Voici les récits de course du marathon de la Liberté et le semi Pegasus qui se sont déroulés le dimanche 5 Juin 2022 à Caen.
Récit d’Eric : MON 25ème de ma courte vie de marathonien !
Avec mon frère d’armes, le général titi, nous décidons de nous inscrire sur ce marathon, Yoda devait nous suivre mais comme c’est l’anniversaire de Valérie, il déclare forfait …
Je crée un groupe whatsapp dédié et voilà, comme souvent d’autres s’inscrivent, et Florence sera de la partie sur marathon et certains d’entre vous sur le semi ! 😉J’ai la bonne idée de nous déguiser en GI américain pour rendre hommage aux soldats qui ont débarqués sur ces plages mais aussi pour les combattants de la liberté et si vous jetez un œil plus attentif sur nos tenues, vous trouverez plusieurs drapeaux dont celui de 🇺🇦 l’Ukraine … Florence doit aussi se déguiser et j’appréhende son déguisement vu ce qu’elle est capable de nous faire ! Je garde en souvenir son costume de CHABLIS : incroyable, un bruit de dingue et très discret ! 🤣 nous ne verrons son habit de lumière que le dimanche matin malgré quelques questions mais elle reste très vague.
Nous partons avec titi, le samedi en fin de matinée pour être pour le midi sur Caen et un déjeuner dans un bouchon caennais où nous nous sommes régalés ! Les fondamentaux d’avant course sont respectés, nous mangeons local. Le soir, le rdv ASM, choisi par Marianne sera aussi superbe, un vrai restaurant italien sans pizza ! Marianne a d’ailleurs fait honneur à la pasta party, la spécialité de ce restaurant : j’ai préféré rester sage … Nous rencontrons le mari de Florence, Franck qui sera notre chauffeur du lendemain matin pour éviter de prendre les navettes et notre porte sac durant ce marathon : j’en profite pour le remercier de sa gentillesse.
Départ pour le marathon, après un petit déjeuner tous ensemble, où nous découvrons Florence et son déguisement en Marilyn, tout de blanc vêtue…j’y avais songé lors de notre trajet aller !
Quelques photos tous ensemble et chacun part pour son épreuve ! Le général titi, Marilyn et moi , nous nous postons à l’arrière des troupes où nous croisons deux CLM, Vincent et Astérix! Vincent nous accompagnera une bonne partie du parcours. Le départ se fait sur Courseule sur mer pour rejoindre Pegasus d’où part le semi un peu avant nous … nous sommes avec le SAS 4h30 avec lequel nous faisons un chassé croisé régulièrement car nous nous arrêtons pour prendre des photos, devant un char pour la vue mer ou pour les drapeaux, le public et les coureurs sont surpris de nos déguisements respectifs, le public salue la marié et nous crions haut et fort : c’est Marilyn MONROE ! Certains coureurs me disent que j’ai du courage de courir dans cette tenue et je leur réponds : beaucoup moins que les soldats de 1944 !
Il fait un temps couvert sur ce premier semi, notre allure est stable de 6.08 lorsque nous courrons car je ne compte pas nos arrêts. Mon général a chaud, son uniforme est de plus en plus trempé mais il tient l’allure et quelle allure, il est crédible en général ! Après le pont PEGASUS, le soleil fait quelques apparitions et nous commençons à avoir chaud … titi, vers le 27ème commence à fatiguer et je l’attends avec Florence à tous les ravitos , Flo quand à elle est inépuisable, elle fait rire et se souvient de tous les coureurs que l’on croise depuis le départ : une niçoise super sympa, des jeunes qui n’en reviennent pas de son énergie, des tatoués qu’elle félicite de leurs beaux tatoos et les meneurs d’allure qui me disent dès le 10éme, elle va pas tenir et moi qui leur réponds : vous ne la connaissez pas c´est zébulon, c’est du fractionné sur pattes … elle arrête jamais 🤣 et elle ira au bout sans soucis : Et on ira jusqu’au bout dans un finish sur le stade de Caen …
Un kiff comme toujours, le 26ème opus arrive à grand pas pour terminer cette saison et après je me repose un peu : c’est vraiment pas raisonnable mais quel plaisir, ce marathon c’est une bataille contre soi même et personne d’autres et que c’est agréable de partager ces moments !
ASMent vôtre.
Récit d’Olivier :
En vue de la préparation de mon échéance de cet été, le Semi-marathon Pegasus était le cinquième semi de l’année.
