Voici le récit de course de notre président sur le marathon d’Anvers qui se tenait le 11/09/2021.
Récit de Laurent M :
Ce marathon n’était pas planifié au départ de ma saison car j’envisageais à l’époque de faire une tentative de record à 3h25 sur le marathon de Berlin. Entretemps, une tendinite coriace a stoppé net toute velléité en ce sens m’obligeant à couper tout sport pendant 3 semaines puis en m’abstenant de toute préparation digne de ce nom et, notamment, de sorties longues. Je n’ai en effet jamais dépassé les 17-18 km au maximum.
Finalement, j’ai considéré ce marathon comme une sortie longue, à l’instar de celui de Chantilly il y a 2 semaines. Et si tout n’a pas été parfait, j’ai néanmoins pu courir avec plaisir pendant une bonne partie de la course sans subir la course et en abaissant mon précédent chrono de 30 minutes. Pour atteindre de nouveau mes précédents chronos, il va falloir patienter encore et travailler : no pain, no gain !
Trajet en Thalys le samedi matin et retrait des dossards au Port d’Anvers au bord de l’Escaut. Disons-le tout net : la météo est beaucoup moins sympathique qu’à Maule. Il fait frais, quelques averses et surtout du vent (la Mer du Nord est à quelques kilomètres seulement).
J’en profite pour visiter la ville qui, si elle ne possède pas le charme de Bruges, est tout de même agréable à arpenter avec quelques monuments notables. Seule, la signalisation, toute en flamand, reste incompréhensible à mes yeux.
Après m’être reposé à l’hôtel durant la fin de l’après-midi, je pars pour le départ prévu à… 19h30. Il s’agit, en effet, d’une épreuve nocturne réunissant un semi et un marathon qui vont réunion plus de 10.000 coureurs ! Cela fait du bien de retrouver un tel peloton surtout que j’ai la chance de retrouver, par hasard, plusieurs CLM. Un point commun pour beaucoup de participants : un manque de préparation dû à toutes les incertitudes quant à la tenue de tels évènements.
Il fait encore jour quand nous nous élançons sur le parcours qui nous conduit au Havenhuis, un bâtiment au design futuriste, faisant penser à une proue de navire en alu. Puis, nous nous dirigeons vers l’extrême sud de la ville en longeant l’Escaut.
En arrivant au Palais de Justice, bâtiment futuriste rappelant les courbes tourmentées du Musée de la Fondation Vuitton à Paris, la nuit est tombée. A partir de ce moment, tous les monuments que nous allons voir, seront illuminés tels GroeMarkt, Central Station ou encore la Cathédrale. Sans parler des animations musicales situées tous les 2 km à grands renforts de sono ultra puissante.
Le parcours est plat à l’exception notable de 7 tunnels interminables qui font passer ceux du marathon de Paris pour un hors-d’œuvre, et qui vont entamer notablement les réserves. Sans oublier les très (trop) secteurs pavés que l’on retrouve à travers toute la cité.
Signalons, en outre, que de nombreuses rues sont plongées dans l’obscurité. La voirie a semble-t-il quelques soucis. Ainsi, la traversée du Stadspark, un grand parc populaire, s’effectue dans l’obscurité totale à l’exception d’un grand brasier organisé pour commémorer le centenaire des JO d’Anvers en 1920. Autant dire que cette obscurité a provoqué quelques chutes et jurons divers parmi les coureurs.
Si mon allure est restée constant et facile jusqu’au 27ème km, c’est le moment par contre ou une petite douleur au genou est venue poindre insidieusement le bout de son nez. Ni une, ni deux, je réduis l’allure pour ne pas aggraver la blessure. Je terminerai ainsi en endurance et en faisant le lièvre pour un coureur en difficulté.
L’arrivée se fait au pied du MAS museum au milieu d’une foule nombreuse et avec des jeux de lumière dignes d’une boîte de nuit. Une fois, récupérée la belle et grosse médaille, j’en retourne à mon hôtel situé à… 3 km. Idéal pour éliminer l’acide lactique.
En conclusion, je pourrais dire que ce marathon peut être évité du fait de ses pavés, de son trop-plein de tunnels et ses problèmes d’éclairage. Pourtant, il n’est pas sans charme grâce à son ambiance. De nombreux habitants, dînant dehors dans les restaurants et bars, ou tout simplement devant chez eux avec de petites sonos, n’ont cessé de prodiguer leurs encouragements aux participants donnant parfois à la fête une atmosphère de kermesse.
Laurent Masset
Résultat :
Laurent Masset : 04:34:33
Galerie photos :
Bravo Maitre Yoda, un second marathon en 2 semaines, en nocturne en plus !
C’est toujours aussi sympa de lire tes récits, car en plus du déroulement de la course, on a le droit à une visite virtuelle.
Tu as raison, il faut remettre la machine en route, mais qu’on se console, c’est pour (quasi) tout le monde pareil….
Bravo Maitre Yoda !
Pleins de virolo ce marathon, de nuit il n’y avait peut être pas cette sensation.
Et la récupération, Même pas une bière belge….et pour ta femme, un diamant du quartier des diamantaires? Félicitation a toi oh Président, Mon président !
En résumé, niveau marathon l’Anvers ça valait le coup pour…l’endroit 🙂 Coluche sort de ce corps !
Du flamand, pourtant très simple comme langue, et beaucoup plus douce que le néerlandais .
Anvers ville portuaire: il faut toujours beau … dans le coeur et dans les bars ; En effet des tunnels, il y en a plein et quelques uns à ne pas finir comme le « Liefkenshoektunnel » même en voiture interminable… bravo Laurent, pas simple de courir la nuit avec des pavés!