Paris – Versailles 2022 4


Voici les récits de la Paris-Versailles qui s’est déroulés le 25 Septembre 2022.

Récit de Sylvain :

Ma première participation à cette course mythique.

Le plus difficile pour moi n’a pas été la côte des Gardes, ni celle du cimetière, ni ce long faut plat a l’arrivée mais c’est de se lever a 06h00 du matin un dimanche.

Heureusement, c’est Caro et Olivier qui nous amènent, ce qui permet de se réveiller tranquillement.

Bref, nous retrouvons la belle équipe d’ASM à la gare de Versailles pour rejoindre le départ au pied de la tour Eiffel.

L’attente est un peu longue mais sous un temps idéal pour courir.

Top départ vers 10h05. Les premiers KM sont plats et des groupes musicaux sur le trajet sont bienvenus.

Km 6, nous attaquons la côte des Gardes. Je m’attendais a ce quelle soit plus longue (environ 3km) mais en fin de compte elle n’est pas beaucoup plus longue notre côte de Beulle.  Dommage, je m’étais préservé pour en garder sous le coude.

Le reste de la course se déroule bien, vers le KM 13, Jérôme me rattrape et me double. Grace à lui je relance ma foulée pour le retrouver ce qui nous a permis de terminer ensemble.

En conclusion, une course à faire et à refaire dans une ambiance ASM au top.

 

Récit d’Edwin :

Une très belle journée et un belle course

Une course mythique, la dernière édition était en 2019, je venais de rejoindre l’ASM et je n’étais pas en condition faire cette course avec la fameuse côte des Gardes (à l’époque distance max 10km…).

Puis la COVID est passée par là et les deux dernières éditions ont été annulées. Rendez-vous pris pour le 25 septembre 2022.

Pas de préparation en particulier, j’avais démarré la préparation marathon avec Marianne, Valérie, Caroline, Olivier et Guillaume.

Mais malheureusement, je n’ai pas pu continuer la préparation mais elle m’a bien servi aujourd’hui.

Une bonne délégation ASM était inscrite avec l’expérience Paris -Versailles. Rdv à 7h00 au ciné de Maule, tôt pour un départ à 10h00 (Pensée pour Jérôme 🤣), mais il faillait ça pour être bien placé.

Pas de sas de temps mais des sas « premier arrivé premier parti » par SAS de 30 secondes.

Direction Versailles-Château, pour prendre le RER, on retrouve d’autres ASM et direction Pont D’Iena. A la sortie de RER on voit Didier en super Mario & crocs & Valérie qui sont avec un autre groupe.

Direction du départ : dossards 1-25999… enfin tout le monde  🤣 Heureusement il faisait doux et beau, l’attente sympa avec notre groupe ASM.

Départ à 10h08 au pied de la Dame en Fer, objectif 1h40.

Je pars avec Marianne, Caroline et Valérie. Rapidement, on se retrouve avec Valérie sur les quais de Paris, Issy. Mais l’allure est trop rapide pour moi (5:25), après quelques km je la laisse partir.

Je vois déjà quelques personnes marcher… il reste encore plus de 2/3 de la course à faire…

Au km 6, les panneaux affichent côte des Gardes 🥺. En appliquant les conseils d’Eric : petits pas, réduire l’allure, les bras, les bras et les bras😉, tout s’est bien passé !

J’ai dépassé pas mal de monde et en haut de la côte, Olivier vient de me dépasser (parti bien après nous, il est en forme !).

Une belle traversée, une belle décente puis des montées & descentes. Arrivée à Versailles, Caroline vient de me dépasser (elle est en forme !)

L’arrivée est déjà en vue mais la route est longue, j’essaie d’accélérer.

Temps officiel : 1:38:44, mieux que mon objectif !

Les ravitos : que des bouteilles de l’eau, heureusement on était prévenus donc on a pris des pâtes de fruit.

Une bonne organisation, à l’arrivée, un premier sas avec une grande bouteille d’eau, un deuxième sas avec un sac et deux barres puis le sas avec la médaille🤩

Et comme d’hab : toujours très sympas avec l’ASM : Merci !

 

Récit de Marianne : Une troisième Paris-Versailles en demi-teinte

La Paris-Versailles est une course à faire au moins une fois. Le parcours est très sympa, il mélange la ville à Paris et Versailles et la forêt à Meudon. La team ASM est encore bien représentée, nous sommes une vingtaine à la courir cette année.

Je me suis inscrite le 25 mars, une semaine après avoir couru l’Ecotrail de Paris(18km).