L’objectif était d’aborder la distance avec un relatif confort. Ce semi de Caen, je l’aborde donc sans pression et si possible en essayant de faire mieux que sur les quatre précédents.
Le samedi, ce sont les retrouvailles avec les autres participants de l’ASM et une balade en bord de mer, puis un dîner dans un restaurant italien dans le centre de Caen (très bon choix, merci Marianne).
Lors du dîner, nous discutons bien évidemment de notre future course et de son dénivelé. Thierry a téléchargé la trace du parcours et il s’avère que la seconde partie du marathon est le parcours du Semi Pegasus et que ce n’est pas particulièrement plat. Cela douche un peu mon optimisme de faire mieux qu’à Saumur…
Dimanche matin, passage à la salle de petit déjeuner : Éric et Thierry sont déjà là et ils portent déjà leurs costumes pour la course. En hommage à la date et au lieu, ils seront en GI. Le petit déjeuner étant pris, nous nous regroupons pour la traditionnelle photo avec Marylin/Florence et tout notre petit monde est là. Clic clac et c’est parti en mode covoiturage vers Bénouville et le Pegasus Bridge pour nous et vers Courseulles/Mer pour les marathoniens.
Arrivé sur le site de Bénouville, il y a pas mal de monde, mais nous réussissons à retrouver les Roux.
Re photo, petit échauffement, nous prenons la direction de la ligne de départ, c’est un peu confus, il y comme un goulet d’étranglement.
Le départ est donné au son de la cornemuse, cela manque de fluidité. Le pont passé, on retrouve un peu d’air, je slalome entre les coureurs pour me dégager, nous sommes nombreux à faire de même, ça fuse dans tous les sens.
Le premier kilomètre est avalé rapidement, puis en sortie de village une côte. Ca commence du coup, je calme le jeu, je vais essayer de me tenir à 5:10mn/km, mais la ça passe pas : le deuxième kilomètre est passé en 5:17, petit coup au moral…
Je relativise, il reste 19 km. Les kilomètres défilent. Bizarrement, je ne me retrouve pas dans un peloton, je double, je suis doublé, je n’aurai pas de compagnon de course improvisé cette fois-ci.
Premier ravito au cinquième kilomètre, j’attrape une bouteille d’eau à la volée, petite gorgée et hop on continue.
Les kilomètres continuent à filer et soudain je vois au loin une flamme d’un meneur d’allure, et plus j’avance et plus je m’en rapproche. Je me dis alors que c’est plutôt bon signe que de rattraper un meneur d’allure. Mais en réalité ce n’est pas moi qui vais plus vite, c’est lui qui est hors-service… il marche…
Après quasi 18 km de faux plat, arrive une grosse descente, la route est large et il y a peu de monde, je laisse dérouler. Plus que trois kilomètres, et comme je ne me sens pas mal, je garde de rythme de la descente.
J’arrive bientôt sur la dernière ligne droite avant le stade, la foule est là. J’aperçois Caroline, Néo et Marianne sur le terre-plein centrale, petit signe de la main, plus que 300 m, virage à droite et me voilà dans le stade. Je mets tout ce qui reste dans les derniers mètres, je passe la ligne d’arrivée en 1 h 48 minutes 10s, le job est fait avec 1 minute de moins qu’à Saumur !
Récit de Laurent L :
6ième semi en 6 mois, à la base je me suis inscris car Marianne souhaitait que je fasse le meneur d’allure pour qu’elle réalise un « sub 2 », et j’avais tout de suite dit oui sans hésiter, il me fallait aussi trouver un semi par mois, c’était l’occasion. Entre temps beaucoup de choses ont changé, je me suis mis en tête sur les derniers, au regard de ma préparation et de mes performances, de passer sous mon RP, à savoir 1h41mn15s en 2015. 3 semaines avant le D-Day j’ai demandé à Marianne si cela ne la dérangeait pas que je continue sur ma lancée positive pour tenter à nouveau un RP et l’abandonner lâchement… Elle a été, comme d’habitude, très compréhensive ! sans compter qu’au final elle a dû être forfait pour cause de blessure, ce n’est que partie remise Marianne, je compte t’emmener sous les 2 heures en Semi sur les prochains mois.
J’aborde ce 6ième semi de l’année en ayant appris mes leçons, surtout de mes erreurs sur les précédents : Ne pas partir trop vite, ne pas suivre de meneur, bien s’alimenter, rester dans son allure de référence… J’avoue avoir aimé l’idée de courir sur ce semi dédié aux héros des commandos britanniques commandés par le major Howard qui ont été les premiers à fouler le sol français lors du débarquement pour prendre d’assaut le pont de Benouville franchissant le canal de l’Orne. Ce pont sera ensuite renommé « Pegasus Bridge» en l’honneur du commando dont le cheval ailé « Pegase » était l’emblème.
