Voici les récits du marathon de Tours qui s’est déroulé le 25 Septembre 2022.
Récit d’Eric :
Un marathon c’est toujours une aventure et un questionnement …
Après le dernier marathon des vins d’alsace en juin dernier, rien a l’horizon avant celui de tours soit trois mois…. Et mon 27 ème opus ! Et quelques doutes sur ma préparation s’installe, je sens que mon allure revient mais j’ai des doutes car mon talon droit est toujours sensible et mon genou gauche reste gênant : je me soigne durant ces mois de repos et je refais mes semelles mais ce sont leurs premières sorties sur un marathon et mon kiné me dit de me méfier !
Arrivé sur TOURS la veille pour voir la famille et manger avec les potes de l’ASM !
6h00 petit déjeuner et rendez vous avec le groupe CLM (courir le monde) à 7h30 pour la photo classique. départ à 8h00 dans mon SAS 3h15 au cas où …
je pars en restant prudent sur une allure de 4.27 mn/km et cela tient sur les 10 premiers puis je ralenti un peu : l’objectif du jour est de tester ces semelles jusqu’ au 30 ème km et voir ensuite ! Et surprenant , je résiste plutôt bien, le semi passe dans mes prévisions ouf et au 23 ème, mes mollets et mes cuisses commence à se plaindre : je serre les dents et ça tient en me disant de tenir jusqu’au 30 ème : je m’hydrate et mange sur les ravitos en attendant le 30 ème et je tiens jusqu’au 32 ème km où le meneur d’allure 3h15 me double : l’objectif pour mes semelles est atteint mais un pincement au cœur de le laisser filer : reste sage, et je décélère naturellement sans pouvoir résister !
Je connais ces douleurs et je tente de les maîtriser !!! Mon deuxième objectif est de rester sous 3h30 et je me dis que le meneur d’allure 3h30 ne passera pas ! Et je tiens mais en serrant les dents ! Le cœur va bien mais les jambes subissent … je pense à ma tante vu la veille et à la perte de mon oncle en juillet d’un putain de cancer et je lui dédicace ce marathon ! Une larme à l’arrivée en pensant à lui ! Content de moi pour mon 49 ème anniversaire …
Le meilleur est à venir ! ASM power, ASMment vôtre ! Eric LONCHAMPT
Récit de Laurent M : retour à la normale
Pour ma 6ème participation à cette épreuve, j’avais entraîné à ma suite, Eric et Titi qui ne connaissaient pas cette course.
Celle-ci fait partie d’un évènement populaire qui intègre également de la marche nordique et surtout les 10 et 20 km qui fêtaient cette année leur 40ème anniversaire et qui attirent plus de 11.000 concurrents.
Après avoir récupéré nos dossards le samedi au Centre des Congrès et salué quelques CLM, on profite de cette journée ensoleillée pour se promener, l’après-midi, dans le Vieux Tours et les quais de Loire, et profiter de la guinguette qui vit ses dernières heures avant la fermeture automnale traditionnelle.
Nous logeons tous au même hôtel, sur la rive Nord de la Loire à quelques 400 mètres du départ/arrivée ce qui nous permettra d’optimiser notre sommeil.
Réveil à 6 heures pour un petit déjeuner pantagruélique dans la bonne humeur. Pas de stress surtout que la météo s’annonce favorable contrairement aux prévisions de la veille.
On rejoint le départ près du Pont Wilson, pour la traditionnelle photo CLM. Température 11°, ciel couvert mais sans pluie, pas de vent : bref, tout va bien.
Puis, on rejoint nos sas de départ respectifs car nous n’avons pas le même objectif de chrono. En effet, le parcours a été redessiné et affiche un dénivelé positif de + 70m ! Donc propice aux records.
Pour ma part, je sais que je suis incapable de renouveler mon chrono de 2019 d’avant la pandémie, en 3h43 avec même les 10 derniers kilomètres courus en 48 mn. Mais ça, c’était dans le monde d’avant…
Pourtant, ce tracé rapide m’a motivé à sortir de ma zone de confort et, puisque mes nombreuses blessures qui m’accompagnaient depuis près d’une année, ont semblé m’abandonner, pourquoi ne pas essayer de repasser à nouveau sous la barre symbolique des 4 heures que je franchissais allégrement auparavant ? De toute manière, le résultat importe peu du moment qu’on se fait plaisir. N’oublions JAMAIS que nous avons la chance de pouvoir courir.
Le départ est donné à 8h précises pour les 1.600 marathoniens inscrits. Je rejoins rapidement le meneur des 4 heures mais, au vu du groupe impressionnant qui l’accompagne, je préfère le doubler au bout de 5 km. Je n’ai jamais eu besoin de meneur et le risque est grand de faire une chute au sein d’un tel gruppetto.
La première partie du marathon est plutôt sympa : passage dans le Parc Ste Radegonde et devant les ruines de l’abbaye du IVème siècle, avant de longer la Loire jusqu’au Pont Mirabeau. Là, on a une petite montée et surtout un virage serré, nous obligeant à relancer jusqu’au sommet du pont. S’ensuit la traversée agréable du Vieux Tours avant de bifurquer vers le sud, le long des rives du Cher.