Dans les semaines qui précèdent, un peu d’effervescence pour s’organiser pour le retrait des dossards (Merci Sylvain), le trajet jusqu’à Versailles en voiture (Merci Laurent) et en train jusqu’à Paris (Merci Caro). C’est un travail d’équipe.

Jour J, debout à 6h ça pique un peu pour un dimanche. Nous sommes presque arrivés au ciné quand je me rends compte que je n’ai pas la bonne montre, il reste 5 min, je fais demi-tour et je remonte la chercher… J’aurais dû la mettre avec le reste la veille quand j’ai préparé ma tenue.

Laurent  nous emmène à Versailles dans sa belle Audi. Nous suivons les deux autres voitures qui s’engouffrent dans un parking payant…

Nous retrouvons Caroline, Olivier, Laurence et Sylvain à la gare et prenons le train de 7h55

Après une pause technique, nous nous installons dans la file d’attente. Nous attendrons presque 1h15 avant de bouger, j’essaie de ne pas garder ma jambe gauche tendue pour ménager mes tendons…

Nous partons à 10h08. Au premier km, je ne vois déjà plus Guillaume, au second, je perds Edwin et Valérie de vue… ça va vite 5 :42, ma fréquence cardiaque est déjà haute.

J’adore les orchestres de percussions, ça me booste !

Au km 4 ma jambe est chaude et moins douloureuse. C’est très dense… Je ne sais pas si je ne préfère pas partir plus tard.

Au premier ravito, j’ai failli finir par terre, personne ne s’arrête et tout le monde se bouscule.

Au début de la côte des Gardes je perds Caroline, j’avais promis de l’accompagner tout le long mais j’ai surestimé ma forme du moment, je n’arrive pas à suivre… Bouh !

Il faut slalomer car beaucoup marchent. Je repense à ce que j’ai dit à une personne qui le faisait pour la première fois : elle n’est pas si difficile que ça. Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça, j’ai dû oublier… mon allure chute pendant ces deux km.

Après la cote des Gardes arrive ma partie préférée dans la forêt, en descente mais avec une ou deux mini cotes. Là aussi ça va vite, il faut éviter les plus lents, mais je ne retrouve pas mon allure des quais.

Vers le 13ème Blandine me double en me saluant puis arrive la côte du cimetière, je ralentis pour ne pas m’arrêter comme la première fois en 2018…

L’arrivée sur l’avenue de Paris est toujours aussi interminable, l’arche se cache derrière un virage, l’avenue est tellement large qu’on a plus la même impression de foule comme dans la côte ou la forêt.

J’essaie de faire bonne figure pour les photos.

Quelques mètres avant l’arrivée, Claire m’encourage, ça fait du bien de voir une tête connue.

1:42:08 soit 4 min de plus qu’il y a 3 ans… Je suis un peu déçue mais j’ai passé une très belle matinée.

 

Récit de Guillaume :

C’est ma seconde participation. La première était lors de la précédente édition en 2019, j’étais nouveau au club et j’avais racheté un dossard. Mon temps en 2019 : 1h39.

Peu d’enjeu pour moi sur cette distance mais je me fixe l’objectif de faire un meilleur temps car j’ai bien progressé depuis. Je vise donc 1h30. Soit une allure moyenne de l’ordre de 5:35. Le problème sur cette course c’est qu’il n’y a pas autant de D- que de D+. Il faudra donc tenter de tenir une allure correcte dans la fameuse côte des Gardes.

Nous partons à l’aube, levé 6h, plus tôt qu’en semaine, ça pique ! Laurent L. nous emmène dans sa voiture (merci Lolo !) jusqu’à la gare de Versailles où nous prenons notre train pour Paris.

Nous nous plaçons à l’avant du sas car sommes très en avance. Heureusement il fait beau contrairement à 2019, l’attente est moins pénible. 10mn avant le départ je mange ma pâte de fruit (seul aliment que j’ai pris).

Nous partons dans les premières vagues. Je pars assez vite (pour moi 🙂), allure 5:20, et même 5 à 5:10 sur les km 4 et 5. Les 5 premiers km sont plats, il faut en profiter, jusqu’au premier ravito avant d’attaquer la côte des Gardes. En 2019, l’objectif était de ne pas marcher dans la côte, cette année il faut forcer un peu. Je vise de maintenir à 6:30. Je trouve la côte plus longue que la fois d’avant 🥵. Au final, je ferai du 6:36 et 6:46 sur les km 7 et 8.

Au 8eme, je suis à 45mn, donc tout juste dans les temps sachant qu’il y a plus de descente sur la seconde partie. Je ne lâche donc rien, j’accélère dans les descentes, je « passe à gauche ». Je marche un peu aux ravitos pour ne pas m’étouffer en buvant. J’ai hâte de voir la côte du cimetière pour m’en débarrasser. En effet, elle est raide ! Mais heureusement courte.