J’aime l’aspect symbolique de ce semi, il faudra faire honneur à ces héros; force, courage et don de soi… Je n’ai d’ailleurs pas résisté à la tentation de revoir, 3 jours avant, pour la xième fois le film « Le jour le plus long » (que j’adore!), et cette phrase qui m’a toujours trotté dans la tête et qui, pour l’occasion, correspond tout à fait à l’état d’esprit dans lequel je veux réaliser cette épreuve : « Vous tiendrez jusqu’à ce qu’on vous relève ! ».
Après ce moment d’histoire et de cinéma, revenons sur l’événement sportif. Je pars donc dans la certitude de réaliser mon RP, j’ai les jambes et la motivation …. Je n’oublie pas non plus la phrase du coach, après la séance, le Jeudi précédent : « Bon courage Laurent…. et soit fort ! »
Ce que je n’avais pas prévu ce sont les « bons » aléas de la vie.. Une invitation de Véro et Tonio pour un BBQ la veille au soir avec proposition de dormir chez eux, pas question de refuser, il y a des priorités tout de même. Donc en arrivant le dimanche matin à l’Hôtel Ibis de Caen pour retrouver toute la troupe, j’avais surement accumulé un peu de fatigue ; 15k de rando la veille, une soirée avec des amis (bbq et vin), couché à 2h, levé à 5h et 2 heures de route, mais je ne vais pas me plaindre de profiter de bons moments.
Arrivé au point de rendez-vous, quelques photos et nous nous rendons sur le site Pegasus, grosse ambiance, il y a du monde, 3200 participants sur ce semi.
Je me place au niveau du meneur d’allure 1h45, de toute façon il y a tellement de monde que je ne peux pas me mettre sur le SAS 1h40. Le départ est donné, gros goulet d’étranglement car la ligne de départ est placée juste avant le pont qu’il faut traverser, grosse cohue pendant au moins 1k, la route est pleine de coureurs, on n’avance pas… je boue intérieurement, les 3 meneurs d’allures 1h45 sont assez loin, je me donne l’objectif de les rattraper.
Après avoir passé un parc au bout de 2km, ça se décante un peu, je passe en mode allure 4’40 – 4’45, l’allure souhaitée est bonne jusqu’au 7ième, ensuite c’est plus poussif… et en fait en analysant cela de plus près, c’est un peu logique, du 7ième au 18ième km ça monte, tout doucement mais surement, c’est ponctué par de toutes petites descentes mais pas assez longues pour vraiment relancer… je vois bien que mon allure diminue, je vais passer sur des moyennes comprises entre 4’50 et 5’00. Vers le 12ième je rattrape et double les meneurs 1h45, ça fait du bien, ils auront été mes lièvres pendant 10 bornes.
Je tente de pousser un peu, mais rien n’y fait, même en pensant au major Howard (Vous tiendrez …) ou au coach (Soit fort !). Je me demande même si on ne va pas monter comme ça jusqu’à la fin… 17ième j’y crois pas, les meneurs d’allure 1h45 me rattrapent et me doublent, ils ont d’ailleurs perdu un gros paquet de leur groupe. Je m’accroche à eux et là, stupéfaction, ils ne courent pas à 5’00 mais à 4’40, je m’adresse à l’un d’eux pour leur faire la remarque : « Oui on est en retard sur le temps on doit accélérer jusqu’au bout » ! Wouah super ça m’arrange, pile le moment où l’on commence à redescendre en arrivant sur Caen, et même en pente forte. Donc je me remémore ce que m’a dit Eric « A partir de 18k si tu peux, tu lâches tout ! », ça et un coup de major Howard « Vous tiendrez… » et j’accélère et re-dépasse à nouveau les meneurs 1h45, je suis tellement dans mon effort à la fin que j’aperçois au dernier moment Marianne et Caro qui m’encouragent, il reste 300m. Les 200 derniers mètres se font sur la piste d’athlé du stade, c’est long et c’est pas long en même temps, que c’est bon. Je franchis la ligne en1h43 à 2 mn de mon RP, mais un chrono que je n’avais pas atteint depuis 2015, donc très heureux et je pas question de faire la fine bouche mais j’ai en tête encore d’autres réglages pour le prochain. Mais comme déjà cité dans mon précédent récit de semi, je n’ai toujours pas dit mon dernier mot !
