Voici le récit de Sébastien sur le Trail du Saint-Jacques qui s’est déroulé le samedi 11 Juin.
Récit de Sébastien :
J’avais envie depuis plusieurs mois de me tester sur un Trail mythique, je me suis donc inscrit sur le Grand Trail du Saint-Jacques au Puy-en-Velay, 72 kms et 3000 D+ / 3500 D-. La course remonte à contresens le GR 65, pour arrivée au pied de Notre Dame du Puy-en Velay.
Arrivée la veille du départ, je récupère mon dossard à l’hôtel du département, le site est magnifique et la vue sur la vallée donne le ton, ça va grimper et il va faire chaud…
8h00 le départ est donné de Monistrol d’Allier en 2 temps, je décide de partir tranquillement dans la 2ème vague à 8h15. Après 10 minutes de course, je suis déjà bloqué dans un single en attendant la 1ère montée. Je sors les bâtons et enfin c’est parti pour 500 D+, il fait déjà très chaud, et je suis la file indienne qui nous amène au 1er ravito en 01h30. Je repars confiant et les kilomètres s’enchainent jusqu’à la 1ère barrière horaire de 11h30, pas le temps de recharger mes gourdes il est 11h29 (erreur des juges de courses, étant parti à 8h15, la barrière pour moi aurait dû être à 11h45 !). Ouf, on me laisse passer, pas de panique le rythme est bon je suis 493/700 au classement ; je décide d’accélérer un peu car je n’ai pas envie de vivre ma course avec le stress des barrières.
La course continue et je me fais doubler à toute allure dans les montées par les coureurs du 43 kms. L’eau de mes flasks est tiède, et j’ai beaucoup de mal à m’alimenter, probablement la chaleur. La suite se complique un peu pour moi, les descentes m’ont fait mal, et je commence à marcher de plus en plus, ce qui n’est pas très bon signe compte tenu du nombre de kilomètres restant à parcourir. Je m’accroche malgré les 39 degrés ressentis, et je profite des quelques fontaines dans les villages traversés, pour tremper ma casquette dans l’eau fraîche ; Je ferai un point au prochain ravito, j’aurai peut-être retrouvé mes jambes et un peu d’appétit.
Pas de magie, le corp et la tête n’en veulent plus, après plusieurs minutes devant un bol de vermicelles que je n’arrive pas à avaler, je décide de m’arrêter au Lac du Bouchet après 9h00 de course et 43 kms et 2500 D+ dommage le plus dur était fait, mais il reste 30 bornes en plein cagnard. Sans regrets, j’ai tout donné et je suis conscient que les longues sorties sur le GR1 de Feucherolles ne suffisent pas pour ce type de trail, Laurent m’avait prévenu, la clé c’est la PPG…
Rdv l’année prochaine.
Bravo Sébastien, on voit que ca à pas du être du gâteau ! 43k avec 2500D+ oui peut-être que le plus dur était fait, mais il faut savoir aussi s’écouter même si c’est un crève-cœur. Maintenant que tu as une bonne première expérience de ce genre de trail, tu vas pouvoir ajuster tes prochaines préparations. Le renfo-musculaire oui, pour courir bien gainé éviter les problèmes de dos, mais bon si cela ne tenait qu’à ca, ce serait simple non (Mdr).
Bravo Sébastien ! 43km avec un tel dénivelé et la chaleur, c’est une très bonne performance !
Bravo, on apprend après chaque course, merci pour ce récit !