J’enfile les km autour de 5mn au km, je me sens bien, pas mal aux jambes, cette distance est désormais pour moi plutôt courte. Je songe même à friser les 1h25, mais la fin est en légère côte et elle paraît interminable. Je pense être dans le dernier km, j’accélère. Mince je vois un peu plus tard le panneau « dernier km » 🤦🏻‍♂️

J’arrive aux photographes. Parenthèse : je n’aime souvent pas la posture de mes mains sur les photos, toutes tordues. J’ai repéré que Julien avait un joli style, les mains ouvertes comme expliquant quelque chose. J’adopte donc le Julian’s style sur la première rangée de photographes (le résultat me conviendra). Je lève les mains sur une autre rangée de photographe (nul, on dirait qu’un shérif me tient en joue 🔫). Je lève un pouce sur la suivante (ça va).

Enfin l’arche de l’arrivée est en vue, j’accélère autant que je peux, je passe la ligne, je stoppe ma montre : 1h28m35 ! Je suis super content, je lève les bras de victoire sur moi-même.

Je repense à ma sœur qui me disait la veille quand je lui parlais de l’heure du réveil : « Mais pourquoi vous faites ça ? » : Pour le plaisir d’une virée avec les ami.e.s du club, pour le plaisir de courir dans ce bel environnement, de partir à côté de notre mythique tour, et pour le plaisir de se dépasser !

 

Récit de Caro :

De ma première participation en 2019, j’avais retenu quelques erreurs à ne pas refaire : J’étais partie trop vite sur les quais et avais attaqué la côte des Gardes complètement cramée. J’avais marché dans quasiment toutes les côtes. J’avais foncé dans les descentes, oubliant ainsi de récupérer.

J’avais donc une bonne marge de progression, en termes de chrono mais surtout en gestion de course.

Marianne et moi décidons de prendre le départ ensemble. Ma stratégie est simple : rester à allure semi sur les 6 premiers km sur les quais, essayer de ne pas marcher dans la Côte des Gardes… et advienne que pourra pour le reste.

Après avoir attendu debout pendant 1 heure et être partie sans échauffement, je trouve les 2 premiers km difficiles. Je suis essoufflée et j’ai les jambes en coton. Mais à partir du 3ème km, je trouve mon rythme, une FC stable et je me sens bien. L’allure est la bonne. 200 ou 300m avant la côte, on lève très légèrement le pied pour aborder cette fameuse montée dans de bonnes conditions.

Et c’est parti ! Franchement, je trouve qu’elle pique grave. Je m’étais donné comme allure de référence, celle que j’avais faite dans la côte de Beulle mais je n’y arrive pas. Je me donne donc comme unique objectif de ne pas marcher… et ça tient. Je suis tellement concentrée sur mon souffle et mes jambes que je perds Marianne de vue. En haut de la côte, Olivier me double et m’encourage. Mais qu’est-ce qu’il fait là ? Il est vrai qu’il a disparu peu de temps avant le départ et qu’on a dû partir sans lui. J’apprendrais à l’arrivée qu’il est parti 9’ après nous !

Arrivée en haut, je m’arrête au ravito et regarde en arrière pour retrouver la miss. Pas de Marianne en vue, il y a beaucoup de monde, je décide à contre cœur de tracer ma route.

Et là une grande descente… c’est génial, je laisse déroule les jambes. Contrairement à 2019, je décide d’en profiter pour récupérer car cette fois, je sais qu’il y a une côte derrière… Je ne vais pas me faire avoir deux fois ! Bien m’en a pris, car la petite côte derrière passe toute seule.

Et ça redescend et ça remonte … … et rebelote. Je sais aussi que la côte du cimetière m’attend. Je n’ai regardé ni mon allure moyenne, ni mon chrono depuis le bas de la côte des Gardes. Je décide d’attendre le 14ème … De toute façon, je ne peux pas aller plus vite alors pas la peine de me mettre la pression. Arrivée en haut de cette côte, j’essaye de relancer tout de suite mais j’ai les jambes bien lourdes.

Un peu avant le 14ème km je suis doublée par Minette (Blandine) qui passe comme une fusée avec son grand sourire. Elle m’encourage puis disparait très vite devant moi.

Peu de temps après je vois la grande silhouette d’Edwin environ 200m devant moi. Je lutte contre la tentation d’essayer de le rattraper. Je me dis que je risque de le payer sur la fin de course. Je finis par remonter doucement et j’arrive à son niveau. On échange quelques mots d’encouragement et je continue ma route.

