Isabelle, Gaëlle et Olivier. Avec une surprise de taille, un punch concocté par Laurent L. qui va bien nous requinquer.

Malheureusement, Titi, épuisé, préfère bâcher à cet endroit. Nous repartons donc à 4 pour la montée vers Herbeville et son cimetière, avant de redescendre sur la Cauchoiserie où nous avons la surprise de croiser… les gendarmes, surpris de voir des coureurs avec des dossards. Nous leur expliquons le concept de l’évènement et les règles que nous nous sommes imposées afin de respecter le protocole sanitaire et nous repartons rapidement, sans être davantage inquiétés.

L’arrivée se rapproche et je m’en félicite car à partir d’Aulnay, je suis cuit. Le retour, le long de la Mauldre et le Parc d’Aulnay, est compliqué. J’ai laissé partir les copains et seul Laurent reste à mes côtés (en vélo, hein !) pour me soutenir. Heureusement, mon expérience me permet de surmonter ces moments délicats et je cours à ma main mais en « full running » toujours.

L’arrivée au Parc Fourmont est un grand soulagement et une bonne bière réparatrice redonne le sourire à tous.

Le lendemain, si Eric a préféré courir le 30 km en récupération, je me suis contenté, pour ma part, du 15 km en compagnie de Sandra et des parents de Gautier. Plus raisonnable je suis 😉

En conclusion, je remercie l’ASM pour ces moments fabuleux et plus particulièrement Eric qui a conçu, étudié et parcouru inlassablement les parcours afin de nous offrir ces superbes courses. Toute ma gratitude également aux bénévoles qui sont venus le samedi ET le dimanche pour remonter le moral des coureurs.

Je ne parlerai pas de l’After du samedi car là, ce n’est plus du sport ! Quoique… 😊

Récit de Gautier :

Les 8 et 9 mai derniers, l’ASM organisait une « compétition » en interne. L’ambiance était très conviviale et humaine, à l’image de l’année,  depuis que je cours avec le groupe.

Je ne suis pas un habitué des longues distances et encore moins des trails. Courir un 30km était donc pour moi un tout nouveau défi et je m’en souviendrai.

L’équipe de bénévoles ainsi qu’une grande partie des adhérents qui ne pouvaient courir se sont mobilisés pour organiser au mieux cet événement : formation des groupes, choix des parcours, ravitaillement, choix de la météo, soutien, encouragements… Bref j’ai ressenti une très belle énergie et je comprends pourquoi ces coureurs se retrouvent chaque semaine. Un grand merci à toute l’organisation.

Récit de Guillaume : C’est parti pour un nouveau RP

J’avais établi mon record personnel de distance sur le trail off de Fabrice en 2020 : 25km. Les 5 derniers avaient été durs, mal aux jambes…

Pas de courses depuis un an avec ce Covid, l’ASM (et surtout Eric) nous propose une course off de 15, 30 ou 42km. L’occasion de remettre un dossard (merci Sylvain 🙏) et de relever un défi : battre mon RP de distance. Je me positionne donc sur le 30km. J’ai bien progressé en vitesse cette année mais je ne suis pas entrainé pour les longues distances. Afin de me rassurer, je fais un 15km en solo 10 jours avant la course. Résultat : mal au dos et une belle ampoule au doigt de pied. Bref, pas trop rassuré 😕

Samedi 8 mai 8h30, parcours chargé dans ma montre (légèrement modifié pour éviter les ronces et surtout 50 mètres de D+ vers l’aérodrome de Thiverval 😉), nous partons.

Au bout de 3km, Julien est parti devant, suivi d’Edwin en duo avec une autre personne (le voisin de Fabrice). Nous faisons ensuite un petit groupe avec Alexis, Manu, Benjamin et son pote. Les filles (Marianne, Christine, Séverine et Valérie L.) sont un peu derrière et Valérie F. fait la navette en VTT entre elles et nous. Je réalise que Marianne a oublié de me laisser la clé de la voiture pour que je puisse sortir les bouteilles d’eau confiées par Eric à l’arrivée. Je demande à Valérie si elle peut me la ramener vu qu’on a déjà mis 300m aux filles 😜. Ce qu’elle fait promptement 👌. Quelques minutes plus tard, alors qu’on ralentit un peu pour boire et grignoter quelques sucreries énergétiques, les filles nous ont déjà rejoint 😂. Elles finiront avec nous (et même devant moi 😭).