A noter un super ravito d’arrivée, avec spécialités de la région.
Au final un très beau semi, ou l’on ne s’ennuie pas, un public très présent et une superbe organisation.
Relief de la course
Un D+ de 101m qui se matérialise par un bon faux plat pendant 12k
Récit de Florence :
Prêt pour un récit encore un peu décalé ?
Maintenant que je connais ma VMA (Merci Gautier), j’ai pu faire une préparation TECHNIQUE pour ce marathon! Sauf que je suis pas encore au point sur les %… alors je me suis concentrée sur le registre girly :
Couture, mise en plis, rouge à lèvre longue tenue, vernis à ongle tricolore…
Le plus gros effort a été sur la conception du déguisement A … Et du plan B préparé l’avant veille d’urgence en cas de pluie… Comme dit Fabrice, il faut être bien préparé pour bien vivre sa performance.
Merci donc du fond du cœur à ceux qui m’auront soutenue dans ce challenge personnel:
Merci à mon mari qui a suivi avec persévérance les différents essayages.
Merci à Marianne d’avoir trouvé un aussi bon resto pour le dernier repas d’avant course.
Merci à Caro pour ses touches talentueuses de vernis.
Merci à toute l’ASM pour votre créativité (je garde l’idée de Wonder Woman pour une prochaine sortie longue)
Merci aux garçons (Éric et Titi😘) pour leur tolérance mise à mal sur le demi tour que j’ai imposé sur le chemin entre l’hôtel et le départ.
Merci aux motards de suivi du SMUR et de la sécurité civile pour avoir vidé leurs réserves de Sparadrap pour m’aider pour les dernières retouches fonctionnelles.
Question course, j’ai laissé les garçons gérer : partie sans montre, ni téléphone, j’étais LIBRE de faire juste ce que j’avais envie : poser pour les photos, danser, m’arrêter sur le bord pour encourager les coureurs, papoter avec les bénévoles, tester les WC des restaurants… et rencontrer du monde : Anne, la niçoise, la famille qui compagnait son fils handicapé, le Mr avec ses chaussettes bleues… J’ai récupéré quelques 06 (à prévenir de notre prochaine inscription).
J’ai même eu des demandes en mariage (mais je ne donnerai pas suite).
C’était un beau moment de partage humain que j’ai été très heureuse de partager avec mes deux compères.
Cela dit, j’ai bien conscience qu’il ne faut pas se reposer sur ses lauriers et qu’il y a encore du travail ! Un jour il faudra que je fasse une course Sérieuse, pour remplir des objectifs et battre un RP… je sais que sur cet axe de progression là aussi je pourrais profiter du soutien de toute l’ASM.😘
Et pour voir le plan B, faudra attendre le Beaujolais (s’il fait beau)
Récit de Guillaume :
Sur les pas de Marianne, je m’inscris au semi-marathon Pegasus de Caen. Chouette, encore l’occasion de se faire un petit week-end sympa. Et ce sera l’occasion d’aller passer un moment avec mon fils et sa belle qui étudie à Caen.
Prélude : J’aimerais mesurer mes progrès sur un 10 kilomètres mais depuis le début du Covid, je n‘ai pas eu l’occasion d’en faire à part celui de Thoiry mais qui est plutôt un trail (et ne faisait que 9,5km). Du coup, deux semaines avant Caen, je fais le 10km de Rosny sur Seine avec Yoda. Très joli mais à 16h il faisait trop chaud, essentiellement sur chemins, le cardio très haut et des petites douleurs intercostales, je le finis en 54mn26, loin de mon objectif de 50mn et de mon RP à 51mn30 datant de 8 ou 9 ans. Ça ne me met pas en confiance pour ma prochaine course, le semi de Caen.
Les semaines qui précèdent j’ai souvent des douleurs intercostales côté gauche, stress au boulot ? Conséquence de mon allergie aux pollens ? Problème cardiaque ?!? A priori pas ce dernier car lors des entrainements mon cardio est normal. Mais je surveillerai mon cardio lors de la course.