Nous empruntons alors une coulée verte, plate de chez plate, le long de la rivière pendant plus de 10 km. Certes, le paysage est plutôt bucolique mais, à la longue, monotone et sans aucun public. Il faut vraiment être aguerri pour ne pas lâcher prise. Passage au semi en 1h58. Allure respectée et aucun problème jusqu’à présent.
A Savonnières, au 26e km, on franchit la Loire et on amorce le retour vers Tours en longeant la rive nord du Cher cette fois, toute aussi passionnante. Je sais que ma cadence est bonne, même sans regarder ma montre, car je ne fais que doubler.
Au 32ème km cependant, ma contracture au mollet droit que je croyais guérie grâce aux bons soins d’Eric la semaine précédente, refait son apparition. Rien de traumatisant tout de même et je me dis qu’à 10 km de l’arrivée, il serait dommage de lever le pied et de ruiner ma course du jour. On continue…
Connaissant par cœur la fin de course, il m’est plus facile d’appréhender la traversée horrible de la zone d’activité de La Riche et de Tours. Je sais que la fin est proche et qu’il me suffit de maintenir mon allure à 5’35 pour réussir mon pari du jour. A 3 km de l’arrivée, sur un aller-retour, j’aperçois la meneuse d’allure des 4h à 500 mètres derrière moi. Le calcul est vite fait : le sub-4h est dans la poche !
Dernière accélération sur la longue ligne droite du boulevard Anatole France et je franchis la ligne en 3h57 avec un negative split d’1 minute. Signe que ma course a été parfaitement maîtrisée de bout en bout.
Avec un moral ainsi retrouvé, je vais pouvoir me projeter sur d’autres chronos d’ici la fin de l’année ou début 2023, en compagnie de nombreux(ses) ASM je l’espère.
Récit de Thierry C :
Voilà l’été est fini, reprise des marathons en cette fin du mois de septembre. L’occasion de voir où j’en suis de la récupération des précédentes courses et de la petite préparation effectuée en Août.
Nous partons samedi 24 septembre au matin afin d’arriver pas tard sur Tours et profiter du marché, puis une petite balade dans la ville. Nous récupérons nos dossards au salon, l’occasion de participer à différents tirages au sort pour d’autres marathons 🙂
Voilà l’heure de déjeuner. Pour la pause digestive, nous reprenons le chemin de la balade dans Tours et sur les bords de Loire. Nous rejoignons l’hôtel pour récupérer nos chambres et faire une petite pause.
Le soir, nous avons un restaurant de réservé fort sympathique, qui nous permettra de mettre du carburant dans le moteur 🙂
Voilà, petite nuit agitée. ça travaille un peu une course, toujours des questions, quelle allure vais je prendre, est-ce que ça va tenir … 🙂
Nous y sommes, petit déjeuner et hop rendez-vous pour la photo avant le départ.
8h30, le coup d’envoi est donné. Finalement, je décide de partir sur une allure 6,00 6,10 au kilo. je me fais rattraper rapidement par Chantal Comte, une grande Marathonienne, son nombre à trois chiffres est vertigineux pour moi. c’est donc chouette de faire un bout de chemin ensemble.
Nous discutons et avançons à bonne allure. Passé les 10km, je me rend compte que ce blabla marathon à cette allure n’est pas dans ma capacité. Je réduis donc l’allure et poursuis le parcours qui est assez plat. Des petites routes, chemin le long de la Loire qu’on ne voit pas toujours d’ailleurs.
j’arrive au village de Savonnières bien sympathique, mais ce n’est pas l’heure de la douche 🙂 nous sommes au kilomètre 25. Passé le village, le parcours rejoint un chemin bétonné type piste cyclable tout au long de la Loire.
C’est joli, mais ce sera ainsi jusqu’au retour sur Tours. les lignes droites deviennent difficiles et j’entre dans le dur au 29ème kilomètre. j’alterne marche et course, nous sommes plusieurs à fonctionner ainsi.
je rallierais l’arrivée après 4h40. Un peu déçu mais on apprend toujours. j’ai été un peu gourmand sur le blabla du début 😉
Résultats :
Eric Lonchampt : 03:27:29
Laurent Masset : 03:57:25
Thierry Crespin : 04:40:45
Diaporama :
Et un de plus pour notre trio multi-marathons !!
Je n’ose pas vous demander quels sont les prochains (en même temps je sais!). Laurent bravo pour ton sub 4, ca revient bien, Eric je révérais de faire un temps comme toi sur ce 42, allez je pense que le RP sautera en 2023.
Titi, on est pas à un barbecue , mais pas non plus à un salon de thé hein ☕, alors pas de blablas les 10 premiers kilos (sauf si festif) !
Félicitation a vous trois. Vous êtes incroyables, vous alignez les marathons avec un mental de guerriers.