Je passe le 15ème km et Je fais enfin un point sur mon allure et mon chrono (il était temps quand même). Bon 1h31 … il reste un gros km. Moins d’1h40, ça devrait le faire. 1h36 (l’objectif initial)… faut pas rêver…. Mais je donne tout ce qu’il me reste.

On arrive enfin sur l’avenue de Paris. J’ai vraiment du mal à accélérer avec la fatigue et le faux plat. C’est interminable, je ne vois pas encore l’arche mais je sais que l’arrivée n’est pas loin. Finalement Garmin me dira que j’ai accéléré sur cette dernière portion.

Je passe devant les photographes… allez un petit effort, je fais un sourire, un petit coucou… C’est toujours mieux pour les souvenirs J .. et puis je suis heureuse d’être là !

Je franchis la ligne d’arrivée en 1h37’50’’, plus de 12min de mieux qu’en 2019. Je suis contente de ma gestion de course et puis j’étais à mon max !!

Encore un bon moment passé avec l’ASM ! Et que c’est agréable de voir que les entrainements payent !

 

Récit de William :

Un palier , un défi.

Je n’ai pas encore effectué de course de plus de 15kms. Paris Versailles est donc un petit défi, un test. Claire nous a inscrit sur « sa » course de cœur. Sauf que cette année,  elle est forfait. Elle redonne son dossard à un bon pote Lolo qui veut se remettre à faire des courses. Le jour J arrive, cela fait 3 jours que je traine un bon  rhume…. Je me mouche, tousse et j’ai la gorge un peu prise, heureusement pas la Covid. L’ambiance est bonne dès le RDV à Maule, ça vanne déjà fort…. la route, le train, ça continue de rigoler. On arrive sur place tôt ce qui nous permet d’être proche de la ligne de départ.

Je pensais qu’il y aurait moyen de boire de l’eau au départ mais rien… gloups , Laurent se fout de moi… je suis venu avec ma « bi×× et mon couteau  » (je le cite). Un départ au pied de la tour Eiffel, c’est quand même grandiose. On a de la chance , il fait beau. Le départ est lancé,  on est dans la 9ème vague, ce qui nous permet de partir dans les premiers. Allure toute tranquille car les muscles sont tendus d’avoir attendus. Je pense déjà au premier ravitaillement pour boire de l’eau.  On enroule doucement avec mon pote Lolo et on s’aperçoit que l’on accélère sans s’en rendre compte, portés par les coureurs… on ralentit un peu la cadence pour arriver avec de l’énergie à la fameuse côte des Gardes. Ravitaillement, et on entame la côte des gardes, petits pas après petits pas, on la monte sans s’arrêter. Le soleil cogne sur mon crâne dégarni,  je rase les murs pour trouver de l’ombre. 10ème km, un petit point de côté s’annonce, je respire tranquillement, pense à autre chose et il disparaît. Les kms passent,  on profite du paysage. La côte du cimetière que j’appréhendais se passe sans soucis car je pensais qu’elle était beaucoup plus longue. Derniers kms, on rentre dans Versailles, la route devient avenue, je propose à mon Lolo d’accélérer pour finir en beauté mais en fait… non… Le faux plat nous rappelle que nos jambes ne peuvent pas suivre… A l’arrivée,  Claire , Lou et Clotilde nous encouragent et nous aident à passer la ligne d’arrivée avec le smile. On s’était donné comme consignes : « on finit et en 2h ». Au final, 1h45 avec un bon rhume, ce n’est pas trop mal.

Bonne course , physique (dénivelé) mais dans un super cadre et une bonne ambiance (merci aux groupes de musique 🎵 et aux encouragements sur le bord de la route).

William

 

Récit de Blandine :

Départ sous la tour Eiffel avec Sonia. Super ambiance!

Je m’étais fixé de courir en 1h30. C’était très agréable de retrouver des coureurs du club le long du parcours !

La côte des gardes mérite bien sa réputation d’être sans fin 😉 !

Arrivée pile 1h30 après le départ : l’année prochaine, je me fixe en moins d’1h30!

Retrouvailles avec toute la team ASM avec photo souvenir à l’arrivée!

Super convivial!

A refaire l’année prochaine!

 

Récit de Sonia :

Paris Versailles, la course idéale pour remettre un dossard : 16km, une distance raisonnable, départ de la Tour Eiffel, c’est Magique 🤩, des orchestres tout le long du parcours, de l’ambiance, du monde pour encourager, un parcours mixte (route/chemin),  l’arrivée au château de Versailles, la classe 😎 reste à croiser les doigts pour la météo🤞

Levée à 5h du mat par le stress et l’excitation de l’événement. Je me prépare, prends mon petit dèj et attends Blandine et Mathieu, son mari. On a de la chance, il fait beau 🌞

Ils arrivent vers 8h15, allez c’est parti direction Paris !