Nous avons perdu de vue Edwin et son duo. Je dis aux autres : « On va la retrouver plus tard, il est parti trop vite. On le retrouvera au 18^ème km dans la côte avant l’aérodrome ».  Manu confirme 😈

Nous arrivons à 15km, au lavoir de Cressay où Philippe, Béatrice et Delphine nous ont gentiment préparé un petit ravito. Jusqu’ici, tout va bien, avec en plus cette bonne ambiance amicale on ne voit pas les km passer. Edwin est déjà passé et reparti. On s’arrête 5mn (probablement 10 en fait). Allez il faut repartir ! Houlà, un peu dur de relancer la machine.

18km : la côte de l’aérodrome, toujours pas d’Edwin 🤷‍♂️. On s’arrête faire une photo avec un parapente en arrière plan.

21km : Nous arrivons à Beynes. Christine qui n’avait pas prévu de faire les 30, s’arrête un peu avant le 22^ème et se fait récupérer par son mari Jean-Philippe.

22km : On commence à compter les km restant…

25km : On arrive au dernier « ravito » : le robinet de la Maladrerie. L’eau y est fraiche, un plaisir. Mais il faut repartir. A partir de là, je vais finir dans la douleur. Valérie me propose son vélo mais, non, je n’ai pas fait tout ça pour abandonner à quelques kms de l’arrivée. Manu est aussi en difficulté : des crampes, il alterne course et marche. Je commence à alterner aussi mais j’ai autant mal aux jambes quand je marche. Je vis la règle n°4 du récit de Laurent L. au marathon de Cernay qui m’avait fait tant rire : « Quand sur les 10 derniers kilos, marcher fait aussi mal que courir…. ben cours ! au moins t’arriveras un peu plus vite » (Cf. http://www.asm-maule.fr/?p=4533).

Ce chemin le long de la voie ferrée de Mareil est si long ! Quelle horreur, j’en suis dégouté (j’en avait déjà un mauvais souvenir suite à une sortie de 18km, référentiel Maitre Yoda, soit 22 km réels 😆).

Allez, plus que le trajet de retour de l’échauffement lors des entrainements, entre Mareil et le parc, je n’arrive plus à suivre les autres, quand je tente d’accélérer, je sens des petites décharges de crampes, je finis doucement 🥴. Le copain de Benjamin a aussi beaucoup de mal à finir, Benjamin l’encourage et ils me doublent un peu avant l’arrivée.

J’arrive au parc ! Enfin ! Edwin est là (je savais qu’on te rattraperait 😉) Je regarde ma montre : 29,5km ! Argh ! Je ferai 30 ! Je fais un petit tour dans le parc. 30km ! Ça y est : nouveau RP de distance ! Yes !

Moralité, pour faire un jour un marathon, la préparation ne sera en effet pas superflue.

Merci à tous pour l’organisation et l’ambiance.

Récit d’Edwin: 

Et hop, la première course de l’année 2021 … Off et Connecté

Avec les mesures de confinement, couvre-feu, re-confinement, couvre-feu … le running était un des seuls sports encore possible.

Et on avait le choix pour les entraînements : seul sans programme, seul avec le programme du coach, ou bien au parc Fourmont les mardi midi et samedi avec une bonne distanciation.

Nous étions donc bien préparés mais pas de course officielle à l’horizon… quelques membres du club ont décidé de refaire une course en off et connecté.

Quèsaco une course en off ? Vous pouvez lire ou relire le récit de l’année dernière sur le boum des courses virtuelles: http://www.asm-maule.fr/?p=4829

Un premier teaser envoyé par Eric sur notre groupe WhatsApp “ASM Maule kikourkan” provoque très rapidement une avalanche de messages, on peut donc dire qu’il y avait un intérêt certain et un certain intérêt. Un deuxième teaser avec les parcours et hop les groupes sont créés avec les 3 parcours proposés.

15km, 25 qui devient rapidement 30km et la distance maitresse « le marathon” 😉.

Ma distance maximale était +/- 25 km du dernier off, quelle distance choisir … 16 ou 30 km ? Allez, il faut se mettre des objectifs : 30 km.

L’organisation du week-end se précise, quelques membres peaufinent les parcours (Eric et d’autres…), les dossards (Sylvain), les runners de validation de parcours, et j’en oublie… trop de messages whatsapp pour retrouver toutes les personnes. D’autres membres se proposent pour organiser et animer les “ravitos” comme pour une vraie course.

Un grand merci à tous les bénévoles !

Fabrice se propose pour animer un webinar autour de la préparation: La préparation physique, la préparation vestimentaire (surtout des vêtements et chaussures déjà utilisé(e)s et validé(e)s), La préparation du parcours et estimation de son temps, la préparation de son moteur (le carburant et boissons la semaine avant, le matin avant, pendant et après la course), aussi un grand merci Fabrice!

