Voici les récits de Laurent et Eric sur Malaga, qui ont enfin fini, pour l’année 2021, de courir des Marathon !
Récit d’Eric :
Dernier des marathons 2021 soit le septième depuis la rentrée de septembre et mon 18ème au général depuis mon entrée dans ce club ASM qui me tient à cœur et au corps !
C’est le seul que j’ai programmé en fin d’été 2021 avec une discussion avec le couple présidentiel de l’ASM et ma femme Isabelle sur le fait de trouver une région ensoleillée pour passer un week-end prolongé…
Et me voilà inscrit, bizarrement depuis le marathon du BEAUJOLAIS, la forme revient et je pars confiant pour celui-ci : je déclare officiellement vouloir descendre sous 3h30mn05s de PARIS avec Jean-Noel pour retrouver des sensations anciennes de 2019 du MONT SAINT MICHEL (3H17), de ROUEN (3H21), et de MARSEILLE pourquoi pas! (3H13mn et 17 s mon RP de mars 2019) On décolle avec les MASSET le vendredi matin pour MALAGA avec un tas de paperasse digne de ce nom, put…de COVID pour avoir le droit de partir et de passer les frontières : bref arrivée en fin de matinée et première visite du centre historique de MALAGA et ses rues piétonnes magnifiques, ses bars à TAPAS et un ciel bleu AZUR et un soleil de chez soleil : 18/20 degrés mais du vent frais ! Pause déjeuner et ensuite récupération des clés de chambre à l’hôtel puis départ pour aller chercher nos dossards avec des CLM Jean-Pierre et Nathalie dans un gymnase avec des exposants de t-shirts et vêtements techniques originaux : la CB chauffe un peu.
Le samedi est réservé pour la visite touristique de la ville qui s’est parée de belles décorations pour NOEL, je suis inquiet car je pense que j’ai pris froid la veille : fièvre et maux de gorges sont de la partie, je reste discret mais je m’inquiète pour le lendemain matin…
Déjeuner en bord de mer sur le port de Malaga, et le soir en ville dans le centre historique de Malaga : de bonnes pâtes maisons dans un restaurant italien et un peu de polyphénol pour rester fidèle à nos habitudes.
Dimanche matin, la nuit a été très compliquée : beaucoup de fièvre et des maux de gorges plus intenses, heureusement doliprane et ibuprofène en alternance toutes les 4 heures font que la fièvre a bien baissé mais la fatigue est là. Je reste dans ma bulle et dis simplement à YODA dans notre SAS commun de 3H40 : que je me sens pas en grande forme mais que je vais partir comme prévu et voir où cela me mène…
Je place ma montre en mode allure moyenne 4mn30/km et décide de rattraper avant les 5 km le porte drapeau 3h30 et malgré mon état, aucun souci et je décide même de ne pas rester avec eux et de poursuivre sur cette allure jusqu’à ce que mon corps me dise stop… Ce premier semi est plutôt sympa en bord de mer malgré des faux plats descendants et montants interminables avec des boucles où l’on croise les autres coureurs, je cherche Yoda, Jean Pierre et Nathalie mais ne croise personne à l’exception des premiers des kényans ou éthiopiennes à la foulée bondissante de rêve : ils courent pas, ils volent…
Premier semi sans aucun problème : comme dirait Hannibal dans une série connue des années 80, un plan qui se déroule sans accroc, 1H34 soit une minute de plus que sur mon RP de MARSEILLE ; je me sens bien et je décide de poursuivre sur cette allure en me disant que si je la tiens jusqu’au trentième ce sera déjà génial et c’est le cas ! Cette deuxième partie du parcours est beaucoup moins sympathique et ne vaut pas le détour, il commence à faire chaud et la fièvre semble revenir et les maux de gorges aussi, je serre les dents car le contrat est rempli : je serais en dessous de 3h30 !
3H24 : je suis content car rien est écrit d’avance et je finis sur un RP en 2021 après 7 marathons consécutifs… Vivement 2022 et de nouveaux objectifs avec entre autres cet écotrail 80 km et cette tour EIFFEL que je devais gravir en 2020 pour les 50 ans de ma femme et faire une vidéo là-haut… Ce sera pour ses 52 ans mais chut elle ne le sais pas !
ASMent vôtre….
Bonnes fêtes à tous.
Eric L
Récit de Laurent M :
Malaga, sur la Costa del Sol, a tout pour attirer les touristes : un Centro Historico de toute beauté avec son architecture typiquement andalouse, de grandes plages bordées de palmiers, de beaux monuments tels l’Alcazaba, une forteresse construite par les Maures, sa cathédrale, son Centre Pompidou, son musée Picasso, natif de Malaga. Et son atout n° 1 : le climat !
C’est sans conteste la météo plus que favorable à cette époque de l’année qui avait guidé notre choix en optant en 2020 pour ce marathon. Sauf qu’un certain Covid s’était invité et avait entraîné son report en 2021.
Au moment d’embarquer dans l’avion avec la famille Lonchampt, l’hôtesse nous avait accueillis en lançant : « Souriez ! A Malaga vous allez avoir 20 degrés de plus qu’à Paris »
A notre arrivée, si la température n’était effectivement pas la même, le temps était néanmoins nuageux et venteux. Nous en avons profité pour récupérer les dossards avec des amis de Courir le Monde à l’autre bout de la ville, en prenant le métro moderne, jusqu’au Palais des Sports où nous avons fait quelques emplettes en plus du dossard.