9h, nous sommes arrivés, à côté du Pont de l’Alma. Nous espérons retrouver l’ensemble des coureurs de l’ASM et prendre le départ avec eux. Mais premier objectif et pas des moindres, les toilettes ! Nous ferons la queue avec Blandine, une demie heure 😱 Allez , on y go , on va essayer de retrouver les ASM ! Mais il y a énormément de monde, on se faufile discrètement entre les gens, mais plus on avance plus c’est difficile.  Je reçois des messages « on est à côté de la Tour Eiffel » « On est devant à l’avant du sas » et puis le départ pour la première vague est lancé, on se rend à l’évidence,  on partira sans eux😔

On essaiera de les retrouver pendant la course 😊 pendant l’attente du départ,  il y a de la musique, des sourires sur les visages, de l’adrénaline… j’ai envie de prendre le départ, je ne tiens plus en place 😄 et puis, 10h15 c’est à nous ! Go go go ! Avec Blandine, on s’est dit on fait chacune sa course, nous n’avons pas la même allure et je ne veux pas la ralentir. On s’encourage, elle passe devant.

Au bout de 10min, je vérifie mon allure, je suis à 5:25 trop rapide,  j’essaie de ralentir mais je n’y arrive pas, tant pis je continue sur ma lancée.

« Allez Sonia !!! » Surprise, je me retourne : C’est Olivier qui m’encourage, génial ! Et il s’élance devant… merci Olivier 😊

Je continue ma course, fais un p’tit coucou aux orchestres, je suis bien 😊

Et ça y est, j’y arrive, elle est devant moi, la côte des Gardes. On m’en a tellement parlé et pas en bien. J’inspire un bon coup et j’y vais ! A peine commencé, j’aperçois un t-shirt ASM, c’est Laurence ! Je me rapproche, lui pose ma main sur son épaule et l’encourage. Elle me dit, tu es en forme !  Du coup, j’essaie de la garder 😅 et continue ma montée. Il fait chaud,  je commence à regretter la pluie qu’ils avaient annoncé, c’est difficile mais je ne lâche rien. J’aperçois le sommet de la première partie de la côte, mais je n’y arriverais pas. Je suis à bout de souffle, et ai dû mal à l’accepter mais je dois marcher un peu pour récupérer, si je veux courir jusqu’au bout. Je marche 2, 3min et je reprends mon ascension, ça monte toujours autant, mais les gens sont là et nous encouragent : « Vas y Sonia » « Allez Sonia » « tu y es presque » super ces dossards avec les prénoms 👍

Et puis je vois ce panneau « Vous êtes sur le sommet de la côte des Gardes » je suis soulagée, j’y suis arrivée, le pire est derrière moi…

On est à Meudon, et on entre dans la forêt  : ça sera mon passage préféré, à l’ombre, à la fraîche et on descend 🥳 je suis juste bien, j’apprécie ma foulée, ça roule ! Puis au 13km, petite douleur en bas du dos, je ralentis un peu et redresse mon dos, les mains sur les côtés pour soulager et une bonne respiration. Ça à l’air de passer,  je reprends de l’allure . Nous sortons de la forêt,  je pense que nous sommes à Versailles. Toujours du monde pour nous supporter, on avance.  Il reste moins de 2km, un virage et une longue ligne droite devant moi. C’est bientôt la fin, je cours. Je rêve ou ça monte encore ?!😱Pas facile de terminer la course comme ça. Enfin, je vois au loin, l’arche bleue d’arrivée😁 Allez on continue, jusqu’au bout, sourire aux photographes. Je cherche mon mari, ma fille… mais personne. Et puis, j’y arrive sous cette arche d’arrivée. Sans savoir mon temps, je suis contente de ma course, du parcours, de l’ambiance… une fois la médaille récupérée, je retrouve tout le monde : mon mari, ma fille, le club, Blandine. On prend la pose pour immortaliser l’événement. Je reçois un SMS : Félicitations, vous avez mis 1h38min. Je ne sais pas si c’est bien ou pas, mais quel plaisir de remettre un dossard ! 😄

Merci à l’ASM, sans vous, je ne me serais pas lancé dans ce défi 😉

Sonia

 

Récit de Laurent L :

Je m’étais inscrit à la Paris-Versailles début Mars 2022, à l’époque j’avais du me dire que ce serait une reprise sympa pour la nouvelle saison, puisqu’en théorie ma « fin de saison » aurait été le 20 Aout sur l’Ironman 70.3 de Vichy. Au final sans refaire l’histoire je me suis retrouvé à faire un autre Tri L une semaine avant Paris-Versailles, donc je n’étais pas en mode reprise dans la mesure où j’ai enchainé directement la rentrée sans une vrai pause sportive.

