Marathon de Chantilly 2021 2


Voici les récits de course du marathon de Chantilly qui s’est déroulé le 29 août 2021. Que ça fait plaisir de refaire et relire des récits !!!

 

Récit d’Eric :

Et après une longue attente, mon 12ème marathon !

Mon dernier officiel date de Valence en décembre 2019, car j’ai fait forfait pour le marathon de Cernay en janvier 2020 pour cause de gastro(merci les huitres…) et après plus rien comme vous le savez…Durant toute cette période longue et fastidieuse, je continue de courir avec le club et en dehors heureusement puis je décide d’organiser cette course off de l’ASM 15/30/42.2 pour me remotiver et vous remotiver… Une blessure au talon qui traine et qui se poursuit…

Les vacances arrivent, un petit séjour en corse et hop, le marathon de Chantilly !

Comment le courir ?

A quelle allure ?

Mon tendon va t’il résister ?

Là sont les questions !

Je teste la semaine d’avant, avec certains d’entre vous, durant le mardi et le jeudi différentes allures… Je ne sais toujours pas trop mais décide dans ma tête de me rapprocher de ce dernier marathon officiel de Valence soit 4.55 mn/km et on verra si je les tiens.

Samedi 28 août : deux anniversaires consécutifs où je réussis à rester sage au niveau alimentaire et au niveau alcool : ce qui n’était pas gagné en théorie…Et j’arrive à me coucher avant minuit !

Dimanche 29 août 2021 5 H00 : réveil et bon petit déjeuner copieux et je pars chercher Yoda pour 6H20 pour une arrivée pour Chantilly 1H20 plus tard.

Nous retrouvons quelques membres de Courir Le Monde dont Yoda fait partie et notamment Le couple COMTE avec 500 marathons à eux deux !

Top départ : 9H15 : je sympathise avec un compagnon de route et le suis sur un rythme plus soutenu de 4.50 mn/km… Le terrain est particulier du sable, des chemins, du gazon non tondu : la première boucle se passe tranquillement à 4.44 mn/km mais je sais déjà que ça va être compliqué à tenir ! Mon talon d’Achille me laisse tranquille et c’est déjà bien. Les bénévoles sont très sympathiques et nous encouragent, je passe dans la zone de transition qui m’oblige à ralentir avec d’autres coureurs d’autres épreuves avant des escaliers de quelques marches et une rampe d’accès en montée pour gagner mon premier bracelet prouvant ma première boucle. 12 km au compteur. Les ravitos sont présents avec eau ou énergisant et parfois du solide mais je reste sur mes produits.

La deuxième boucle se passe bien même si je ralentis et mon compagnon de route ralentit plus que moi : mon allure moyenne passe à 4.50mn/km. Même schéma que la première boucle, zone de transition et escaliers et rampe d’accès et une jeune charmante bénévole pour le deuxième bracelet.

La troisième boucle se poursuit par un ralentissement aussi, la fatigue se faisant sentir vers le 25ème et notamment des débuts de crampes dans mon mollet du coté de mon talon et dans le devant de la cuisse de l’autre coté : je décide de m’hydrater plus et de mettre ma musique plus fort pour éviter de concentrer mon attention sur ces légers soucis. Je croise Pascal COMPTE qui m’encourage et félicite le coureur de l’ASM…

La zone de transition, la rampe d’accès et la jeune fille sont de retour une dernière fois ouf et je ralentis : ça y est je reconnais ces gènes du mur et les maitrisent comme je peux : mon corps se souvient et je suis content de ne pas marcher contrairement à d’autre.

Les 3H30 s’échappe, c’est pas grave je savais mes capacités de départ et je sais que je vais le terminer.

Environ 3H40 au final à confirmer sur le temps officiel et heureux de terminer de nouveau, un MARATHON.

Maintenant j’attends YODA et m’inquiète en espérant qu’il ne souffre pas trop.

Je vois la plupart des CLM arriver et  finalement le messie arrive et en courant !