Repas du soir dans le centre historique, en extérieur (et oui, en Espagne, c’est possible !) avec Sangria, tapas et vins d’Andalousie. Le séjour démarre fort.
Le lendemain, la météo a changé : ciel bleu, soleil omniprésent : tous les ingrédients sont présents pour une belle journée consacrée aux visites : passage au marché de Atarazanas, vieille halle avec son architecture métallique du XIXème siècle, et ses boutiques superbement achalandées et aux arômes d’épices qui vous enivrent. Puis, direction le port avec ses nombreuses boutiques et les plages de la Farola où nous prendrons l’apéro. Nous sommes en t-shirt et avons beaucoup de peine à réaliser que nous sommes à la mi-décembre.
Retour par le Paseo del Parque, sorte de Champs-Elysées, bordé de palmiers et de chalets de Noël et abondamment décoré d’illuminations et où s’adjurera l’arrivée du marathon le lendemain.
Avant de passer à la pasta-party, nous assistons aux spectacles de jeux de lumières magnifiques sur la calle de Larios et sur la façade de la Cathédrale.
Lendemain matin, le ciel est toujours bleu. Le départ est à 200m de l’hôtel ce qui nous a permis de nous lever plus tardivement. La température est fraîche (autour de 12°) mais nous savons que celle-ci va monter au-delà de 22° à la mi-journée.
Départ du Paseo del Parque à 8h45 pétantes. Près de 9.000 coureurs s’élancent à la fois sur le semi et le marathon au milieu d’une belle ambiance toute hispanique.
Le premier effectue un passage très agréable le long de la mer, jusqu’au village d’El Palo en passant par la jetée menant au phare. Nous avons même la chance de croiser la tête de course au 12ème kilomètre (le vainqueur finira en 2h08 !).
Le retour s’effectue sur la même avenue jusqu’à la marina où se trouve l’arrivée du semi. Passage en 1h59 conforme aux prévisions. A partir de là, le peloton s’éclaircit considérablement sans les coureurs du semi. Dès lors, une looooongue ligne droite de 6 km (!) nous attend le long de la mer mais sans aucun public et au milieu d’immeubles et terrains en friche. Je ressens depuis quelques temps ma tendinite qui me tracasse depuis le début de l’année.
Le reste du parcours est sans aucun intérêt et ponctué de nombreux (mais courts) coup de c.. qui cassent bien les pattes. C’est d’ailleurs à ce moment-là que mon genou droit va me causer de plus en plus de désagréments. L’expression « courir sur une patte » prend alors tout son sens. Je passe ainsi d’une allure de 5’30 au kilo à près de… 6’40 au kilo. Pour autant, pas question d’abandonner d’autant plus que je ne vois pas comment rentrer. Les 3 derniers kilomètres sont heureusement en légère descente et traversent le centre-ville avec beaucoup plus de public qui encourage bien. Le 40ème kilomètre passe même devant notre hôtel et longe de nombreux restaurants dont les convives applaudissent à tout rompre. Petite remontée le long de la cathédrale et on traverse le superbe Centro Historico. La foule des spectateurs est ici impressionnante et n’est pas sans rappeler l’ambiance des corridas. Ce ne sont que des « Animo » et des « Venga » tout le long. Au bout de la Calle de Larios, on débouche enfin sur le Paseo del Parque avec une ultime ligne droite de 500m. Récupération de la médaille (moche) et je retrouve facilement Valérie avant de retourner à l’hôtel pour une douche réparatrice.
L’après-midi sera consacrée à une dernière visite avec la ou plutôt les montées de l’Alcazaba et du château de Gibralfaro, point culminant de Malaga. Si les montées ne nous poseront guère de problèmes, en revanche les descentes sont douloureuses.
Le retour sur Paris sera plus difficile puisque nous passerons d’un beau soleil et d’une température printanière à un temps maussade, humide et froid à notre arrivée à CDG.
Autant dire que rendez-vous est déjà pris pour 2022 !
Résultats :
Eric Lonchamp : 03:24
Laurent Masset : 04:18
Galerie photos :
Laurent, Eric, vous avez été tellement impressionnants depuis la rentrée (et même avant, en aout)!!!! en nombre de marathons, festifs, touristiques, sportifs toujours avec le sourire. Franchement c’est toujours un plaisir de vous lire, à chaque fois je me dis: « Mais que j’aurais aimé être avec eux! ». Par contre, svp, posez vous un peu pendant les fêtes, vous l’avez mérité, et j’oserais dire, Isabelle et Valérie aussi!!! On se retrouve en 2022 les amis!
Eric, 03h24 sur Marathon alors que le matin même tu te plaignais de ne pas être en forme…. JE NE TE CROIRAIS PLUS !
Alors… comment dire… l’un, malade, fait un marathon en 3h24 et l’autre, avec le genou pété, en 4h18.
Chapeau bas les warriors !
Il n’y a pas que de la sangria dans votre potion !
Félicitations ! Toujours une plaisir de vous lire ça donne des idées
De nouveau Bravo a vous deux. Vu les voyages que vous faite, je pense qu’il va falloir étudier l’écriture d’un livre qui titrera » Le tour du monde en 80 Marathons ».