Du coup  j’ai abordé cette Paris-Versailles avec le même niveau de confiance, de forme et d’entrainement que sur les 8 premiers mois de l’année avec en plus un un petit leitmotiv : Après le Tri L des 2 amants une semaine avant, et vu mon chrono sur la partie CAP, Laurent M (Yoda) m’a conseillé de refaire un semi-marathon (bien plat) sous un mois afin de tenter un RP pour profiter de ma forme du moment, là où beaucoup d’autres m’ont plutôt conseillé de me calmer 😁  (Yoda je t’adore !) . Après tout pourquoi pas !

En cherchant un peu j’ai trouvé le semi-marathon de Reims qui va se dérouler le 16 Octobre dans 3 semaines, soit une semaine après le marathon de Cergy, ok je m’inscris et je me relance un nouveau défi. Donc sans en faire la pub, mon but ce matin du 25 Septembre c’est de performer et d’exploser mon dernier chrono de 2019 (01h21). L’idée est de réaliser cette course avec une allure souhaitée pour le semi de Reims et voir si au bout de 16k il m’en reste encore sous le pied pour pousser jusqu’à réaliser un RP sur semi. Mon RP sur semi est de 01:41:15 en 2015, soit 4’48 d’allure, bon c’était il y a 7 ans.

Cette Paris-Versailles s’annonce festive ! on est 20 ASM, soit un peu plus d’1/4 des effectifs. Levé tôt (cette fois pas de fête la veille, clin d’œil pour Sylvain), rdv à 7h à Maule et départ en covoiturage vers Versailles et RER jusqu’à Paris où règne déjà une bonne ambiance, ça rigole, ça déconne, pas de pression. Arrivé sur place, assez tôt pour partir dès les premières minutes, mais ça nous coute 1h20 d’attente sur le départ sans échauffement préalable.

1 heure avant le départ je prends mon doliprane, histoire de calmer mon épaule droite qui me fait mal (entre temps mon échographie de cette semaine m’a diagnostiqué une tendinite).

9h50 les Goélettes s’élancent, je pense à Thierry Maître qui fait partie d’un équipage, ça doit être une vraie expérience !

Sur la ligne Benoit S me dit qu’il aimerait faire 1h21, de mon côté ce sera entre 1h15 et 1h20 avec forcément une préférence sur 1h15 ! Il souhaite qu’on démarre ensemble, du coup il m’attend sur la ligne de départ pour que l’on parte à 2.

Top Départ vers 10h05, que 5mn après le départ c’est cool, par contre c’est un départ à froid donc attention à concilier échauffement et efficacité de rythme, la côte des Gardes c’est dans 6km, il faut prendre beaucoup d’avance sur l’allure si je veux réaliser mon chrono. Donc le premier kilo est à 4’37, je sens que Benoit est encore avec moi, mais je n’ai pas le choix, je vais devoir imprimer plus fort. Entre le kilo2 et 6 je passe à 4’25, je sais que j’ai perdu Benoit, mais désolé, on m’attend sous les 1h20 !

Côte des Gardes, je l’aborde cool, je resserre la foulée, j’envoie les coudes (attention à l’épaule droite), grosse ambiance, beaucoup de monde pour nous encourager c’est vraiment sympa ! Je vais parcourir les 2k en 5’35 et 5’50, c’est plutôt positif , je ne me suis pas mis minable pour la relance du sommet. C’est le sommet, c’est là ou tout se joue quelque part, soit je récupère pendant 1k soit je relance de suite la machine et fait chauffer les quadris, je relance et repasse à 4’55 puis 4’30. Au sommet j’aperçois des Goélettes, à chaque fois je les encourage et espère voir Thierry et le prendre en photo. Je ne le trouverais pas, par contre en voyant ses photos d’après course je sais que je suis passé à côté de son équipage mais j’étais peut-être un peu moins lucide après la côte des Gardes. En tout cas il m’aura fallu 8k dont la côte des Gardes avec 15mn d’avance au départ pour pouvoir rattraper les Goélettes!!! la vache ils envoient grave !