Merci à tous pour vos messages avant et après course !

Merci à Guillaume pour la casquette sur mesure et sa première sortie officielle !

Maintenant une autre aventure commence avec Yoda aussi et en ligne de mire le mythique marathon de BERLIN et pour moi mon premier MAJOR !!!

ASMent vôtre

Eric L

 

Récit de Laurent Masset :

Ce marathon n’était pas trop planifié au départ mais, s’agissant d’un report de 2020, et grâce à la présence d’Eric qui était déjà inscrit lui aussi, j’avais décidé de le faire malgré mes soucis de tendinite.

Bien entendu, faute de sortie longue (la plus longue n’a pas excédé 18 km une semaine avant l’évènement) et avec toujours des douleurs, il n’était évidemment pas envisageable de faire un temps. Aussi, ai-je préféré opter pour une sortie longue en endurance fondamentale en vue des prochains objectifs. J’en profite pour rappeler aux néophytes qu’il est illusoire de s’aligner sur ce type de format de course si l’on est insuffisamment préparé voire blessé. Le plaisir sera absent du rendez-vous au contraire de la souffrance.

Arrivés à la fraîche au Château de Chantilly, on passe par toute une série de contrôles liés au Covid19 : prise de température, pass sanitaire, QR Code de l’inscription pour rentrer puis pour retirer le dossard. C’est le prix à payer pour courir dans ce monde d’après.

Le cadre est tout simplement exceptionnel ! Le départ et l’arrivée sont positionnés au pied du château et du plan d’eau. Je dois préciser qu’il ne s’agit pas uniquement d’un marathon mais surtout d’une série d’épreuves basées sur le triathlon avec plusieurs formats auxquels se sont rajoutés le marathon donc mais aussi un semi-marathon et un 10 km, le tout se déroulant le samedi et le dimanche. Cette épreuve fait partie d’un challenge de 5 organisées par les Anglais dont celle de Chantilly constitue la seule se déroulant à l’étranger.

C’est l’occasion de retrouver de nombreux copains de Courir le Monde, adeptes du marathon dont Pascal Comte qui a franchi cet été la barre symbolique des 600 marathons.

Le départ est donné avec un peu de retard et chaque concurrent s’élance toutes les 5 secondes afin de respecter le protocole sanitaire. Heureusement, nous ne sommes qu’une centaine et nous n’avons guère à attendre.

Le parcours consiste en 4 boucles identiques dans le parc du château, en forêt et autour de l’hippodrome. Sauf que personne n’imaginait qu’il n’y aurait pas de bitume et que la course s’apparentait davantage à un maratrail. En effet, il n’y aura que du chemin, du gravier, du sable parfois et surtout de l’herbe avec les trous qui vont avec… Parfait pour les articulations en l’absence de stabilité.

Ajoutons qu’à chaque boucle parcourue, au terme d’un beau raidillon, chacun récupère un élastique au poignet, signe que l’on a parcouru le tour complet.

Je dois reconnaître que les deux derniers tours ont été pour le moins barbants et c’est avec un grand soulagement que j’ai vu arriver la ligne d’arrivée. Malgré le manque criant d’entrainement, j’ai toujours pu courir en « full running ». A défaut de chrono, je peux au moins m’aligner de nouveau sur la distance sans la crainte de subir la course. Il s’agit à présent de bénéficier des bienfaits de l’entraînement de l’ASM qui va reprendre incessamment pour reprendre de la vitesse.

En tout cas, cette épreuve ne me laissera pas un grand souvenir de par son parcours, bien éloigné du marathon de Chantilly organisé il y a quelques années. Je ne retiendrai que le fait d’avoir bouclé mon 125ème opus, en attendant le prochain dans 15 jours à Anvers.

 

Résultats :

Eric Lonchampt : 03:42:00 ( 2éme Catégorie 40+ et 16ième au général)

Laurent Masset : 04:47:33 (9éme/9 – Catégorie Master 3 Homme)

 

Diaporama :

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