Voici le récit de notre président sur le Marathon du Lac du Der qui s’est déroulé le dimanche 12 Juin.
Récit de Laurent M : un remake de Saumur 2022
Lac du Der, oukicestça ? C’est la question que l’on me pose généralement. Il s’agit du 2ème plus grand lac artificiel d’Europe, conçu pour réguler le niveau de la Seine. Il se situe à une vingtaine de kilomètres de Saint Dizier, en Haute-Marne, au cœur de la Champagne.
Il s’agissait de ma 3ème participation à ce marathon que je n’avais pas planifié initialement. J’en avais tellement bavé en 2021, sous une chaleur écrasante et première épreuve post Covid en France, que je ne pensais pas y retourner.
3ème participation disais-je et à chaque fois beau soleil et grosse chaleur. Il faut avouer qu’à mi-juin, c’est un peu normal, a fortiori dans l’Est et son climat continental.
Départ à 7h45 sous une température de 20° déjà ce qui n’augure rien de bon pour la suite et je m’attends à un remake en tout point conforme à celui de Saumur.
Après une traversée de 8 km à travers Saint Dizier, on sort de la ville pour longer la base aérienne puis le canal d’amenée qui va nous mener au Lac du Der après un long faux-plat montant de 5 km (et 171 mètres de D+ !). On est déjà en plein soleil, sans ombre.
Heureusement, je suis parti plus prudemment qu’en 2021 et tous les voyants sont au vert. Je me cale rapidement à 10 km/h, juste devant le meneur d’allure et seuls les coureurs en relai (de 2-4 ou6) me doublent.
Du 16ème km au semi, on reste sous les frondaisons ce qui est particulièrement apprécié des coureurs. Malheureusement, après le passage du semi, à Sainte Marie du Lac, il n’y aura plus une parcelle d’ombre jusqu’à l’arrivée.
On longe les terrains de camping, les marinas et de multiples plages de sable qui invitent davantage au farniente qu’à la course à pied… Il n’y a aucun public hormis les passages de relai où nous sommes encouragés par les relayeurs qui comprennent bien que la chaleur impacte beaucoup plus les marathoniens.
Au 31ème km, on aborde le retour sur l’arrivée, située à Giffaumont-Champaubert, la station nautique du lac qui concentre la majorité des activités sportives de cette région.
On court sur la levée, face au soleil implacable, sans jamais d’ombre. Les organisateurs ont même eu la brillante initiative d’installer 3 brumisateurs sur cette portion pour essayer d’atténuer cet enfer. Pas convaincu pour ma part car l’eau m’a semblée bien chaude.
Finalement, je n’ai pas trop subi la chaleur en terme de chrono car je finis en 4h11 avec un negative split de 3 minutes (2h07 au semi et 2h04 au second). Je ne m’attarde pas à l’arrivée et après avoir récupéré la dotation offerte aux coureurs : une bouteille de Champagne (!) car la route du retour nécessite près de 3h30 quand même et le spa m’attend avec la boisson de récupération qui va bien.
Résultats :
Laurent Masset : 04:11:05
Un marathon de plus , bravo, une très belle performance vu les conditions!
Un jour j’irais …