Triathlon de Montauban 2022 5


Voici le récit de Benoit sur le Triathlon de Montauban qui s’est déroulée le dimanche 10 Juillet.

Récit de Benoit :

Ça devait être un triathlon de record personnel pour moi (le 3eme en 3 mois), ça s’est fini en record d’emmerdes, un CALVAIRE !

J-2, je suis allé repérer la partie la plus difficile de l’épreuve de vélo. Les côtes, c’est pas mon truc alors un repérage fait pas de mal… Bon, ça monte mais pas comme les 17% de Deauville un mois avant. Pas facile mais ça passe, et la descente, des larges routes sinueuses. Ça se présente bien, 25km/h de moyenne sur les 16km avec la partie la plus difficile.

J-1, je repère le site, l’endroit de la natation (dans le Tarn), le parc à vélo, mon positionnement, les zones de transition et je retire mon dossard (normalement prévu le lendemain selon l’organisation). Mes affaires sont prêtes pour le lendemain !

Jour J, j’arrive en avance avec mon père pour préparer toutes les affaires… À 9h on regarde le départ du L où les premiers nageurs sortent de l’eau 30 minutes après. À 10h, le départ est donné pour le M. On part les pieds dans l’eau pour 2 boucles de 750 m sans ressortir de l’eau. La température de l’eau étant à 26°, la combinaison est interdite. Une première pour moi en compétition… J’arrive à sortir de l’eau en un peu plus de 40 minutes… Un gros dénivelé est présent entre les bords du Tarn et le parc à vélo quelques dizaine de mètres plus haut. Pas de combinaison à retirer donc la transition est plutôt courte : le casque à mettre le dossard et c’est parti…
Le parcours du vélo est relativement plat, il y a juste une colline de 200 m à passer sur le parcours… J’essaye de rester dans le rythme, je me fais doubler un peu, mais bien moins qu’à Deauville ! J’essaye de m’accrocher un cycliste qui va à peu près à la même vitesse (c’est-à-dire pas trop vite 😅). Toujours les mêmes choses en tête, position aérodynamique au maximum et mouliner les jambes. 15e km, en plein dans la côte, je m’accroche, on se double régulièrement avec le cycliste en ligne de mire. 22eme km, arrive la descente, je prends un maximum de vitesse : 57km/h de moyenne sur le 23eme km. Au 33eme km, j’ai une moyenne de 28,6km/h. Tout va bien jusqu’à l’éclatement de mon pneu avant et la chute (🤬). Bien amoché, je comprends rapidement que la suite va être compliqué (pas de quoi réparer avec moi). Je commence à courir en poussant le vélo jusqu’à ce qu’un organisateur m’interpelle et me propose de laisser mon vélo pour que ce soit plus facile jusqu’au parc à vélo. Ni une ni deux j’accepte et laisse donc mon vélo, mon casque et mes chaussures. Me voilà parti en chaussettes pour 7km sur le bitume. Ça tape dur sous les pieds… 500m plus loin un arbitre en moto m’indique : « je vais être obligé de vous disqualifier si vous arrivez sans votre vélo ». Bon ba demi-tour et je retourne chercher mon équipement (1km pour rien à pieds). Me voilà donc reparti pour 7km avec le casque en poussant le vélo et les chaussures de vélo aux pieds ! Successivement, des cyclistes me dépassent et l’un d’eux me laisse une bombe anti-crevaison. Je la vide dans la chambre à air mais ça fuit de partout au travers du pneu et j’en ai plein les mains… Me voilà reparti en courant. Régulièrement, on m’invite à abandonner mais je continu a courir avec ces chaussures de vélo. J’arrive à récupérer une chambre à air et passe donc un peu de temps à remplacer ça (sans outils 🥵). Rien pour regonfler je repars en quémandant une nouvelle bombe. On m’en laisse une, elle est un peu rouillée… Pas le choix je raccorde au vélo et je la vide. Catastrophe, elle se vide par la tête de la bombe et presque rien dans le vélo (c’est vraiment la m…). Je lâche pas, je repars. J’interpelle des gens sur une terrasse pour leur emprunter le compresseur, j’essaye, le pneu prends rien, ça fuit de partout. J’me fait une raison, je laisse tomber et fini en courant…
Après 1h25 a faire 7km en essayant de réparer mon pneu avant me voilà arrivé au parc à vélo. Un arbitre m’accueille en m’indiquant que j’ai dépassé la limite de temps (mais me laisse repartir). Je change de chaussures et de chaussettes car j’ai les pieds en feu 🔥 ! Je prends un bidon d’eau, je pensais éviter la vague de chaleur de 13h (+30°C) en arrivant avant mais c’est raté. Me voilà donc parti pour 10km en courant. Ma fille était sur le parcours, je lui laisse mon bidon (presque vide) et continue. Nouvelle interpellation d’un arbitre : « je vais être obligé de vous disqualifier car c’est considéré comme avoir reçu de l’aide » 😳😳😳. Demi-tour, je récupère le bidon dans les mains de ma fille et repars. Je discute brièvement avec l’arbitre en vélo à côté de moi et lui dit d’un ton ironique : « si je jette mon bidon à la poubelle, vous me disqualifiez ? ». Il accepte (je vois pas ce que ça change mais bon).
Je fini dans la douleur ces 10km en 1h07.

C’est la première fois que je fini dernier à une course mais après analyse des temps d’arrivée, il y a eu 6 abandons dont 1 en natation, 1 au vélo et 4 en course à pieds. Au moins je ne serai pas de cela…

Plein d’enseignement découlent de cette journée de m…

 

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