La semaine qui précède le semi, je me joins le mercredi midi à la sortie de la section course à pied du boulot, avec quatre collègues dont Jérémy (un Trinosaure, l’organisateur du Chocotrail) avec qui je discute. Je lui dis que je ne sens pas trop ma prochaine course, il me répond : « C’est bon signe ça ! C’est comme les exam, quand on ne le sentait pas bien, en général les résultats étaient meilleurs que quand on partait trop confiant. ». Mouais… En plus il y a un dénivelé positif non nul (110m)…
Arrive le week-end, balade et déjeuner à Caen avec le fiston, je mange trop (burger au camembert, c’est local !). Du coup, le soir je décide d’être plus raisonnable, notamment pas d’alcool (en plus je conduis) au superbe restaurant italien où nous passons une très bonne soirée entre ASM.
Jour de la course, Marianne sera notre chauffeur car elle est malheureusement forfait. Cela nous permet d’être emmenés au point de départ, le pont Pegasus de Benouville, sans avoir à prendre une navette et ayant ainsi un peu plus de temps pour profiter du petit déjeuner qui ne commence qu’à 7h30 le dimanche. J’y croise deux hurluberlus dans un drôle d’accoutrement (et une Marylin un peu plus tard).
Nous voilà au départ du semi avec chacun des objectifs différents : Laurent L., moins d’1h45, Olivier moins d’1h50, moi environs 1h52 (RP à 1h54m30 à Deauville) soit allure 5:18, Sylvain, en rémission du genou, moins de 2h et Laurence R. en moins de 2h30. Nous partons donc chacun à notre rythme.
Il y a 3500 coureurs, c’est très dense, tout le monde part en même temps (pas de vagues), du coup les deux premiers km ne sont pas à l’allure voulue (5:35), mais les suivants le sont.
Au bout de quelques km, Sylvain me rejoint, il a retrouvé la forme ! Il me double, je le garde en vue. Le parcours est un faux plat quasi-continu avec quelques descentes de temps en temps où je profite de mes grandes jambes pour rattraper mon retard. Je maintiens l’allure voulue, mon cardio est bon, vers 90%. Finalement tout va bien de ce côté. Je commence à reprendre confiance. Je double plus de personnes que je ne me fait doubler.
Je passe le 10ème km en 53mn37s, plus rapide qu’à Rosny 😃
A mi-course, je discute un peu avec un gars qui court avec un grand drapeaux de la Normandie sur le dos : « Il n’y a pas trop de prise au vent ? Non, c’est s’il pleut que cela devient lourd. » Il me souhaite bonne course et je continue, cela me donne le moral.
Je finis par rattraper puis doubler Sylvain qui souffre toujours un peu du genoux et a ralenti.
15ème km, je maintiens toujours une allure très correcte (5:20 en moyenne depuis le départ), je commence à y croire et je repense au profil du parcours que m’a montré Titi la veille : cela finit en descente sur les 4 derniers kms. Cela me permet d’accélérer à partir du 18ème, ce que je n’avais jamais réussi à faire sur un semi, au mieux j’avais maintenu l’allure à Deauville. Je suis en bonne voie de battre mon RP, je suis super content et même un peu ému du fait du contraste entre ce que je pressentais (mal) et ce qui m’arrive.
Proche de la fin je guette Marianne et Caroline, 500m de l’arrivée, j’entends « Allez Guillaume », elles sont là pour nous prendre en photo, ça me booste ! Je sprinte, j’arrive sur la piste, un demi-tour de 200m, quel confort ce revêtement. 1h53m07 ! Yes !!! Quel plaisir !
Epilogue : Je peux mesurer mes progrès, allure maintenue sans trop monter en cardio sur la fin et sans souffrance (un peu dur dans les mollets quand même).
On encouragera ensuite les marathoniens jusqu’à l’arrivé de nos héros déguisés.
Une belle course dans un bel environnement avec un public toujours présent qui encourage les coureurs. Je vous le conseille.
Récit de Thierry (Titi) :
Eric m’a parlé du marathon de la liberté à Caen. Je me suis donc inscrit pour le faire avec lui. Pour rendre hommage aux hommes qui se sont battus pour libérer la France, nous avions décidé de nous déguiser en soldat. Après diverses recherches sur internet, Eric nous trouve un costume de GI.
Petit agrément de pin’s drapeaux Américain, Français et Ukrainien. Nous voilà donc prêts pour honorer ce marathon.
D’autres ASM se joignent à nous pour faire le semi de Pegasus et Florence pour le marathon. Nous évoquons notre thème de déguisement à Florence et du coup elle est partante évidemment pour nous suivre.
Surprise jusqu’au D-Day pour découvrir son déguisement.