Je démarre ma préparation physique pour la course, des entraînements avec Tonio et Gautier, running ok, PPG moins ok… des squats … je sentais bien mes muscles moins utilisés🥺. La même semaine je fais ma sortie longue (… j’avais toujours des courbatures, mais bon, une fois les muscles chauds…) 22 km (… avec les derniers km dans la douleur).

Un peu de doute s’installe : est-ce que je ne fais pas une bêtise?

Je continue la préparation avec du VTT, du running en même temps que la rééducation de ma cheville suite à mon accident en décembre (merci Eric !). Les courbatures et douleurs s’estompent puis disparaissent. Je continue le programme d’entraînement avec plusieurs fois la côte de Beulle.

Tonio organise le test VMA une semaine avant, nous avons tous bien progressé malgré le confinement et difficultés pour assister aux entraînements.

Je suis prêt pour le jour J (c’est ce que je pense).

D Day – Le samedi 8 Mai 2021.  Enfin !! 

Les vêtements, chaussures, barres, gommes etc sont déjà préparés depuis la veille, un petit déjeuner et hop direction Parc Fourmont.

Je passe intérieurement en boucle: tu pars toujours trop vite, ne pars pas trop vite, ne pars pas trop vite …

Le groupe du 30km avec notre chef d’équipe Marianne se donne rendez-vous à 8h30 pour le départ.

Nous sommes accompagnés par Valérie en VTT, top !

Une photo de groupe, puis le départ.

Aie aie une montée dès le départ … le cœur monte bien, peut être trop bien.

Je démarre la course avec Aurélien (un voisin de Fabrice).

Nous discutons, discutons, puis je regarde où sont les autres, déjà un centaine de mètres derrière nous, nous ralentissions pour les retrouver.

Nous discutons, discutons, je regarde derrière nous, aie je ne vois plus le groupe.

Un très joli parcours à travers la forêt de Beynes puis nous arrivons au point de ravitaillement : le beau lavoir de Cressay / Neauphle-le-Vieux avec un superbe accueil : merci beaucoup !!!

Nous attendons un peu pour retrouver le groupe mais au bout de 5 minutes nous décidons de repartir.

Aie, à nouveau une montée, dur dur de retrouver le rythme seulement après 2 kilomètres je retrouve ma respiration.

On traverse Saint-Germain-de-la-Grange, Beynes et La Maladrerie et la… les 5 derniers kilomètres les plus longues de ma vie. Jambes plus lourdes, je marche, je cours, c’est dur.

Enfin Mareil-sur-Mauldre comme l’échauffement de l’entraînement : ce n’est pas long. Oui c’est long 🥺 … puis enfin le Parc Fourmont !! Yes we did it !

A nouveau un très bon accueil ! Je regarde ma montre, il manque 400 mètres🤨: un dernier aller-retour sur la piste: 30 km 🤪.

Nous attendons les autres de notre groupe et nous donnons tout notre cœur pour les accueillir!

Et la, je découvre qu’ils ont mis des paris sur mon problème : je pars trop vite 😜: Nous allons le ramasser après quelques kilomètres, au ravito… bon vous avez eu quand même un peu raison, les 5 dernières km ont été difficiles😉

Pour clôturer cette superbe course, un bon apéro chez Valérie & Laurent, très très sympas!!!

Le lendemain, nous nous retrouvons au Parc Fourmont pour  … non pas question pour moi de courir mais pour motiver nos coureurs 😉.

Départ pour le 15 et 30 km: Laurent et Eric n’en ont pas eu assez avec le marathon de la veille, ils repartent pour accompagner nos coureurs des 15 et 30 km 🤩.

Bravo à tous les coureurs du samedi, du dimanche et du samedi et dimanche !!

Un très grand merci à toutes et à tous pour l’organisation de ce superbe weekend !

A refaire!

Récit d’Anaïs :

Samedi 8 mai, nous partons Lois, Romain et moi rejoindre le groupe au départ du marathon off pour 8h. Pas de pluie, à la fraiche, une météo idéale pour courir. Nous lançons le top départ, c’est partis pour 42 km ! Le but étant de le finir. Je me mets à mon rythme et commence peu à peu à me détacher du groupe et partir devant. Sauf que partir devant c’est bien mais sans montre gps c’est moins bien… Bref on verra bien si je me souviens du même chemin en commun de 21km qu’emprunte le 30 km et le 42,195km.