A partir du 13iéme je sais que c’est bouclé pour le sub 1h20, mais je le savais aussi sur le départ (c’est mon côté déterminé de 2022), je suis sur une moyenne de 4’40 ROYAL, sauf que la côte du Cimetière va me faire mal et perdre beaucoup de temps, 5’00 sur le 14ième k, mais bon ce n’est pas grave, c’est la fin. Et attention la fin est interminable, 1,2k sur la grande avenue de Versailles sans voir l’arche d’Arrivée ! On passe devant les photos, mon sourire se transforme en grimace comme d’habitude 😣, je vois l’arche mais je n’accélère pas, le job est fait on verra sur la ligne. Résultat 1h17 ! super, amélioration de plus de 4mn sur 2019 qui pour moi était déjà une année de référence, donc j’aborderais le semi de Reims avec une grande ambition.

J’attends les amis de l’ASM, même avec nos maillots pas toujours facile de se retrouver tant il y a du monde ! tout le monde est content, y a des RPs, de la satisfaction et aucuns regrets. Ravitos, congratulations, photos et retour sur Maule.

Paris-Versailles est décidément une très jolie course, je regarde à tout hasard mon classement sur ma catégorie (M3H), je suis 185 sur 1762 et je ne me sens pas ridicule du tout !

Prépare toi Reims j’arrive 🤩 !

Rendez-vous en 2023 !!! ASMment vôtre !

 

Récit de Sophie :

Un petit récit : 1 h 44

Paris Versailles, c’est une grande épreuve,  tant par sa logistique : récupération du dossard, le transport que par son ascension.

Dans l’espoir que l’astre solaire ne soit pas trop agressif à mon égard…. ne supportant pas la chaleur 😥, pas de chance…

Départ 10 h 13…sous le ☀️

Les cinq premiers kilomètres parcourus trop rapidement à mon goût… heureusement le premier ravitaillement…

Au fur et à mesure de cette ascension, je me remémore tout le parcours des années précédentes et j’arpente et avale les kilomètres.

Après la côte des gardes, j’aperçois 《 un maillot de l’ASM MAULE 》…. l’agréable surprise de rejoindre Laurence.

Nous papotons et avalons quelques kilomètres… puis dans le flot de maillots verts fluorescents,  je 《perds》 Laurence…

Je gère les côtes doucement mais sûrement….

Il me reste la longue ligne jusqu’à l’arche.

Mon objectif : Parcourir les 16,2 kms et de montrer ma médaille à mes loulous.

Satisfaite 😏

Sophie

 

Récit de Thierry M avec les PRA :

Cela fait un peu plus de 10 ans maintenant que je connais Jérôme le président des PRA (Pompiers Raid Aventure), une association qu’il a créée lorsqu’il était encore à la Brigade.

Association de course à pied qui grâce à des goélettes fait participer des enfants, adolescents à des courses tant sur bitume que sur chemins, en France mais aussi à l’étranger.

J’ai toujours eu une grande admiration pour eux car en plus de la difficulté de la course ils se rajoutent la difficulté de conduire, porter un tel engin mais aussi sur les déplacements de s’occuper des enfants sur plusieurs jours.

Depuis que j’ai commencé la course à pied il y a 4 ans Jérôme m’a souvent encouragé. Il me disait souvent “un jour prochain tu seras parmi les minis et grands PRA”. Chose que j’avais du mal à croire vu le niveau qu’ils ont tous.

Cela fait maintenant un an que j’ai rejoint la famille de l’ASM et grâce à elle et vous j’ai pu acquérir plus de rigueur dans mes entrainements et la préparation de mes courses mais aussi l’envie chaque “jour” de se dépasser de s’améliorer mais surtout de prendre du plaisir en pratiquant la course à pied.

Régulièrement Jérôme me suit et m’encourage sur les différents réseaux, il sait que je suis en plein dans la prépa pour mon 2ème marathon qui se déroulera le 9 octobre prochain.

Il y a 15 jours un message de sa part me demande si je suis dispo pour participer au Paris Versailles avec eux. Bien évidement je ne peux que dire oui. De plus cela tombe plutôt bien, cette course me fera ma sortie du week-end.

Donc rendez-vous pris pour le dimanche 25 septembre avec en prime l’honneur pour moi d’enfiler pour la 1ère fois le “fameux” tee shirt orange des PRA et une petite pression de savoir si je serais à leur niveau.

Samedi soir, comme d’habitude la veille, je prépare mes affaires dans ma petite routine. Je ne mettrai pas de temps à m’endormir même si je en moi un petit état d’excitation est bien présent.

Dimanche 6h le réveil sonne, un café et pour celles et ceux qui ne savent pas encore mon petit déjeuner d’avant course se compose d’une bonne assiette de pâtes complètes natures… une bonne douche je m’habille et c’est parti direction la gare de Versailles rive gauche à 8h10 où nous attend Elouan (le jeune homme qui sera dans la goélette) son papa et une très grande partie de l’équipe.