Nous y voilà, le samedi nous arrivons avec Eric tranquillement sur Caen. bon resto pour une mise en condition marathon. Nous effectuons une balade sur le château de Caen puis allons chercher les dossards. petit salon, les bénévoles sont déjà très accueillants. Go Hôtel. nous retrouvons Marianne et Guillaume. Il nous reste un peu de temps, nous décidons d’aller sur Courseulles-sur-Mer, lieu du départ du marathon dimanche. Nous retrouvons Caroline, Olivier et leur petit chien 🙂 Le temps est gris et se couvre un peu. Nous avons un peu de pluie. Espérons que cela ne soit pas le cas dimanche.
Retour sur Caen en longeant un peu la côte. Il va être chouette ce marathon. Rendez vous dans un restaurant indiqué par les collègues de Marianne. Très belle adresse, nous avons passé un agréable moment.
Voilà, c’est l’heure, dernière préparation et dodo.
D-Day, nous descendons déguisés au petit déjeuner. Comme souvent, les autres personnes de l’hôtel nous regardent bizarrement 🙂
Nous découvrons enfin le déguisement de Florence. Miss Marylin waouh belle et raccord avec les GI. Franck, le mari de Florence, nous emmène à Courseulles-sur-Mer pour notre départ. Arrivés sur place, le succès de nos déguisements se fait déjà ressentir. Certains viennent nous voir pour les photos. c’est sympa, j’adore.
C’est l’heure, nous passons la ligne de départ en saluant et Marylin fait des grands coucous. L’ambiance est donnée. Nous déroulons, l’allure que j’avais donnée s’accélère doucement… nous dépassons la flamme de 4h30 et… premier arrêt photo puis reprise et rattrapage de la flamme 4h30 en saluant le public ! ça rigole bien, nous repartons à nouveau devant…. et photo… nous ferons cela sur la première partie du marathon dès qu’un drapeau, un char, la mer se présentent.
Le public est enchanté de nous voir déguisés, c’est un vrai partage. les coureurs aussi sont du coup détendus et discutent. c’est chouette.
Nous arrivons à Ouistreham et longeons le canal de Caen. Nous arrivons au pont de Pegasus et continuons le long du canal jusqu’à Blainville sur Orne où nous rentrons dans les terres pour rejoindre Caen. Là les choses commencent 🙂 arrivé au 27ème kilomètre Général Titi (oui Césaric est Colonel) a fait effet grenade 🙂 la moindre côte est marchée. Alternance course marche et mes deux compagnons de route font le show aux ravitaillement pour m’attendre. J’aurais le droit aux encouragements et « Allez général !! »
Après un dénivelé du 30ème au 39ème, nous voilà enfin dans une descente pour aller au stade de Caen. Les supporters sont là et l’ASM aussi (merci à tous) !
L’arrivée est triomphante c’est un grand bonheur. Nous avons droit aux séances photos de la presse locale !
A bientôt dans de nouvelles aventures
Général Titi
Résultats :
Marathon
Eric Lonchampt : 04:49:17
Florence Brachet : 04:49:17
Thierry Crespin : 04:49:17
Semi-marathon
Guillaume Griffon : 01:53:07
Laurence Roux : 02:28:39
Laurent Leturger : 01:43:13
Olivier Paulin : 01:48:14
Sylvain Roux : 01:54:03
Vidéos :
Défilés à la cornemuse sur le Pegasus Bridge
Arrivée de nos héros marathoniens déguisés
Arrivée de Laurence
show sur les 200 deniers mètres de nos marathoniens déguisés
Bravo, j’ai adoré réaliser cet article, choisir les photos, les vidéos et lire en avant première vos récits… C’est clairement à refaire en 2023. Les déguisements ? ils étaient juste sublimes! Titi tu portes admirablement bien la tenue de GI !
Quel plaisir de lire vos récits ! Merci beaucoup, on est de suite dans l’ambiance .
Bravo pour vos performances !! Et mention spéciale pour les déguisements : Florence : très belle en Marilyn, j’imagine bien que tu as dansé et discuté avec beaucoup de monde ! Et nos deux GI (et officiers!), je n’avais pas remarqué vos drapeaux pins, top!
Merci pour ces récits ! Bravo à vous tous d’avoir passé la ligne d’arrivée. Une mention spéciale pour la vidéo avec les cornemuses qui me rappelle le précédent marathon ! Vivement le prochain…
Plus les mois passent, plus on trouve d’ASM sur les courses et à travers la France ! Des récits toujours aussi passionnants dans la quête de records ou plus simplement d’amusement.
Bravo à tous ! Que de bons souvenirs encore.