Au premier km je ne peux m’empêcher de me dire « plus que 41 km », dit comme cela, ça va être long !

Plus j’avance et plus je commence à m’éloigner du groupe. J’essaye de « suivre » de « loin » Fabrice qui lui est tout devant. C’est mon point de repère pour guider mon chemin pour l’instant.

Lolo qui nous accompagne, me rejoint en vélo, ça me fait plaisir de le revoir depuis le temps ! On discute puis après Montainville il part rejoindre Fabrice. Peu à peu que les km défilent, je ne vois plus Fabrice, je jette plusieurs coups d’œil derrière moi et ralenti pour voir si le groupe derrière moi me suit et m’assurer qu’il ne me fasse pas de signes au cas où si ce ne serait pas le bon chemin que j’emprunte. Ça à l’air d’aller pour l’instant ! Me voilà à l’entrée de la forêt de Beynes, ouf ! Lolo est là ! Il m’indique le chemin à suivre, on tourne à droite, même le gps n’est pas sûr du parcours ! Lolo me dit de tourner à gauche ensuite, j’aperçois le groupe derrière et les nargue en leur disant de rester derrière. Puis je continue tout droit. Sauf qu’au bout d’un moment je me retourne et plus personne ne me suit. Lolo m’avait dit avant de tourner à gauche qu’il allait voir le reste de la troupe pour s’assurer du chemin et revenir me rejoindre après. Donc pas de panique, j’avance tout droit, je traverse une route puis me retrouve face à face avec un âne ou un mini poney qui commence à me grogner dessus lorsque je m’arrête. Au bout de 5 minutes personne n’arrive. Ok là je commence à me dire que ce n’est plus le bon itinéraire. J’appelle Romain, qui ne voit pas du tout où je suis et qui soi-disant n’a pas pris le même chemin. Aie ! Ça se complique ! Lolo m’appelle ouf !!! Il réussit à me retrouver et me dit de faire demi-tour sur 2 km pour reprendre le bon itinéraire. Le Karma, me voilà derrière à devoir rattraper tout le monde. Mais Lolo est là et à partir de ce moment là, Lolo m’accompagnera jusqu’à la fin. Quel soulagement ! Et papotage, les km défilent sans que je ne m’en rende compte, à tel point qu’on loupe le premier ravito, j’entends du monde derrière ??. C’est la troupe d’Eric qui nous dit de faire demi-tour sur 500m pour le ravito. Ouf ! Donc demi tour pour rejoindre le ravito au magnifique lavoir de Cressay.

Un super accueil ! Des supporteurs au top qui nous attendent avec des boissons et de jolis gobelets.

Après une pause boisson, c’est reparti. Arrivée à Saint germain de la grange j’aperçois la team d’Eric. Ils franchissent le 21ème km, là où les parcours du 30 et du 42 se séparent. Moi j’en suis à mon 25ème km. Je les encouragent sur la grosse côte et commence peu à peu à les dépasser, toujours à mon rythme. Lolo toujours là, à m’encourager m’indiquera la route jusqu’à la fin avec quelques petits bonus. (Ça c’est le bonus papotage 😉 ). On arrive au deuxième ravito, avec nos supporteurs et supportrices au taquet ! Saucisson, rhum il me semble ? Enorme ! Mais je suis raisonnable et je m’arrête pour boire juste un peu d’eau et repartir dans la foulée pour éviter que mes jambes se raidissent. Lolo toujours là à m’encourager ! Un vrai soutien qui m’a permis de ne pas voir les km défiler. Un moment de partage à la découverte de superbes paysages et de petites anecdotes. Car oui, le parcours était vraiment sympa, entre champs, chemins, forêts, lavoirs et single. Je passe mon 42 km à Aulnay, puis nous arrivons 500 m avant la « ligne d’arrivée » du parc Fourmont quand soudain lolo me dit «  regarde ils sont devant ! » , hein ? Quoi ? Et oui, le petit groupe de Lois, Romain et Gilles juste devant moi. Et là je commence à accélérer et les rattraper pour franchir la ligne d’arrivée en même temps qu’eux. Sauf qu’ils leurs manquaient encore quelque km pour finir le marathon. C’est alors que je franchis mon 45ème km (car j’aime bien les chiffres ronds) puis reste avec eux pour les encourager et finir, main dans la main avec Romain, son premier marathon.

Merci à toutes et à tous d’avoir permis au club de passer un agréable moment de partage et de sympathie autour d’un superbe parcours sportif et merci à Lolo sans lequel je serais encore dans la fôret de Beynes à retrouver mon chemin.

Galerie photos :