J’arrive enfin, je vois au loin des hommes chauves en oranges, je suis sur la bonne voie. Nous nous présentons, nous récupérons les dossards mais surtout le saint Graal le fameux tee-shirt orange et c’est parti direction le quai puis le RER.

Une petite demie heure de train et nous descendons pour rejoindre le reste de l’équipe dans un café afin de boire un petit noir histoire de se réchauffer mais aussi de finir de se réveiller.

Elouan est un jeune homme de 20ans il est handicapé moteur avec une légère infirmité cérébrale, il se déplace en déambulateur et communique quand même plutôt bien.

Après cette petite pause-café nous rejoignons tranquillement la ligne de départ. Nous avons de la chance le soleil est au rendez-vous, cela va être une superbe journée avec le temps idéal pour courir le fameux “beau mais pas trop chaud voir limite frais”….

Ligne de départ, nous sommes plusieurs associations avec des goélettes, l’ambiance et plus que sympa tout le monde se connait.

15 min avant le départ, un collègue que je connais vient me voir en me demandant si j’étais au courant que je m’étais engagé dans un beau bourbier car l’équipe du jour est selon lui une bonne équipe de “déglingués”.

10h le départ est donné mais pas que…le tempo aussi.  En effet, il avait bien raison nous avons fait environ zéro échauffement (je sais cela n’est pas bien) et nous partons à une allure qui pour moi est un peu rapide, nous sommes sur du 4’30 au km….

Une de mes premières pensées à ce moment-là est que je vais en baver mais très vite la question de ai-je le droit de me plaindre arrive et la réponse me fut donnée en voyant juste Elouan sourire et éclater de rire.

Km 1 et 2 nous tournons pas mal sur les différents postes de portage et de conduite de la goélette afin que les novices comme moi puisse s’entrainer un minimum avant les montées mais aussi les descentes.

Arrivée au niveau de la sortie du Pont du Glarigliano, nous avons rattrapé et même dépassé toutes les autres associations…. Oui ce sont des bons warriors qui déroulent à une moyenne plus qu’honorable.

L’ambiance générale sur la course est plus que sympathique, nous sommes encouragés par pas mal de spectateurs mais ce qui est très sympa ce sont tous les groupes de musique sur les différents carrefours.

Nous arrivons à environ 1km de la fameuse côte des Gardes. La 1ère moto arrive à notre niveau et nous demande de nous serrer sur la droite, le groupe Elite nous rejoint et nous dépasse mais nous encourage.

La voilà enfin, la fameuse… la côte des Gardes …. Elle se dresse devant nous fière et bien pentue… nous nous mettons en formation de 2 devant et 3 derrière et nous tournons régulièrement, malheureusement sa pente aura raison de nous et finissons les derniers 500 m avec une marche rapide afin de tous récupérer.

La course se déroule sans encombre avec une ambiance toujours au top. Nous profitons même de quelques arrêts afin de danser, chanter et même prendre des photos.

Nous voyons le panneau Versailles arriver, un regain d’énergie arrive pour tout le monde, nous relançons de plus belle la machine pour le dernier km.

La ligne est déjà ou enfin en vue…. Nous continuons à accélérer.

Nous nous arrêtons à 20m de la ligne, Elouan sort de la goélette et marche entouré des grands PRA pour passer la ligne.

WAAA WAAA WAAA quelle émotion, je crois même qu’elle est encore plus forte que le passage de la ligne de mon 1er marathon.

A peine terminé que le téléphone sonne avec un message du Président…. Tu es dispo pour les 20km de Paris… (hélas non c’est le même jour que le marathon). Je pense que c’est le début de superbes aventures.

http://www.pompier-raid-aventure.com

 

 

Résultats :

Benoit Schneider : 01:26:36
Blandine Vieille Girardet : 01:32:15
Caroline Gillier Paulin : 01:37:50
Didier Lefort (ZeClown) : 01:40:54
Edwin Determann : 01:38:40
Guillaume Griffon : 01:28:35
Jérôme Tanchot : 01:27:55
Kheloudga Bourgha-David : 02:02:33
Laurence Roux : 01:54:57
Laurent Leturger : 01:17:16
Marianne Forey : 01:42:14
Olivier Paulin : 01:23:21
Sonia Braidotti : 01:38:09
Sophie Mahe Esnault : 01:44:19
Sylvain Roux : 01:27:49
Thierry Maître : 01:24:56
Valérie Lemanceau : 01:31:11
Valérie Moraes Lefort : 02:06:24
William Bazire : 01:45:27

 

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